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Un camp surgit
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Un camp surgit

DÈS LA DÉCLARATION DE GUERRE EN 1914, DES MILLIERS DE VOLONTAIRES CONVERGÈRENT VERS UN VILLAGE DE TENTES POUR RECEVOIR UNE FORMATION DE BASE La Grande-Bretagne déclara la guerre à l’Allemagne le 4 aout 1914, et le Canada commença immédiatement à se préparer à l’inévitable. Westminster demanda un premier contingent de 25 000 soldats. Le Canada en envoya 30 617, mobilisés par le ministre de la Milice et de la Défense, Sam Hughes. Sauf au Québec, il n’était pas nécessaire de faire beaucoup pour convaincre les recrues. Le Canada était un dominion très jeune à l’époque. Les liens avec la « mère patrie » étaient étroits. Presque la moitié des Canadiens qui servirent étaient nés en Grande-Bretagne. Beaucoup d’entre eux avaient une idée roman-tique de la guerre. Ils submergèrent les bureaux d...
Est-il temps de réévaluer vos prestations?
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Est-il temps de réévaluer vos prestations?

Il y a du progrès chaque jour alors que de plus en plus de gens se font vacciner. La vaccination est une arme puissante dans la lutte contre la COVID-19, et lorsqu’on y ajoute les dispositions liées à la santé publique et les pratiques de prévention personnelles, son impact est encore plus fort.  Les restrictions sont levées à mesure que le nombre de vaccinations augmente et que celui des cas diminue. Vu la suppression de ces mesures, l’heure est venue pour vous de revoir les prestations d’invalidité relatives aux réévaluations et à l’admissibilité partielle. Réévaluation Si vous êtes bénéficiaire d’une pension d’invalidité, d’une indemnité d’invalidité ou d’une indemnité pour douleur et souffrance liées à votre service, vous pouvez demander une réévaluation si vous pensez que votre i...
Pour la patrie
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Pour la patrie

Au moins 200 francophones servirent à la guerre d’Afrique du Sud La première guerre à laquelle le Canada a pris part à l’étranger est celle d’Afrique du Sud (1899-1902).  La guerre avait été causée par la rivalité économique et l’antagonisme culturel entre les Britanniques, enracinés dans les colonies du Natal et du cap de Bonne Espérance, et les descendants des colons néerlandais dans les petites républiques de l’État libre d’Orange et du Transvaal.  La guerre éclata le 11 octobre 1899, et le vaste Empire britannique fit appel à ses colonies autonomes, dont le Canada. Le premier ministre d’alors, Wilfrid Laurier, y vit une menace pour l’unité nationale à cause de la pression constante de la presse et de la population pro-impérialiste anglophones qui l’enjoignaient à appuyer la Grand...
Une journée monumentale
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Une journée monumentale

Le 26 juillet 1936, 3 000 vétérans de la bataille assistèrent à l’inauguration du Mémorial national du Canada à Vimy, en France 26 juillet 1936, 11 ans et 1,5 million de dollars après le début de la construction, 100 000 personnes se rassemblèrent sur les pentes de la crête de Vimy, en France, pour assister à l’inauguration d’un des monuments commémoratifs de guerre les plus saisissants d’Europe. L’imposant Mémorial national du Canada à Vimy fut conçu par le Torontois Walter Allward en l’honneur des plus de 11 285 Canadiens morts au combat en France pendant la Grande Guerre, et dont on ne connait pas le lieu du dernier repos. Il se dresse au point culminant de la crête où, selon certains, le pays est né. Ce monument pour la paix tient la vedette de l’ancien champ de bataille, devenu u...
A-t-on sacrifié le Newfoundland Regiment à Beaumont-Hamel?
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A-t-on sacrifié le Newfoundland Regiment à Beaumont-Hamel?

John Boileau dit que OUI C'est une bataille  qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Il n’y avait aucune logique militaire pour que les Britanniques lancent une attaque à la Somme, endroit sans importance sur le plan militaire. Ils n’étaient pas prêts à un assaut massif cet été-là, et ils auraient préféré attendre jusqu’à l’automne. Le terrain favorisait la défense, particulièrement bien préparée. Les soldats britanniques étaient en majorité des volontaires inexpérimentés. Le soutien de leur artillerie était inadéquat, et il s’avança trop tôt. La détonation de mines peu avant l’heure H avertit les Allemands et leur donna le temps de prendre les armes. Le premier assaut fut lancé à 7 h 30, et la défense pouvait alors bien voir les attaquants. Il y eut un nombre sidérant de victimes, 30 0...
Enterrer la hache de guerre
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Enterrer la hache de guerre

En 1701, la Grande Paix de Montréal rassembla 39 Premières Nations  L’un des moments les plus importants de l’histoire canadienne eut lieu à Montréal le 4 aout 1701.  Ce jour-là, des représentants de 39 Premières Nations se joignirent au gouverneur de la Nouvelle-France, Louis-Hector de Callière, pour signer la Grande Paix de Montréal. Elle mettait fin à la guerre atroce que la Nouvelle-France et ses alliés autochtones menaient contre la Ligue des Iroquois (haudenosaunee), et de fait, normalisait les relations commerciales, l’exploration et la colonisation. Entre 1696 et 1700, la France et ses Premières Nations alliées avaient mené plusieurs expéditions militaires dévastatrices contre les Iroquois, détruisant villages et vivres. Les Iroquois, confrontés à une diminution de leur puissa...
Reprendre de la hauteur
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Reprendre de la hauteur

La première attaque planifiée par les Canadiens pendant la guerre fut celle du mont Sorrel, en Belgique, en juin 1916 Vers la fin du mois de mai 1916, il devint évident que les Allemands planifiaient une attaque du côté est du saillant d’Ypres, en Belgique, où se trouvait le Corps canadien. Les hauteurs s’étendaient sur un peu plus de deux kilomètres, du mont Sorrel au sud en passant par les collines 61 et 62 (Tor Top [cime de la butte rocheuse, NDT]) jusqu’au bois du Sanctuaire au nord, et elles permettaient d’observer les arrières des Allemands. La crête de l’Observatoire allait d’est en ouest sur un kilomètre, du Tor Top jusqu’au milieu du saillant. Si les Allemands réussissaient à prendre ce territoire, ils pourraient dominer le saillant et obliger le Corps canadien à l’abandonner....
Les photos de guerre colorisées sont-elles fidèles à l’Histoire?
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Les photos de guerre colorisées sont-elles fidèles à l’Histoire?

Ed Storey dit que NON Le Canada a la chance de disposer d’une collection de milliers de photos d’archives prises en temps de guerre. Ces clichés ont immortalisé l’armée du pays de la guerre d’Afrique du Sud (1899-1902) à la guerre d’Afghanistan (2001-2014). En effet, jusqu’à l’avènement de la photographie en 1820, les gens ne connaissaient la guerre que par des imprimés colorés très imaginatifs.   Roger Fenton, avocat britannique et amateur de photographie, fut le premier photographe de guerre. Il a documenté la guerre de Crimée (1853-1856). Ce nouveau média était tellement formidable qu’à peine quelques années plus tard, pendant la guerre civile américaine (1861-1865), plus de 3 000 photographes immortalisèrent la période en noir et blanc. Les photographes devaient prendre en compt...
La troisième cloche
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La troisième cloche

Des liens solides perdurent entre Halifax, St. John’s et Londonderry, le triangle qu’avaient dessiné les escortes de convoi pendant la bataille de l’Atlantique Trois ports au Canada et en Irlande du Nord partageaient un même objectif pendant la Seconde Guerre mondiale : ils accueillaient des centaines de convois transportant des soldats et des millions de tonnes de nourriture, de matières premières et de matériel de guerre pour appuyer la Grande-Bretagne assiégée. Aujourd’hui, Halifax, St. John’s et Londonderry s’unissent pour commémorer les milliers de membres du personnel allié, dont presque 2 000 de la Marine royale canadienne, 1 600 de la marine marchande canadienne et 850 aviateurs, qui furent tués en protégeant des convois pendant la bataille de l’Atlantique. Des vétérans des ma...
Beaucoup de courage
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Beaucoup de courage

Jour J : Le Régiment de la Chaudière débarque dans la tourmente  Comme ce fut le cas pour tant d’autres régiments canadiens, le jour J couta très cher au Régiment de la Chaudière lorsqu’il débarqua le 6 juin 1944 à Juno Beach, une plage française de Bernières-sur-Mer. Le régiment avait été mobilisé en 1939 et envoyé en Grande-Bretagne en juillet 1941, où il s’était entrainé pendant trois ans. Bon nombre de ses recrues, souvent des agriculteurs ou des bucherons, venaient de la région accidentée de l’est du Québec, notamment du Bas-Saint-Laurent. La formation était l’un des bataillons de fantassins qui constituaient la 8e Brigade de la 3e Division d’infanterie canadienne. Le lieutenant D. Paré, gravement blessé, aida les survivants à gagner le rivage. Le Régiment de la Chaudière,...