Un partenaire coloré adhère au Programme de bénéfices pour membres

Les bonnes nouvelles se succèdent. Encore une fois, la Légion royale canadienne est fière de présenter un nouveau partenaire du Programme de bénéfices pour membres (PBM). ICI Paints et les magasins Bétonel, leader canadien des peintures décoratives, offrent 25 p. 100 de rabais aux membres de la Légion dans les magasins ICI Paints et Bétonel (anciennement Color Your World) à travers le Canada. Les légionnaires n’auront qu’à présenter leur carte de membre et mentionner le numéro de compte 2834448-7 au commis du magasin où ils achètent leur peinture pour tirer profit de ce rabais formidable.

ICI Paints et Bétonel offrent une ligne complète de produits de peinture à valeur ajoutée dans leurs 210 magasins, dont les marques Dulux, Glidden et Bétonel. ICI Paints est une division de AkzoNobel, qui emploie presque 1 800 personnes au pays au service des marchés du consommateur et du professionnel de la rénovation et de la construction. Pour plus de renseignements, allez à la page 6.

La Légion s’efforce de rendre ce programme mutuellement bénéfique à ses membres et à chaque partenaire du programme de BPM. Les partenaires comme MBNA MasterCard ont grandement contribué à la Légion alors que d’autres, comme Travelodge, Philips Lifeline Canada et Relocation Canada n’offrent des bénéfices qu’aux membres. Pour démontrer son engagement, Medipac Travel Insurance partage son appui avec la filiale du membre de la Légion qui achète de l’assurance chez elle et, maintenant, ICI Paints fait aussi partie du programme. Son rabais de 25 p. 100 entraine de grandes économies pour les membres ainsi que pour les filiales.

La LRC travaille dur pour bâtir un programme diversifié et vigoureux pour tous ses membres et aujourd’hui le PBM a une valeur suffisante pour compenser les frais d’adhésion à la Légion. Le PBM ne peut que s’améliorer avec votre appui, et tout le monde y gagne.

Chère maman, de « Quelque part » en France

On ne sait trop comment, on l’a trouvé dans un fossé le long de ce qui était une section d’autoroute nouvellement construite : l’autoroute ontarienne 401. C’était en 1967 et le paquet contenait 172 cartes postales écrites à sa petite amie, pendant la Première Guerre mondiale, par un jeune simple soldat canadien. Personne ne sait comment les cartes se sont trouvées là. Elles sont peut-être tombées — par accident — d’un camion ou d’une remorque. Heureusement que quelqu’un l’a remarqué et a décidé d’aller voir ce que c’était. Aujourd’hui, les cartes sont conservées en sécurité, au Musée canadien de la guerre.

La valeur des lettres et autres documents personnels du temps de la guerre est incalculable, et l’histoire intarissable qu’est le Canada dépend sérieusement de la manière dont de tels documents historiques sont conservés. À ce propos, c’est la profondeur de la compréhension des gens concernant l’importance de ce qu’ils trouvent que tout commence; dans une vieille boite de chaussures, au grenier… Journaux, lettres, cartes postales, vieilles photos, livres de paie, documents d’enrôlement, médailles, souvenirs : tous révèlent quelque chose de personnel à propos des hommes et des femmes qui ont servi. Ils sont partie intégrante du passé de notre patrie, et de son avenir; ils font partie de notre expérience commune et de notre caractère vital.

Il est plus difficile chaque jour de reconnaitre leur valeur, car nous sommes nombreux qui sommes fort éloignés des temps et des lieux que connaissaient nos grands-parents et nos arrière-grands-parents. Les gens qui ne connaissent presque rien des guerres mondiales et de la guerre de Corée peuvent — sans y penser — jeter à la poubelle une partie importante de l’histoire de famille.

Les documents qui sont sauvegardés — ceux qui sont gardés minutieusement et transférés parmi les branches des arbres généalogiques qui s’étalent ou emballés et envoyés à un musée ou à une archive — survivent habituellement grâce à des gens qui sont conscients non seulement de l’importance du souvenir, mais du besoin de sauvegarder l’histoire telle que l’ont écrite les participants de la guerre. Bien entendu, pour en arriver là il faut que la société comprenne l’importance d’enseigner l’histoire et de transmettre les histoires personnelles qui s’y rapportent.

Dans ce numéro-ci, nous présentons une collection de lettres des temps des guerres, de la Grande Guerre à la guerre d’Afghanistan (non traduit). C’est une tranche relativement infime de ce qui se trouve au Musée canadien de la guerre et aux musées, archives et sites Web du pays. C’est typique des collections perdues, ou qu’on n’a pas encore découvertes parce qu’elles sont encore rangées dans les greniers et les sous-sols où elles attendent leur sort.

Là-dessus, nous encourageons nos lecteurs à maintenir la tradition en utili­sant les cartes postales déjà adressées qui se trouvent dans ces pages. On ne saurait nier que les soldats canadiens en service à Kandahar (Afghanistan) apprécieront les souhaits chaleureux du front intérieur, surtout en ce temps-ci de l’année.

La voix d’une génération

Les écrits de Douglas Fisher sont la voix de sa génération. Son point de vue sur les gens et la politique du Canada était le point de départ de sa chronique, intitu­lée Between Ourselves (entre nous), que nous avons publiée de 1975 à 2005. C’est avec regret que nous rapportons son décès, lequel a eu lieu, en septembre, à l’âge de 89 ans (non traduit).

Sa chronique concernait principalement la politique de son temps ou quelque nouvelle perception de notre passé à laquelle il venait d’être sujet en lisant un des nombreux livres qu’il consultait chaque année. Douglas Fisher était surtout la voix des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. La guerre l’a formé de bien des façons. Il avait ressenti le patriotisme qui pousse un jeune homme à s’engager dans les 12th Manitoba Dragoons, et la discipline du soldat. Pendant la guerre, il a vu les horreurs du combat et le gaspillage que l’occupation cause.

Après la guerre, il a tiré profit des avantages offerts aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui a permis d’aller à l’université et puis ensuite de devenir enseignant ainsi que bibliothécaire au Nord-Ouest de l’Ontario. Ces avantages existaient parce que les vétérans de la Première Guerre mondiale avaient fait pression pour les obtenir, par l’entremise d’organisations comme la Légion royale canadienne. Désireux de faire sa part pour améliorer la vie des Canadiens, Fisher a servi à la Chambre des communes en tant que député, entre 1957 et 1965.

Quand il s’est mis à écrire à temps plein, il argumentait encore en faveur de meilleurs avantages pour les citoyens, l’unification du pays et du sens commun chez nos élus.

Sa génération a changé ce pays et a produit les enfants du baby boom. C’est parce qu’il pouvait refléter cette génération qu’il a trouvé un écho chez nos lecteurs.

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