Author: John Boileau

Le Canada a-t-il fait une erreur en décidant de défendre Hong Kong?
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Le Canada a-t-il fait une erreur en décidant de défendre Hong Kong?

Richard Foot dit que NON Le Canada a-t-il eu tort d’envoyer des soldats à Hong Kong en 1941? Si l’on répond à la question avec le recul historique, oui, c’est indéniable. Par contre, si l’on se replace au Canada en 1941, que l’on tient compte des pressions et des attitudes dominantes de cette année exceptionnelle, le choix d’engager des troupes s’explique. Le gouvernement de King était confronté à une pression grandissante, celle de contribuer davantage.  Le Canada était en guerre depuis deux ans à l’automne 1941. Mais, le premier ministre Mackenzie King et son cabinet peinaient encore à décider du rôle que le pays devait jouer. Le Canada français montrait peu d’enthousiasme face à l’effort de guerre, les souvenirs de la conscription de 1917 divisaient encore les Canadiens, et King ...
A-t-on sacrifié le Newfoundland Regiment à Beaumont-Hamel?
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A-t-on sacrifié le Newfoundland Regiment à Beaumont-Hamel?

John Boileau dit que OUI C'est une bataille  qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Il n’y avait aucune logique militaire pour que les Britanniques lancent une attaque à la Somme, endroit sans importance sur le plan militaire. Ils n’étaient pas prêts à un assaut massif cet été-là, et ils auraient préféré attendre jusqu’à l’automne. Le terrain favorisait la défense, particulièrement bien préparée. Les soldats britanniques étaient en majorité des volontaires inexpérimentés. Le soutien de leur artillerie était inadéquat, et il s’avança trop tôt. La détonation de mines peu avant l’heure H avertit les Allemands et leur donna le temps de prendre les armes. Le premier assaut fut lancé à 7 h 30, et la défense pouvait alors bien voir les attaquants. Il y eut un nombre sidérant de victimes, 30 0...
« Ils ne passeront pas! »
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« Ils ne passeront pas! »

À la bataille de Verdun en 1916, ce cri de ralliement d’un général français exhorta son armée à tenir bon Ce commentaire d’un aviateur allié survolant le champ de bataille à Verdun, en France, décrit parfaitement les ravages causés par un des plus lourds barrages d’artillerie qui ait existé. Et ce n’était pas fini. Verdun mena directement à la bataille de la Somme, où les Canadiens combattirent pendant plus de deux mois. La bataille de Verdun, qui eut lieu du 21 février au 18 décembre 1916, fut l’une des plus longues de la Grande Guerre : deux fois plus longue que la bataille de la Somme et plus de trois fois plus longue que celle de Passendale. Selon certaines estimations, il y eut 750 000 victimes françaises et allemandes — dont près de 300 000 morts. C’est un peu moins qu’à l...
Les Chenilles à Courcelette
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Les Chenilles à Courcelette

Dans l’esprit de beaucoup de gens, la Première Guerre mondiale se caractérisait par un front essentiellement statique qui s’étendait de la mer du Nord à la frontière suisse, et où l’on utilisait constamment des mitrailleuses, des barbelés, des tranchées et de l’artillerie. Ils rajoutent à cela une indigence d’idées. La guerre apporta pourtant plusieurs innovations matérielles et techniques. Il y eut les premières utilisations de l’avion, du char, de l’artillerie de longue portée, du barrage roulant, de la communication sans fil et du lance-flamme. Une nouvelle technique et une nouvelle arme furent utilisées pour la première fois au cours de la célèbre bataille de la Somme. Et les soldats canadiens faisaient partie de ceux qui s’en servirent.   Les circonstances de la batai...
ÉMEUTE RUE BARRINGTON!
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ÉMEUTE RUE BARRINGTON!

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la population d’Halifax a explosé avec l’arrivée de dizaines de milliers de membres de l’armée, de la marine et de l’aviation, sans oublier les marins marchands, les travailleurs civils et leurs familles. Les nouveaux venus étaient en concurrence avec la population locale pour obtenir des produits, des services, et se loger, car on manquait de tout pendant la guerre. Des propriétaires peu scrupuleux louaient au prix fort de minuscules surfaces à peine habitables où les toilettes, la salle de bain et la cuisine, si de telles commodités existaient, étaient généralement communes. Les marins et les civils souffraient aussi du peu de services à leur disposition dans la ville portuaire et de l’accès limité à ceux-ci. « La ville était véritablement surpeupl...
Orgueil et préjugés au front
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Orgueil et préjugés au front

Après une pression considérable par des Noirs et leurs partisans blancs, le Canada a formé un bataillon de Noirs, mais ils devaient se battre avec des pelles, pas avec des fusils. « J’AI LA CHANCE d’avoir d’excellentes recrues, et je pensais qu’il serait injuste pour ces hommes de les obliger à se mêler à des nègres. » Le lieutenant-colonel George Fowler, commandant du 104e Bataillon, a écrit ces mots dans l’espoir de faire retirer 20 soldats « de couleur » de son unité. Malgré la politique officielle du gouvernement canadien qui déclarait clairement qu’on pouvait accepter des volontaires noirs, les bureaux de recrutement les refusaient souvent. Toutefois, environ 1 500 Noirs ont réussi à s’enrôler dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC). Après deux ans de pression exercée par...
Honneurs de guerre des forces canadiennes
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Honneurs de guerre des forces canadiennes

Partie spéciale : nouveaux honneurs de bataille de la guerre de 1812 Dans la partie 1 de la présente série (janvier/février 2008), nous avons décrit les honneurs de bataille attribués lors de la guerre de 1812. Tandis que les britanniques ont créé cinq honneurs de guerre, ils ont négligé de nombreuses batailles, surtout parmi celles qui ont eu lieu au Canada, et ils n’ont pas décerné d’honneur de théâtre. En outre, il n’y a que trois unités canadiennes qui ont été inscrites au drapeau. Après plusieurs années d’agitation, notamment parmi les historiens militaires, cette omission a enfin été corrigée. Bien qu’on ait fermement résisté dans certains milieux, six nouveaux honneurs de bataille et un honneur de théâtre pour la guerre de 1812 ont été annoncés en 2012 par le gouvernement du...
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MASSACRE À LA SOMME

Le 1er juillet 1916, une armée britannique composée surtout de volontaires attaqua une force allemande bien entrainée et retranchée. Ce fut le jour le plus sombre de l’histoire militaire britannique. À la fin, il y avait eu plus de victimes que n’importe quel autre jour avant ou après : 30 000 pendant la première heure et 28 000 autres avant la tombée de la nuit. L’expression toute simple « le premier jour à la Somme » est depuis une expression représentant les horreurs de la Première Guerre mondiale. La vallée de la Somme était l’endroit par excellence où ne pas lancer d’attaque pour les armées britannique et française. Depuis la source au nord-est de St-Quentin, en passant par Péronne et Amiens, et jusqu’à la mer, la vallée, étonnamment, n’avait guère d’importance sur le plan mili...
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Les morts de Grosse Île

Un grand nombre de personnes à la recherche d'une vie meilleure immigrent au Canada durant le 19e siècle. La plus grande partie l'ont trouvée. Mais pour certains, le voyage vers un nouveau début s'est terminé de manière brusque. Des milliers sont morts peu de temps après avoir quitté le pays natal, soit dans des bateaux bondés, soit dans des postes de quarantaine sordides. La cause de la plupart des morts était la maladie, surtout les grands niveleurs que sont le choléra et le typhus. Aujourd'hui, la paix et la beauté d'une petite île située au milieu du fleuve St-Laurent, près de Québec, jurent avec la grande tragédie qui ...