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Le gars est de retour
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Le gars est de retour

Alors que de nombreux habitants du pays dorment encore ou se préparent pour une journée ponctuée de barbecue, de baignade et d’autres incontournables de la fête du Canada, les Terre-Neuviens et les Labradoriens sont en deuil. Jusqu’à midi, la dernière province à se joindre à la confédération maintient une tradition tragique de plus de 100 ans, qui consiste à se souvenir de ses morts de guerre, et à observer le jour du Souvenir de l’ancienne ile autonome. Le défilé et la cérémonie de 2024 au Monument commémoratif national de guerre de Terre-Neuve ont été historiques. Certes, c’est le centenaire de l’inauguration du monument, mais les gens de la province attendaient surtout quelque chose depuis 108 ans : le jour où l’un de leurs frères, fils, pères ou oncles serait ramené chez lui, dans s...
Les confédérés au Canada
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Les confédérés au Canada

Le 19 octobre 1864 à 15 heures, pendant que la guerre civile faisait rage aux États-Unis, le lieutenant de l’armée confédérée Bennett Young, âgé de 21 ans, se tenait devant son hôtel. Il tira un coup de pistolet en l’air et proclama haut et fort : « Au nom des États confédérés, je prends possession de St. Albans. » Les résidents de cette petite ville du Vermont, à environ 20 kilomètres de la frontière canadienne, étaient stupéfaits. C’était l’opération la plus septentrionale du conflit. Cet été-là, il était clair que la Confédération était en train de perdre sa guerre avec les unionistes. La Grande-Bretagne demeurait neutre, mais sa principale colonie en Amérique du Nord, la province du Canada, regorgeait d’espions, de propagandistes et de soldats confédérés qui avaient été prisonniers ...
Repoussés à Beauport
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Repoussés à Beauport

Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Grande-Bretagne était décidée à s’emparer de la Nouvelle-France. En 1759, elle envoya une imposante flotte sur le fleuve Saint-Laurent forte de 7 000 soldats commandés par le major-général James Wolfe. Elle arriva à Québec le 26 juin. Wolfe réalisa vite que le meilleur endroit où débarquer ses troupes était à la rive de Beauport, juste à côté de Québec, sur la rive nord du Saint-Laurent. Le lieutenant-général Louis-Joseph de Montcalm, commandant des forces françaises, l’avait bien deviné, et il avait fait construire d’importantes défenses sur 10 kilomètres entre les rivières Saint-Charles et Montmorency. Des milliers de soldats français étaient fermement retranchés sur l’escarpement surplombant le rivage, et chaque maison y était fortifiée....
L’équipe C.-B.–Yn remporte le titre aux fléchettes
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L’équipe C.-B.–Yn remporte le titre aux fléchettes

L’équipe Colombie-Britannique-Yukon a inscrit cinq enchainements de trois parties en neuf matchs, égalisant avec l’Ontario, aux jeux règlementaires des équipes lors du tournoi national de fléchettes de la Légion à Laval, Québec, le 5 mai. Elle a ensuite remporté le titre en gagnant les deux derniers matchs d’une série éliminatoire. Les quatre hommes de Kamloops, Bryce Book, Dalton Desmarais, Chris Purdy et Jim Brown, ont ainsi mené l’équipe Colombie-Britannique-Yukon à sa toute première victoire nationale des équipes de fléchettes. L’Ontario avait remporté les trois parties de son match de poule. Le capitaine vainqueur, M. Book, a déclaré que son équipe n’avait pas regardé le tableau de pointage avant la fin du dernier des matchs de sa poule à la filiale Chomedey de la Légion. « Et pu...
La force canine
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La force canine

Muggins était un collecteur de fonds chevronné qui a recueilli plus de 21 000 $ pour des associations d’anciens combattants et la Croix-Rouge pendant les deux guerres mondiales (environ 400 000 $ au cours actuel). C’était aussi un bénévole très décoré qui a récolté huit médailles et une reconnaissance internationale pour ses efforts. Et surtout, étonnamment, Muggins était en fait un chien. On croisait souvent ce Spitz de race pure au manteau blanc soyeux au centre-ville de Victoria dans les années 1910. En 1920, quand il décéda d’une pneumonie à l’âge de sept ans, un taxidermiste habile sut garder sa silhouette intacte, en hommage à ses efforts de guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le chien empaillé fut exposé dans divers endroits de Victoria afin de continuer à collecter des f...
La C.-B.–Yn et le Nouveau-Brunswick  dominent au cribbage
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La C.-B.–Yn et le Nouveau-Brunswick dominent au cribbage

Bill Nelligan, de la filiale britanno-colombienne Cranbrook, champion en titre des simples deux années de suite, ne participait pas à l’édition 2024 des Championnats nationaux de cribbage de la Légion royale canadienne. Le champ était donc libre en avril dernier à Shediac, au Nouveau-Brunswick, pour lui voler sa couronne. Bulldozer est alors entrée en piste. Judy Dove, de la filiale Woodstock, N.-B., confie qu’elle doit ce surnom à sa féroce suprématie au Texas hold ’em, et qu’elle n’est que trop heureuse de le prêter au cribbage, même si elle ne joue plus beaucoup depuis des années. D’autres membres de la filiale ont recruté cette vedette locale du poker, et leur pari a porté ses fruits : Bulldozer Dove a battu tous ses camarades chez les simples avec 17 points en neuf manches. Comme...
Measures de guerre
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Measures de guerre

La Loi sur les mesures de guerre est entrée en vigueur le 4 aout 1914 pour permettre au cabinet de passer outre la Chambre des communes et le Sénat, et de gouverner par décret en cas de « guerre, d’invasion ou d’insurrection, réelle ou appréhendée ». C’est le dernier mot de cette définition qui a causé le plus de problèmes. Si le cabinet voyait une menace en quelqu’un ou quelque chose, il pouvait agir unilatéralement en dehors de la loi et des piliers centraux de la démocratie. Le gouvernement pouvait censurer des publications, arrêter, détenir ou expulser des individus sans procès, contrôler le commerce et saisir des biens propres. Et il l’a fait. Le pays a été confronté aux horreurs de la première guerre moderne, et consécutivement, il a interdit des centaines de publications, intern...
APRÈS LA GUERRE,  DES CHIENS
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APRÈS LA GUERRE, DES CHIENS

Je vais vous faire de la théologie. » Cette phrase badine sort de la bouche du révérend R.M.A. Scott (surnommé Sandy). Aumônier de l’armée, il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1979, perpé-tuant ainsi l’histoire militaire de sa famille maternelle qui remonte à 1914. Il a d’abord servi dans une unité de réserve navale, puis il a été transféré au North Saskatchewan Regiment en tant qu’aumônier. Scott a été réser-viste pendant plus de 24 ans. Avec ses fines lunettes rec-tangulaires, sa remarquable chevelure blanche, et son attitude qui invite à la méditation, il est à l’évidence un homme de Dieu. Il voit la vie, sa beauté et sa fragilité, d’un œil spirituel. Il emploie la parole du Seigneur pour exprimer ce qu’il a vu. Et, dans les rayons du soleil de l’après-midi qui per...
Un héros du front intérieur
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Un héros du front intérieur

Le rôle de Walter Leja au début de la lutte contre le terrorisme urbain à Montréal lui valut la plus haute distinction, mais au prix fort. Entre 1963 et 1970, le Front de libération du Québec (FLQ), un mouvement marxiste indépendantiste, tenta de renverser l’ordre politique du Québec par la force. Ses membres commirent notamment une soixantaine d'attentats à la bombe dans la région de Montréal, principalement contre des symboles de l’élite anglophone de la ville et des cibles du gouvernement fédéral comme les manèges, le quartier général de la Gendarmerie royale du Canada et des édifices de bureaux. La ville était constamment sur ses gardes. En mai 1963, les terroristes du FLQ placèrent au moins 10 bombes, chacune armée de quatre bâtons de dynamite dans des boîtes postales à Westmo...
Un système de sécurité
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Un système de sécurité

AU lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l’Europe était en ruines. Ce n’était pas le continent dynamique d’aujourd’hui, nombre de villes et villages n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. Le conflit avait fait un nombre de morts ahurissant : environ 19 millions de civils et 17,5 millions de militaires. Le rationnement, les camps de réfugiés et la malnutrition faisaient partie de la vie quotidienne. Le simple fait de survivre était une épreuve. À l’été 1940, l’Union des républi-ques socialistes soviétiques, l’URSS, avait absorbé trois anciens États baltes indépendants : l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Elle s’était également approprié une partie de la Roumanie et pour en faire la République socialiste soviétique de Moldavie. À la fin de la guerre, les tro...