Author: Adam Day

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Le pays accueille les vétérans d’Afghanistan

Si vous êtes passé par la filiale de la Légion au mois d’aout, vous avez peut-être été témoin d’une scène inspirante : une fête donnée en l’honneur du retour au pays des vétérans de la guerre du Canada en Afghanistan. De Kamloops à Port-aux-Basques, le 20 aout a été le jour où l’on a reconnu les militaires canadiens ayant pris part loyalement à la mission de combat effectuée dans la province de Kandahar entre 2006 et 2011. Sous la direction de la présidente nationale, Pat Varga, la Légion avait mené une campagne à l’échelle du pays visant à remercier les vétérans d’Afghanistan. Plus d’une centaine de filiales de tous les coins du pays ont officiellement pris part à l’initiative. « C’est une excellente occasion pour la Légion de prendre la tête encore une fois quand il s’agit d’off...
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On gagne aux fléchettes en se concentrant

Les fléchettes sont un jeu exaspérant. Ce qui devrait être simple — lancer un projectile à pointe en acier dans une cible en liège à 2,37 m — est parfois incroyablement complexe. Faire faire à une fléchette ce qu’on veut, quand on veut, encore et encore : c’est plus difficile qu’on ne le croirait. Tout au moins, c’est difficile pour la plupart d’entre nous. Il y a des gens — comme les concurrents des 37es Championnats nationaux de fléchettes de la Légion tenus du 13 au 15 mai à la filiale Col. Fred Tilston VC d’Aurora, en Ontario — qui ont maitrisé presque parfaitement la complexe technique de faire faire ce qu’ils veulent à la simple petite fléchette. Pourtant, le tournoi n’a pas été complètement dépourvu de drame, car la pression due à la compétition rend le jeu encore plus diffici...
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AFFECTATION AFGHANISTAN : LE VILLAGE DE LA MISE À MORT SALAVAT

Il a eu un bel été. Il est fort, un bon combattant. Il pourrait s’appeler Mirwais, ou Muhammad, ou peut-être même Zalmai. Il n’est pas originaire de Salavat, petite agglomération du centre du Panjwaii, mais il est Afghan et il est venu ici se battre contre les étrangers : nous. Tôt le matin du 14 aout 2010, il court de par le dédale des allées de Salavat, s’apprêtant à prendre position pour tendre une embuscade. Il se penche en se déplaçant, de peur que sa tête ne dépasse les murs de terre battue. Il porte un shalwar kameez, le pyjama brun poussiéreux, dans lequel il a passé la nuit dans un champ avoisinant. Les villageois le regardent traverser le village avec son équipe. Ils contemplent passivement le groupe ou se retirent dans leur maison de terre battue. Ils tiennent à res...
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Affectation Afghanistan: Suivez Le Cauchemar

Ils savaient qu’il y aurait des bombes cachées sous terre. Ils savaient que leurs détecteurs à métaux ne décèleraient pas leurs plateaux de pression en bois. Ils savaient qu’après les bombes, ils seraient pris en embuscade et que des morceaux de métal vole­raient de tous côtés à toute vitesse. Les Canadiens savaient qu’ils s’avançaient vers les détonations, que certains d’entre eux tomberaient, qu’il était improbable qu’ils revinssent tous à la base. Ils savaient qu’il y aurait du grabuge et des explosions cauchemardesques, et la peur atroce de mourir. Ils y allèrent quand même. Ils marchèrent à travers champs jusqu’à la guerre et tout ce qu’ils avaient anticipé se produisirent. Nous sommes en aout 2010 et la guerre au Kandahar s’est tellement intensifiée qu’on ne sait ...
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Le combat pour Salavat -Partie 5

Les villageois décident Le présent fascicule est le dernier de notre série sur les efforts déployés par le 1er Peloton de la Compagnie Alpha du 1er Bataillon de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) dans le but de gagner la confiance des villageois de Salavat, une petite collectivité du district de Panjwai de la province de Kandahar, en Afghanistan. Tout ce qu’a fait le 1er Peloton au cours des semaines passées a donné lieu à une réunion de plus avec les ainés de la localité, au cours de laquelle les villageois devraient annoncer s’ils ont décidé de coopérer avec les Canadiens ou de fuir la région pour chercher la sécurité dans un endroit où il n’y aura pas de forces de la coalition. XIe et XIIe jours : Les interminables patrouilles avant l’aube pendant que XIe et XI...
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43e Congrès national: Lieu de la naissance de la Légion

Le samedi 12 juin, exactement au bon moment, la pluie arrête de tomber sur la rue Smith. Les dignitaires, dont la plupart sont vêtus d’un veston bleu, s’éloignent de l’auvent pour défiler sur la scène. Le soleil se met à briller un peu, rayonnant sur le berceau de la Légion royale canadienne, l’hôtel Marlborough de Winnipeg. Nombreux sont ceux qui prennent place sur la scène, y compris le ministre des Anciens Combattants, Jean-Pierre Blackburn, et le président national de la Légion, Wilf Edmond, pendant que la foule prend place sur les sièges mouillés entourant l’estrade. Il y a 85 ans (en novembre 1925), après la Première Guerre mondiale, les organisations d’anciens combattants canadiennes naissantes fusionnèrent à l’hôtel le plus illustre de Winnipeg. Elles se mirent d’accord p...
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Les joueurs de l’Est remportent le tournoi de fléchettes

L’Est du Canada a fait montre de sa supériorité au Championnat de fléchettes de la Légion royale canadienne de cette année, qui a eu lieu du 7 au 10 mai à la filiale F.E. Butler de Chester, en Nouvelle-Écosse. Le tournoi a commencé le samedi matin par un petit défilé, dirigé par un cornemuseur autour de la filiale et qui a abouti au cénotaphe du stationnement inférieur. La présidente Marion Fryday-Cook y a alors lu l’Acte du souvenir. Le représentant de la Direction nationale, Ed Pigeau, vice-président du Comité natio­nal des sports et président de la Division de l’Ontario, a déposé une couronne. Les fléchettes ont commencé à voler peu après, quand la compétition des doubles a débuté, à la salle supérieure de la filiale. L’équipe de l’Ontario a remporté le championnat l’an dernier, m...
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Le Combat Pour Salavat – Partie 2

LE 1er PELOTON ACCULÉ DANS LES CORDES Le présent article est la deuxième partie de notre série sur les hommes et les femmes du 1er Peloton de la compagnie Alpha de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) qui foncent à corps perdu dans leur nouvelle mission en vue de conquérir la ville de Salavat, au fin fond du fameux district de Panjwai. Le 1er Peloton, basé dans la petite enceinte d’une école réquisitionnée, comprend maintenant ce qu’on appelle des quartiers de peloton : la cheville ouvrière d’une nouvelle stratégie procédant de Kaboul dans le cadre de laquelle les soldats de l’OTAN quittent leurs grandes bases et vont dans les villages. Toutefois, étant donné l’arrivée du major commandant de compagnie, Ryan Jurkowski et de l’unité tactique de son poste de comman...
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Le départ de l’Afghanistan est discuté à la Conférence de la défense

La liste des participants à la Conférence des associations de la Défense (CAD) de cette année, qui a eu lieu au Château Laurier, au centre d’Ottawa, les 3 et 4 mars, a été aussi prestigieuse que d’habitude. Bien que la vedette était sans nul doute le général David Petraeus, commandant du Central Command des États-Unis, le général et chef d’état-major de la défense Walter Natynczyk et les chefs de l’armée, de la marine et de la force aérienne étaient aussi de la partie. Le discours d’ouverture du séminaire de l’Institut de la CAD, dont le thème était « La protection des intérêts nationaux du Canada dans un monde instable », a été prononcé par Eliot Cohen qui a mis la table, pour ainsi dire, grâce à son discours sur la guerre et la sécurité dans un monde instable. Il vaut la peine de rema...
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Affectation Afghanistan: Le combat pour salavat – Partie 1

Le peloton était tendu les quelques premiers jours. Tant de choses étaient inconnues. La guerre était nouvelle pour l’unité, mais ses membres en connaissaient la réputation de sauvagerie. Quand chaque patrouille quittait la petite école fortifiée, les premiers jours, les soldats qui y restaient faisaient semblant de s’en moquer lors des adieux. Ou bien s’en moquaient-ils vraiment. Il y avait toujours des moments sombres quand les gars levaient le pouce ou le poing en partant. Quelqu’un criait « amusez-vous à la guerre, les soldats » d’une voix de fausset. Ou bien un autre criait, d’un air cucul, « attention aux IED » les gars. Personne n’a jamais vraiment voulu la faire, cette guerre. Les ennemis sont des fantômes et leurs suppor­teurs se dissimulent en plein jour. Ils sont parto...