A-t-on eu raison d’accorder le passage libre jusqu’à Cuba aux ravisseurs de James Cross?
D'Arcy Jenish dit que OUI
Aux premières heures du matin, le 3 décembre 1970, des dizaines de policiers et de soldats armés jusqu’aux dents ont encerclé une maison modeste à Montréal-Nord où, pendant près de deux mois, le diplomate britannique James Cross avait été tenu en otage par une bande de soi-disant révolutionnaires qui formaient une cellule du Front de libération du Québec.
Ils ont opté pour une façon raisonnable de mener la crise de l'enlèvement à une conclusion pacificque.
Leur situation était désespérée, mais les kidnappeurs demeuraient réfractaires. Ils ont averti les autorités par un communiqué écrit à la main que si la police tentait de prendre leur planque d’assaut avec des fusils ou du gaz lacrymogène, Cross serait le premier à mourir. Et ils avaient deux carabines de...