Un an après que deux soldats canadiens ont été tués lors d’attaques inspirées par l’EIIS, Ottawa a fait une pause en souvenir d’eux lors d’une commémoration courte et sobre au Monument aux morts.
Le temps était frais et nuageux, le 22 octobre, quand des milliers de personnes se sont assemblées autour du monument en signe de respect envers l’adjudant Patrice Vincent
et le caporal Nathan Cirillo.
Il y a eu un salut de 21 coups de fusil et un défilé aérien de quatre avions de chasse CF-18. Le premier ministre Stephen Harper et le premier ministre désigné Justin Trudeau étaient côte à côte pour déposer une couronne.
Le gouverneur général, David Johnston, a lui aussi déposé une couronne et prononcé un bref discours. « Un an a passé. Nous avons toujours du chagrin. Nous continuons de guérir, a-t-il dit. Aux familles, aux amis, aux êtres chers de l’adjudant Patrice Vincent et du caporal Nathan Cirillo : mes pensées vous accompagnent en ce pénible anniversaire. »
Si l’évènement avait un thème, c’était d’affirmer que, même alors que nous nous souvenons d’eux et de leur sacrifice, la tentative de répandre la terreur parmi les Canadiens a échoué, et qu’elle échouerait toujours. « Bien des gens disaient que le Canada avait changé à jamais en octobre dernier. Je ne crois pas que le Canada ait changé à jamais, a dit M. Johnston à la foule. Les Canadiens continuent de défendre les valeurs démocratiques que sont la tolérance, la diversité, l’égalité, l’équité et l’état de droit, c’est-à-dire la recherche incessante de la justice. »
M. Trudeau a fait écho au gouverneur général en parlant de ce que la journée de commémoration signifiait pour les Canadiens. « Nous ne permettrons pas aux menaces de nous changer, et nous ne nous soumettrons pas à ceux qui essaient d’ébranler nos valeurs et notre mode de vie, a-t-il dit. Les Canadiens sont bienveillants et généreux, ils ont une attitude ouverte et sont optimistes. Le Canada a été bâti par des gens de tous les coins du monde, de toutes les confessions, de toutes les cultures, et parlant toutes les langues.»
Il ne fait aucun doute que les proches de MM. Vincent et Cirillo étaient les vrais invités d’honneur à la cérémonie. Ils étaient assis au premier rang, au centre, aux côtés des plus hauts dignitaires du pays. Leur sacrifice est gravé dans nos mémoires à jamais.
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