Une section BSO proposée à la Légion

Une réunion mémorable a eu lieu les 16 et 17 avril, où le Conseil exécutif national a pris des décisions qui modèleront l’avenir de l’organisation.

Le grand président, Larry Murray, a donné le ton lors de ses observations liminaires. « Le CEN étendu qui précède le congrès est toujours une assemblée importante, et je crois que celle-ci l’est particulièrement. Je vous félicite, vous et bien d’autres personnes, des progrès superbes que vous avez faits pour donner suite à la volonté exprimée lors du congrès de 2014 en menant à bien le plan de réduction du déficit du président de la Direction nationale. »

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Les membres du Conseil exécutif national écoutent les rapports.

« C’est formidable que le CEN réfléchisse en ce moment même à la possibilité de créer une section spécialisée dans les blessures de stress opérationnel à la Légion; j’espère que cela se concrétisera à St. John’s. »

Et c’est d’ailleurs la grande nouvelle issue de ce CEN, qui a voté à l’unanimité en faveur du dépôt d’une motion en ce sens au congrès pour approbation par les membres.

Cette idée a été présentée par le major-général à la retraite Glynne Hines qui a expliqué dans les grandes lignes à quoi elle servirait : elle n’offrira pas de services de santé, mais elle aidera tout ancien combattant touché par une BSO ainsi que sa famille, travaillera à changer la perception du public en ce qui concerne les gens souffrant de BSO, et militera en faveur de davantage de recherches quant à son traitement et à sa prévention.

« La section spéciale des blessures de stress opérationnel est une initiative de membres qui aidera les vétérans touchés à recevoir les soins médicaux dont ils ont besoin », dit M. Hines.

La Légion avait créé une section spéciale en 1925, lorsque la Tuberculous Veterans Association est devenue la Section des anciens combattants tuberculeux de la Légion royale canadienne.

« La Légion a répondu au pro-blème de la tuberculose de manière mémorable après la Première Guerre mondiale, a déclaré M. Murray. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit de plus important [pour les anciens combattants] que d’essayer de trouver des façons de traiter le TSPT et de s’attaquer aux questions apparentées. C’est un signe vraiment puissant que la plus grande organisation d’anciens combattants du pays s’en soucie. C’est une occasion marquante pour la Légion, pour le Canada, pour les anciens combattants et pour leur famille. »

Le président, Tom Eagles, est intervenu juste avant le vote. « Je pense que la section BSO et la Légion royale canadienne vont main dans la main, car aider les anciens combattants et leur famille, c’est notre raison d’être. »

Le vote sur la création d’une section spéciale BSO et l’octroi d’un siège au CEN, sous réserve de l’accord du prochain congrès national, a été unanime.

M. Eagles a aussi donné quelques nouvelles importantes au CEN. « J’ai dit clairement que le financement du déficit ne serait pas acceptable, » a-t-il déclaré avant de remarquer que non seulement la Direction nationale avait évité un déficit cette année, elle faisait encore mieux : « C’est la première fois que la Direction nationale a enregistré un excédent depuis très longtemps, » a-t-il dit. 

La deuxième nouvelle concernait la création d’une fondation nationale de la Légion. Elle permettra à la Direction nationale de délivrer des reçus d’impôt pour tous les dons, ce qui, espère-t-on, donnera lieu à une forte augmentation des revenus. « Je suis très heureux d’annoncer l’existence d’une fondation nationale de la Légion. La demande du statut d’organisme de bienfaisance enregistré a été soumise à l’Agence du revenu du Canada. »

Le trésorier national, Mark Barham, a confirmé l’annonce de M. Eagles et ajouté quelques détails. « Le processus budgétaire de 2015 a été modifié pour adopter un budget base zéro, ce qui garantirait un suivi constant de la situation financière, a déclaré M. Barham. Cela, en plus des résultats impressionnants du service de l’approvisionnement, d’un grand nombre d’années de service rachetées par les membres, et d’un retour convenable sur nos investissements, a engendré un excédent de presque 800 000 $. »

« Cette année a marqué un tournant, où le déficit de plus de 1 million de dollars que nous prévoyions a fait place à un excédent, » a-t-il dit, avant de remarquer qu’un nouvel excédent était prévu en 2016.

Le CEN a aussi accepté à l’unanimité une demande voulant que la Légion devienne l’un des commanditaires principaux des jeux Invictus, au prix de 500 000 $. Ces jeux, qui promeuvent le rétablissement par le sport des militaires blessés ou malades auront lieu à Toronto en 2017.

Le dimanche matin, M. Flannigan a demandé à présenter une motion au congrès qui servirait à réduire les catégories de membres de la Légion à trois : ancien combattant, associé et membre. Sa demande a été acceptée après discussion.

La Nouvelle-Écosse–Nunavut a annoncé que certains de ses membres avaient entrepris de créer une nouvelle sorte de filiale, sans alcool ni jeux, qui serait consacrée au soutien par les pairs des gens souffrant d’une BSO.

Enfin, bien que le nombre de membres soit toujours à la baisse – 285 321 en 2015 soit 4,5 % ou 13 293 de moins qu’en 2014 – il y avait lieu d’être optimiste. Le département de l’adhésion a rapporté qu’il avait déjà traité cette année 24 206 adhésions de membres nouveaux ou réintégrés. On espère que le nombre d’adhésions augmentera après l’entrée en vigueur, cette année, du nouveau système en ligne.

Le comité de l’adhésion a aussi présenté une motion qui créerait une adhésion gratuite pour les cadets qui sortent des collèges militaires, mais qui ne comprendrait pas l’abonnement à La Revue Légion.

Dernier point d’ordre, le conseil exécutif a passé une période de temps considérable avec le général Jonathan Vance, chef d’état-major de la défense, qui était venu à la Maison de la Légion à l’occasion de son installation au poste de vice-président honoraire de la direction nationale.

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