Author: admin

De la lumiere sur le chemin
Articles principaux

De la lumiere sur le chemin

En juillet 1942, une flottille de 13 U-boot passa des jours à traquer le convoi ON-115 en Atlantique Nord. Le piège devait se refermer les 2 et 3 aout, mais le mauvais temps compromit l’attaque des sous-marins. La situation n’en était pas moins tendue. Les sous-marins allemands coordonnaient leurs manœuvres par radio. De leur côté, les 12 bâtiments escortant le convoi de 41 navires marchands n’avaient pas de système « Huff-Duff » à bord, l’équipe-ment de radiogoniométrie haute fréquence abrégé en HF/DF, qui leur aurait servi à les localiser avec précision. Les Allemands se guidaient vers leur proie grâce à une technologie semblable ou en interceptant les signaux radio des navires des Alliés. Le groupe d’escorteurs du convoi était canadien et se composait des contretorpilleurs Saguenay ...
L’équipe C.-B.-Yn continue de dominer au cribbage
Articles principaux

L’équipe C.-B.-Yn continue de dominer au cribbage

Pour la sixième fois lors des huit derniers championnats nationaux de cribbage de la Légion royale canadienne, un duo originaire de Terre-Neuve représentant l’équipe C.-B.-Yn s’est emparé du titre chez les doubles à Cochrane, Alberta, en avril dernier. Barry Dillon, né à St. John’s, et Richard Falle, de Stephenville, T.-N.–L., ont tous deux déménagé en Colombie-Britannique dans les années 1980. Ces champions de la côte ouest, membres de la filiale Prince Edward de Victoria, ont obtenu leur tout dernier titre chez les doubles en empochant 17 manches sur 18. « Nous sommes accros au cribbage, et nous avons l’œil partout, c’est tout, répond M. Dillon quand on lui demande le secret du succès. Le cribbage, c’est notre drogue de prédilection. « Je parie que j’ai déjà joué au moins 3 000 ...
Articles principaux

Des héros de chez nous

Le retour du 22e Bataillon (canadien-français) à Québec en mai 1919 Pendant la Première Guerre mondiale, le célèbre 22e Bataillon (canadien- français) endossa la charge de représenter non seulement une ville ou une région, mais bel et bien l’ensemble du Canada français. Les célébrations du retour au pays organi-sées par la Ville de Québec en l’honneur du 22e en mai 1919 illustrèrent à quel point le Canada français s’identifiait avec le bataillon et se réjouissait de son état de service à l’étranger. Presque 800 hommes défilèrent triomphalement devant la foule en liesse qui avait envahi les rues là même où des émeutes anticons-cription les avaient agitées au printemps précédent. La réaction sans équivoque des habitants de Québec et de ses journaux à l’occasion du retour des hommes a...
Le legs de Curtiss
LE FRONT INTÉRIEUR

Le legs de Curtiss

« On m’a rapporté hier que l’apparition inattendue d’appareils du service aérien avait suscité un grand émoi. Nous n’avons eu aucune information sur leur ajout à la garnison. Je serais heureux d’en avoir, car la forteresse est dotée de défenses antiaériennes. Les demandes de renseignements de la population civile indiquent qu’elle s’attend à une annonce. » La lettre du 25 aout 1918 aux autorités navales de l’officier supérieur de la Citadelle d’Halifax  était claire : à moins d’un préavis indiquant qu’un aéronef allait survoler la ville, l’appareil pourrait être suspecté d’être un avion ennemi et être abattu. Les aéronefs qui avaient surpris la population civile et militaire d’Halifax étaient deux hydravions à coque Curtiss HS-2L de la United States Navy (USN). Ils étaient basés à Bak...
Terreur à Griffintown
Articles principaux

Terreur à Griffintown

  Durant la guerre, les Montréalais étaient habitués à lire des articles dans les journaux sur les raids destructeurs des alliés contre l’Allemagne, mais ils ne s’attendaient pas à ce qu’un avion s’écrase dans leur propre ville. Or, le 25 avril 1944, un gros Consolidated B-24 Liberator fabriqué aux États-Unis s’écrasa dans le quartier de Griffintown, à quelques rues au sud du centre-ville. Les cinq membres de l’équipage à bord périrent, et 10 civils furent tués au sol. Il y eut aussi des blessés graves. L’avion avait décollé à 10 h 24 de l’aéroport de Dorval, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de Montréal. Ouvert en septembre 1941, l’aéroport civil et militaire servait d’escale au Royal Air Force Ferry Command qui envoyait outre-mer les bombardiers construits aux États-Unis...
Adhésions en hausse et nouvelles initiatives
Nouvelles

Adhésions en hausse et nouvelles initiatives

Une vraie armée de bénévoles a aidé les anciens combattants, leur famille et leur collectivité partout au Canada en 2022. Grâce à leur dévouement, la Légion royale canadienne a pu surmonter les difficultés de la pandémie.  La fondation de la Légion est constituée de ses adhérents indéfectibles, et ses 250 000 membres ont encore permis à l’organisation d’accomplir de grandes choses. L’année dernière, le nombre d’adhérents a augmenté pour la première fois depuis plus de 30 ans. Plus de 35 000 membres nouveaux ou réintégrés ont été accueillis.  La mobilisation des membres, les relations publiques, les projets innovants et les efforts de défense d’intérêts ont soutenu les diverses réalisations au niveau national. Ce travail collectif a suscité l’intérêt du public et des médias, stimulé l’ess...
Jusqu’à l’effusion de sang?
Articles principaux

Jusqu’à l’effusion de sang?

Les émeutes anticonscription de 1917 à Montréal Plus de 10 600 victimes périrent le 9 avril 1917 lorsque le Corps canadien prit la crête de Vimy, des pertes insoutena-bles qui provoquèrent une crise politique et sociale au sein du pays. En mai, Robert Borden, premier ministre conservateur, annonça au Parlement la nécessité d’une conscription pour soutenir les forces outre-mer.  Il présenta la Loi sur le Service militaire de 1917 le 11 juin, dé-clenchant ainsi un débat national houleux et linguistiquement clivant. Les effets furent surtout ressentis à Montréal, qui devint à l’été 1917 un terrain de bataille. Presque tous les soirs, des milliers de Montréalais, en grande majorité francophones, agitaient leurs quartiers de la ville de manifestations contre la conscription.  Elles étaien...
Les ponts de caen
Articles principaux

Les ponts de caen

Certes, des monuments grandioses et de calmes cimetières soulignent les contributions de soldats canadiens aux deux guerres mondiales en Europe. Toutefois, les âmes avisées qui explorent le continent remarqueront aussi des traces plus subtiles de leurs passages. L’un de ces humbles signes se trouve en France, à Caen : c’est le pont George Gilbert Reynolds, qui enjambe la rive sud de l’Orne près du carrefour entre le cours Montalivet et la rue Rosa Parks. Ce pont qu’empruntent les tramways est situé dans cette ville portuaire de Normandie, à une vingtaine de kilomètres de la plage Juno Beach où débarquèrent 14 000 soldats canadiens le jour J. Il a été ainsi baptisé en l’honneur du capitaine Reynolds, commandant en second de la 23e Compagnie de campagne du Corps du génie royal du Canada (...
59e Congrès du Québec
Éditorial

59e Congrès du Québec

Distinctions, anciens combattants et langage au menu de la journée Le 59e Congrès de la direction de la division du Québec se voulait efficace. La réunion était prévue sur une journée en raison de divers problèmes de logistique causés par la pandémie. Le 24 septembre 2022, plus de 150 membres de toute la province se sont retrouvés à la filiale St-Eustache de Deux-Montagnes, dans la banlieue de Montréal, où ils ont examiné et voté des motions, écouté des rapports de comité et élu une nouvelle équipe de direction. Les discussions ont principalement porté sur les distinctions et les anciens combattants, avec un petit débat sur le bilinguisme. Il n’y a eu ni cérémonie d’ouverture ni défilé.  Après un moment de silence à la mémoire d’anciens combattants, de membres de la Légion et de la re...
Aide financière pour les anciens combattants du Commonwealth
Articles principaux

Aide financière pour les anciens combattants du Commonwealth

Selon un récent rapport de Statistique Canada, les revenus des ainés augmentent moins vite que ceux des gens de moins de 65 ans. Nombreux sont ceux qui peinent à faire face à leurs dépenses mensuelles de base alors que l’inflation est au plus haut. Ceci est particulièrement vrai pour les immigrants, car le Régime de pensions du Canada ne tient pas compte de leurs années de travail à l’étranger. En outre, les anciens combattants du Commonwealth ne sont pas admissibles aux mêmes avantages que ceux qui ont servi dans les Forces armées canadiennes.    La Légion royale canadienne travaille avec la Ligue royale des anciens combattants du Commonwealth (LRACC) pour apporter de l’aide financière aux anciens combattants qui ont servi l’Empire britannique ou le Commonwealth et qui habitent actuellem...