Author: Stephanie Slegtenhorst

Le 22e Bataillon et la Grande Guerre
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Le 22e Bataillon et la Grande Guerre

Le 22e Bataillon (canadien-français) fut autorisé le 7 novembre 1914 grâce à un don de 50 000 $ du Dr Arthur Mignault. C’était le premier bataillon francophone du Corps expéditionnaire canadien. Le bataillon, comptant 36 officiers et 1 097 hommes de troupe, partit pour l’Angleterre à bord du RMT Saxonia en mai 1915. Après avoir passé plusieurs mois à s’entrainer en Angleterre, il partit pour la France, en septembre 1915, où commença son long périple dans les tranchées. La première grande offensive à laquelle le 22e Bataillon participa fut celle de Courcelette. À 6 h 20 le 15 septembre 1916, l’assaut de deux armées qui devait être mené sur 16 kilomètres fut lancé par sir Douglas Haig. La deuxième vague d’attaques était prévue pour 18 h. Commandés par le Lieutenant-Colonel Thomas-Louis Tr...
Lieutenant Jean Brillant VC, MC – le soldat qui n’abandonna jamais
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Lieutenant Jean Brillant VC, MC – le soldat qui n’abandonna jamais

Jean-Baptiste Arthur Brillant est né à Assemetquaghan, Québec, le 15 mars 1890. Son père était Joseph Brillant, employé à l’entretien de chemins de fer, et sa mère était Rose-de-Lima Raiche. Il a étudié au Collège de Saint-Joseph à Memramcook, Nouveau-Brunswick, et a ensuite étudié au Séminaire de Rimouski en 1904-1905. Après ses études, il a été opérateur de télégraphe pour une société de chemins de fer. Il s’est également engagé comme volontaire dans le 89e Régiment (Temiscouata et Rimouski). Au cours de la Première Guerre mondiale, à la suite des lourdes pertes subies par le 22e Bataillon, seule unité d’infanterie canadienne-française à servir au champ de bataille, le 189e Bataillon d’infanterie a été mobilisé pour le renforcer. Le major Philippe-Auguste Piuze, qui a organisé le 189e B...
La crise d’octobre
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La crise d’octobre

Le Canada a évolué rapi-dement au cours des années 1960. Le Québec en particulier a fait l’objet d’une vague de changements lors de l’élection du Parti libéral du Québec, en 1960. La Révolution tranquille, comme on a appelé cette mutation sociale, a fleuri partout au Québec. Des groupes socialistes, notamment le Parti québécois, sont apparus dans toute la province, dont ils cherchaient à obtenir l’indépendance. Le Front de libération du Québec était un de ces groupes. Il avait pour objectif de parvenir à l’indépendance du Québec par tous les moyens. Conformément à son approche des plus radicales, le FLQ a célébré son inauguration, en février 1963, en jetant un cocktail Molotov dans une fenêtre de CKGM, une station de radio anglaise à Montréal. Pendant le reste des années soixante, le F...
La Citadelle et le Canada – de 1871 à aujourd’hui
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La Citadelle et le Canada – de 1871 à aujourd’hui

Les troupes canadiennes se sont installées à la Citadelle lors du retrait de la garnison britannique, en 1871, marquant ainsi le début de plus de 100 ans de présence militaire. Le fort, au début, devait être démoli, mais peu après, la Citadelle a été transformée en école d’artillerie pour la milice canadienne nouvellement formée. L’artillerie y est restée jusqu’en 1922. Le gouverneur général, Lord Dufferin, a persuadé les politiciens de ne pas démolir les vieux murs. Il a présenté de nouveaux plans de construction, incluant de nouvelles portes et une allée piétonnière entourant le vieux Québec. M. Dufferin a fortement insisté pour qu’une présence militaire soit maintenue à la Citadelle, présence qui y est encore assurée aujourd’hui. En 1872, il y a établi la deuxième résidence du gouver...
La construction des défenses de Québec – 1608 à 1871
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La construction des défenses de Québec – 1608 à 1871

L’ emplacement de Québec, fondée par Samuel de Champlain en 1608, était idéal pour la défense du point de vue de l’armée française en Nouvelle-France. Il était situé au bord du fleuve Saint-Laurent à côté d’un bastion naturel, le cap Diamant, et les Français se sont empressés d’en profiter. Les premières habitations ont été bâties la même année, et des fortifications temporaires ont été érigées peu après, surtout du côté ouest de la ville, où la protection naturelle faisait défaut. De nouvelles fortifications les ont remplacées au cours des 50 années qui ont suivi, mais elles n’ont jamais été très puissantes. Québec, dont la population s’élevait à 600 habitants en 1665, pendant les guerres iroquoises, est restée ainsi fortifiée jusqu’en 1690. Cette année-là, on entreprit la construc...
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La Bataille pour la Nouvelle-France

La France a cuirassé l’Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans, notamment la Nouvelle-France. La plus puissante de ses défenses était la forteresse de Louisbourg, à l’embouchure du Saint-Laurent. En 1756, Louis-Joseph de Montcalm a été nommé commandant des troupes françaises en Amérique du Nord, sous les ordres de Pierre de Rigaud de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France. Montcalm a aussitôt mené des attaques réussies contre les Britanniques au fort William Henry et au fort Carillion. En 1758, les Britanniques avaient pris Louisbourg, le fort Frontenac et le fort Duquesne. La Grande-Bretagne nomma le général Jeffery Amherst à la tête de l’armée allant à Montréal, et James Wolfe à la tête de celle qui irait à Québec. En juillet 1759, l’armée de Wolfe a essuyé une gros...
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La conscription: la question qui a déchiré le Canada

Au début de la Première Guerre mondiale, en aout 1914, des milliers de Canadiens, jeunes ou vieux, sont allés à l’entrainement au Camp Valcartier. Les volontaires étaient alors nombreux, et le Canada était prêt à montrer à la Grande-Bretagne, et au monde, qu’il représentait une force à ne pas sous-estimer. Le premier ministre, sir Robert Borden, avait promis au Canada qu’il n’y aurait pas de conscription. En 1916, le nombre de personnes qui se portaient volontaires pour le Corps canadien diminuait de plus en plus. Ceux qui restaient n’avaient guère de loyauté envers la Grande-Bretagne, et ils voyaient la guerre comme étant une guerre de la Grande-Bretagne, pas du Canada (beaucoup parmi ceux qui s’étaient engagés au début étaient sujets britanniques résidant au Canada). Beaucoup de gens pe...
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Léo Major : le Libérateur de Zwolle

Léo Major, né à New Bedford, au Massachusetts, en 1921 et sa famille ont déménagé à Montréal, au Québec, avant son premier anniversaire. En grandissant, il ne s’entendait pas très bien avec son père. Voulant prouver à ce dernier qu’il était quelqu’un de qui on pouvait être fier, Léo s’est enrôlé dans l’armée canadienne à l’été 1940, à l’âge de 19 ans. Ayant reçu une formation d’éclaireur et de tireur d’élite dans le Régiment de la Chaudière, M. Major a accompagné son régiment à l’étranger en 1941. Le Chaudière a débarqué à la plage Juno le jour J, et M. Major s’est immédiatement trouvé dans le feu de l’action. Au cours des combats intenses, il a réussi à capturer un véhicule blindé allemand plein de radios et dans lequel le code des Allemands a été trouvé. Cela donnait aux Alliés des rens...
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Le Régiment Royal de Montréal : une unité qui n’abandonne pas

Les origines du Régiment Royal de Montréal remontent au début de la Première Guerre mondiale. Trois régiments de miliciens de Montréal servent à la formation du 14e Bataillon, CEC, autorisé le 1er septembre 1914 pour prendre part à l’effort de guerre. Ils sont 983 hommes et 32 officiers qui quittent Montréal pour se rendre au camp d’entraînement de Valcartier, puis pour la Grande‑Bretagne les 27 et 29 septembre de la même année. Le Régiment arrive en Grande‑Bretagne en octobre, et il reçoit son premier honneur de bataille peu après, Ypres, pour sa résistance lors de la première utilisation du gaz moutarde par l’armée allemande. Ypres n’est que le premier des honneurs de guerre que le régiment reçoit pendant la guerre. Il fait partie intégrante des unités qui combattent en France et en F...
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Les héros de Montréal

L’été 1940 a été une période sombre en Europe. Les forces hitlériennes avaient traversé la plus grande partie de l’Europe de l’Est, occupaient la France et envisageaient d’envahir la Grande-Bretagne. Toutefois, avant de lancer une invasion de grande envergure contre la Grande-Bretagne, Hitler devait en contrôler l’espace aérien. La première vague d’attaques pour ce faire a débuté le 10 juillet 1940 et vu que la Grande-Bretagne refusait toute négociation avec l’Allemagne, Hitler a officiellement lancé l’opération Sea Lion le 16 juillet 1940. C’est à la bataille d’Angleterre que l’Aviation royale canadienne (ARC) a combattu pour la première fois de la Seconde Guerre mondiale, même s’il ne s’agissait pas d’une contribution de grande envergure. Le nombre de pilotes canadiens qui ont pris pa...