Articles principaux

Des médailles au débarras
Articles principaux

Des médailles au débarras

Il est facile d’oublier le service et le sacrifice d’un ancien combattant. Il se peut que l’ancien combattant lui-même n’en parle pas, peut-être pour éviter des souvenirs douloureux ou pour épargner les horreurs de la guerre à ses proches, et cet important chapitre de l’histoire de la famille se perd. Cela explique peut-être pourquoi à Winnipeg, au début des années 2000, des médailles de la Première Guerre mondiale ont failli être mises au rebut. Une famille débarrassant un appartement après un décès avait mis divers objets dont personne ne voulait dans des boites et invité les autres résidents à se servir. Un voisin prit une petite boite contenant un écusson où étaient inscrites les initiales KOSB et quatre médailles, dont trois de la Première Guerre mondiale. Jetées par erreur, pens...
La guerre arrive au port de Sydney
Articles principaux

La guerre arrive au port de Sydney

Désertée et couverte de graffitis durant des dizaines d’années, l’ancienne batterie de canons située à Chapel Point, à North Sydney, dans l’ile néo-écossaise du Cap-Breton, a été restaurée l’été dernier dans le cadre d’un projet local ayant pour but de créer un parc de 48,5 hectares consacré à l’histoire militaire du Canada. Le projet, qui doit être nommé Parc commémoratif de l’Atlantique, est géré par des bénévoles qui veulent « créer un voyage côtier du souvenir qui ravive l’histoire militaire du Canada ». Sydney a joué un rôle important à la Seconde Guerre mondiale en tant que deuxième port par ordre d’importance, après Halifax, concernant la formation de convois. À l’époque, avant que Terre-Neuve se joigne au Canada, Sydney était renommée comme étant la ville d’Amérique du Nord la ...
FACE À FACE
Articles principaux

FACE À FACE

Était-il acceptable que le général Christopher Vokes ordonne à ses troupes de raser la ville de Friesoythe, en Allemagne, au cours de la Seconde Guerre mondiale? Avec le recul, qualifié par la morale moderne, la destruction délibérée, les 13 et 14 avril 1945, d’une grande partie de Friesoythe par des soldats canadiens est indéfendable. Les mots exacts du major-général Christopher Vokes auraient été les suivants : « Burn the fucking town (Brulez l’hostie de ville, NDT)! » Il donna cet ordre parce qu’il croyait que le commandant de l’Argyll and Sutherland Highlander, le lieutenant-colonel Wigle, avait été tué par un civil. En réalité, Wigle avait été tué au cours d’une bataille rangée avec des soldats allemands qui prenaient d’assaut l’état-major de l’Argyll. La plupart des membres de ...
Le forum sur la santé des anciens combattants a lieu en ligne
Articles principaux

Le forum sur la santé des anciens combattants a lieu en ligne

Des centaines de personnes aux quatre coins du pays ont participé à une série de colloques en ligne organisés par l’Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, à la place du forum de recherche de 2020 qui avait été reporté en raison de la pandémie. Contrairement à la panoplie de sujets du forum plénier, les sessions de l’ICRSMV en ligne se concentraient sur quatre sujets. Bien que les participants aient pu poser des questions, il ne leur a pas été possible de réseauter face à face. Il y a quand même eu un côté positif. « Beaucoup de gens qui voulaient participer à l’ICRSMV depuis longtemps, mais qui ne pouvaient pas se rendre au forum, ont été en mesure d’assister à ces colloques », dit Patrick Smith, président du Centre d’excellence sur le trouble de stre...
Des yeux ronds qui sauvent des vies
Articles principaux

Des yeux ronds qui sauvent des vies

Le premier masque à gaz utilisé par les soldats canadiens fut conçu par un Terre-Neuvien Le premier masque à gaz donné aux soldats britanniques après que les Allemands déchainèrent une nouvelle arme diabolique, en 1915, fut mis au point par un médecin de Terre-Neuve. Le 22 avril 1915, les troupes allemandes larguèrent 160 tonnes de chlore gazeux au front occidental. Le gaz forma un nuage jaune-verdâtre de six kilomètres de longueur et d’un demi-kilomètre de largeur, qui dériva avec le vent au-dessus les lignes canadiennes et françaises. Étant plus lourd que l’air, il s’installa dans les zones basses, transformant les tranchées en pièges mortels. Lorsque le chlore entre en contact avec l’humidité des yeux, du nez et des poumons, il se transforme en acide qui aveugle, brule et cause des...
Le torpillage de l’Athenia
Articles principaux

Le torpillage de l’Athenia

La première cible de l’Allemagne après que la Grande-Bretagne lui déclara la guerre fut un paquebot qui voguait à destination du Canada. La Grande-Bretagne déclara la guerre à l’Allemagne le dimanche 3 septembre 1939 à 11 h. Juste après 19 heures, ce soir-là, le capitaine James Cook du paquebot Athenia se joignit aux passagers de première pour diner. Bien que le navire eût pris le départ deux jours plus tôt à Glasgow, à destination de Montréal via Liverpool et Belfast, Cook avait estimé que l’instabilité de la situation internationale exigeait sa présence sur le pont. Cependant, comme il le dit à un passager en milieu d’après-midi, ils se trouvaient maintenant assez loin dans l’océan Atlantique au nord-ouest de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, pour être hors de danger. A 19 h 40, ...
Les traditions des Highlands exposées au Musée de la guerre
Articles principaux

Les traditions des Highlands exposées au Musée de la guerre

Le son aigu de la cornemuse retentit au Musée canadien de la guerre, à Ottawa, pendant une nouvelle exposition consacrée aux soldats des Highlands (hautes terres écossaises, NDT) et aux unités qu’ils ont formées pendant le XXe siècle. L’exposition, Gerriers des Highlands, inaugurée le 7 juin, se déroulera jusqu’au 12 janvier. Elle comprend plus de 200 artéfacts du Musée de la guerre et des musées de Glasgow, en Écosse. « Vous avez des artéfacts merveilleux, ici, au Musée canadien de la guerre, en particulier votre art militaire », a déclaré le conservateur de l’exposition, Allan Carswell, qui a été conservateur du National War Museum of Scotland à Édimbourg. L’exposition est divisée en trois parties. La première porte sur les clans d’Écosse et leurs traditions. La seconde explique comm...
FACE À FACE: Le Canada a-t-il bien fait d’entrer en guerre en septembre 1939?
Articles principaux

FACE À FACE: Le Canada a-t-il bien fait d’entrer en guerre en septembre 1939?

J.L. Granatstein dit que NON Le Canada fut la seule nation indépendante d’Amérique du Nord à déclarer la guerre à l’Allemagne en 1939. Membre du Commonwealth britannique, le Canada était néanmoins indépendant en matière de politique étrangère et de défense, et ce, depuis le Statut de Westminster de 1931. Les colonies britanniques des Antilles et d’Amérique du Sud, elles, entrè-rent en guerre automatiquement avec la Grande-Bretagne, le 3 septembre. Le Canada, lui, attendit le 10 septembre pour déclarer la guerre. Il n’aurait pas dû le faire. Pourquoi? Parce que les intérêts nationaux du Canada n’étaient pas en jeu. Il était protégé contre tout débarquement important des forces allemandes par l’océan Atlantique; pour les mêmes raisons, aucun avion ni missile capable de l’attaquer depuis ...
UNE JUSTE APPRÉCIATION
Articles principaux

UNE JUSTE APPRÉCIATION

En 1917, on promit aux combattants du Canada que le gouvernement s’occuperait des survivants et des blessés. Cette promesse mena à la Loi sur les pensions. Il y a cent ans, l’adoption de la Loi sur les pensions créa un cadre pour l’aide aux anciens combattants handicapés du Canada. Encore aujourd’hui, c’est elle qui régit les prestations offertes aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre de Corée, de la Gendarmerie royale du Canada et de la force régulière qui en ont fait la demande avant 2006. La Loi sur les pensions comblait un vide, et c’était la façon dont le premier ministre Robert Borden tenait une promesse qu’il avait faite aux militaires du Corps canadien en avril 1917, peu de temps avant la capture héroïque de la crête de Vimy, en France. « Le gouvernement et l...
L’épée de Tew
Articles principaux

L’épée de Tew

Depuis toujours, les guerriers prennent des trophées à leurs ennemis vaincus : des casques, des casquettes, des écussons, des armes à feu, des couteaux et, les plus prisés, des épées. Une telle épée, qui avait été portée à la bataille de la guerre civile américaine d’Antietam, au Maryland, le 17 septembre 1862, fut longtemps mais temporairement hébergée au Canada. Plus de 23 000 hommes furent tués, blessés ou capturés à Antietam, dont le colonel sudiste Charles Courtenay Tew, qui fut atteint d’une balle à la tête quand il se leva pour incliner son chapeau lorsque le commandement d’une brigade lui fut confié après la mort de son général. Un ancien combattant de l’Union rapporta en 1874 qu’il avait enterré Tew et pris une coupe d’argent, cadeau d’élèves officiers de la Hillsborough Mili...