Des esprits en conflit: Blessures de stress opérationnel
Le sergent Shawn Clarke sait à quel point les Forces canadiennes ont progressé au chapitre des traumatismes de stress opérationnel. S’il s’était connu il y a 10 ans tel qu’il est aujourd’hui — un vétéran de la guerre d’Afghanistan souffrant du trouble de stress post-traumatique — il se serait dit « arrête de te plaindre, espèce de lavette! C’est ce que j’aurais dit à un gars comme moi. »
Mais les choses ont changé en dix ans, presque du tout au tout.
Clarke fait partie d’un nombre croissant de militaires et d’anciens combattants qui récupèrent après un traumatisme de stress opérationnel (TSO) et, comme beaucoup d’entre eux, il n’a pas peur de défier les gens — même les hauts gradés — qui n’ont pas de tact ou de respect pour ceux qui souffrent d’un TSO. « Si j’entends un commentai...