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Une artiste lève le voile sur les blessures cachées de la guerre
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Une artiste lève le voile sur les blessures cachées de la guerre

Anggun Rabu, âgée de 16 ans, a remarqué quelque chose en regardant les affiches commémoratives concernant les anciens combattants canadiens : les blessés y étaient le plus souvent victimes de lésions physiques. Rabu, élève de 12e année à Abbotsford, C.-B., qui peint depuis l’âge de neuf ans, a donné le thème de santé mentale et trouble de stress posttraumatique à son affiche. Le résultat convaincant de ses efforts, portrait disloqué d’un vétéran de la marine et de ses souvenirs, a remporté la première place dans la catégorie séniore des affiches en couleurs aux concours littéraires et d’affiches de la Légion royale canadienne. « Not all war wounds are visible » (Les blessures de guerre ne sont pas toutes visibles, NDT), est-il écrit dans l’œuvre qui, selon sa créatrice, vise à fai...
A-t-on eu raison d’accorder le passage libre jusqu’à Cuba aux ravisseurs de James Cross?
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A-t-on eu raison d’accorder le passage libre jusqu’à Cuba aux ravisseurs de James Cross?

D'Arcy Jenish dit que OUI Aux premières heures du matin, le 3 décembre 1970, des dizaines de policiers et de soldats armés jusqu’aux dents ont encerclé une maison modeste à Montréal-Nord où, pendant près de deux mois, le diplomate britannique James Cross avait été tenu en otage par une bande de soi-disant révolutionnaires qui formaient une cellule du Front de libération du Québec.   Ils ont opté pour une façon raisonnable de mener la crise de l'enlèvement à une conclusion pacificque. Leur situation était désespérée, mais les kidnappeurs demeuraient réfractaires. Ils ont averti les autorités par un communiqué écrit à la main que si la police tentait de prendre leur planque d’assaut avec des fusils ou du gaz lacrymogène, Cross serait le premier à mourir. Et ils avaient deux carabines de...
L’unité de neutralisation d’explosifs
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L’unité de neutralisation d’explosifs

  Robert Côté de Montréal doit sa vie à cette pince coupe-fil (ci-dessus) de 3,95 $ achetée chez un quincailler en 1963. Il l’a utilisée pour désamorcer des dizaines de bombes pendant la campagne de terreur de sept ans du Front de libération du Québec. Côté, chef de l’escouade anti-bombes de la police de Montréal à la retraite, estime que les spécialistes ont désamorcé ou fait exploser environ un tiers des bombes du FLQ (ou qu’elles ont fait défaut). Mais « il y a 200 bombes qui ont explosé », nous dit Xavier Gélinas, conservateur d’histoire politique du Musée canadien de l’histoire. À Montréal, dans les années 1960, nous avions toujours les bombes à l’esprit; tout le temps. » Le FLQ employait la violence pour parvenir à la réforme politique et sociale : vols à main armée,...
Solliciter l’aide de la Ligne d’information pour les familles
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Solliciter l’aide de la Ligne d’information pour les familles

John, un ancien combattant, a été membre actif des Forces armées canadiennes pendant 12 ans et a été libéré pour raisons médicales il y a environ un mois. À sa libération des FAC, il se sentait un peu comme en vacances. Après environ trois semaines, il est devenu maussade et s’est mis à crier plus souvent après sa femme, Suzanne. John manquait de patience et était souvent en colère. Suzanne a fini par se demander s’il commençait à ressentir les effets de son départ des FAC. Elle avait l’impression qu’il était tout le temps sous ses pieds. Il semblait critiquer tout ce qu’elle faisait. Et puis, hier, ce fut l’éruption. Cela a commencé par presque rien, puis a dégénéré en une violente dispute. Elle a pris fin lorsque Suzanne a crié à John qu’il était insupportable et qu’il devrait appe...
La tombe du Soldat inconnu a 20 ans
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La tombe du Soldat inconnu a 20 ans

Il y a plus de 20 ans, la Légion royale canadienne a décidé de rendre hommage aux plus de 115 000 Canadiens qui avaient fait le sacrifice ultime aux deux guerres mondiales, en Corée, en Afrique du Sud ou en Afghanistan. L’initiative a mené à une cérémonie en France, où les restes d’un soldat canadien inconnu mort en 1917, à la crête de Vimy, ont été exhumés. Le 28 mai 2000, les restes ont été exposés solennellement dans le Hall d’honneur, au Parlement, puis ils ont été inhumés à l’ombre du Monument commémoratif de guerre du Canada pour y résider à jamais dans l’anonymat. Depuis presque 20 ans, la tombe du Soldat inconnu est un point de convergence où, exaltés par les sacrifices des Canadiens, des milliers déposent leur coquelicot à la fin des cérémonies annuelles du jour du Souvenir....
Un Lieu Sacré
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Un Lieu Sacré

Il y a 20 ans que les restes d’un soldat inconnu mort à la crête de Vimy, en France, lors de la Première Guerre mondiale ont été inhumés dans la Tombe du Soldat inconnu à Ottawa. Un hommage semblable a été rendu dans d’autres pays : la Tomb of the Unknown Soldier (tombe du soldat inconnu) de la Grande-Bretagne est à l’abbaye de Westminster, à Londres; le tombeau du Soldat inconnu de la France se trouve en dessous de l’Arc de Triomphe, à Paris; le Tomb of the Unknown Soldier des États-Unis est un monument situé dans le cimetière national d’Arlington, en Virginie. Le tombeau à Ottawa avait été proposé par la Légion royale canadienne comme projet du millénaire. Le gouvernement fédéral ayant accepté le plan proposé pour la première fois en 1996, de grands efforts furent entrepris, auxque...
Décisions du CEN
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Décisions du CEN

Lors de sa vidéoconférence, les 6 et 7 juin, le Conseil exécutif national a adopté plusieurs motions importantes et s’est penché sur les répercussions de la COVID-19 sur la Légion royale canadienne au cours des prochains mois. Le thème de l’impact de la pandémie a été exploré à maintes reprises pendant la réunion : risque de faillite pour certaines filiales et mesures pour les soutenir; impact sur les cotisations des membres et des ventes d’approvisionnement; incertitude sur quand, ou même si, les évènements prévus à la Légion et dans la collectivité globale des anciens combattants se dérouleront.  En avril, le CEN a annoncé qu’il allait débloquer les réserves nationales à concurrence de 3 millions $ pour aider les filiales peinant à cause du coronavirus. Environ 1,35 million $ en fo...
La ville du sommet
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La ville du sommet

La première Conférence de Québec, nom de code Quadrant, fut une conférence au sommet pendant la Seconde Guerre mondiale à laquelle assistèrent le président américain, Franklin Delano Roosevelt, le premier ministre britannique, Winston Churchill, ainsi que leurs chefs d’état-major, hauts diplomates et conseillers. La conférence eut lieu du 17 au 24 aout 1943 à la Citadelle et à l’hôtel Château Frontenac qui avait été réquisitionné pour l’occasion. C’est Roosevelt qui avait suggéré le lieu de la conférence, pour le plus grand bonheur des habitants de la ville et de la presse canadienne. La police militaire, la GRC, des avions survolant les alentours et des batte-ries antiaériennes installées sur les plaines d’Abraham assuraient la protection du site. Ces éminents politiciens et solda...
Le dernier des biplans
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Le dernier des biplans

En cette année 1939, la Canadian Car and Foundry Company (Can-Car) venait de prouver que le nouveau chasseur-bombardier FDB-1 pou-vait atteindre un plafond plus haut qu’un Hurricane ou un Spitfire.    Après le vol, un pilote d’essai de l’ARC vanta sa maniabilité qui, selon lui, était comparable à celle des chasseurs contemporains. Michael Gregor, ingénieur en aéronautique, avait convaincu la direction de la société montréalaise Can-Car de l’embaucher pour créer un nouveau chasseur-bombardier très maniable dans son installation de Fort William, en Ontario (la ville fait désormais partie de Thunder Bay). M. Gregor proposait une conception radicalement différente en cette époque où les monoplans faisaient fureur. Il croyait dur comme fer au biplan, dont il voulait augmenter le potentiel. ...