Des votes pour les anciens militaires

DEPUIS QUE LA PREMIÈRE PARTIE D’« UN SYSTÈME FISSURÉ »
a paru dans notre numéro de juillet/aout, plusieurs lecteurs nous ont écrit pour manifester leur appui aux anciens combattants et partager leur inquiétude face à la manière dont notre gouvernement les traite.

« J’ai perdu ma famille à cause du TSPT et de la douleur chronique », a remarqué sur legionmagazine.com Gord Hockridge (surnommé Sapperboy) de Chilliwack, en Colombie-Britannique.

« J’ai souffert pendant 25 ans avant d’obtenir de l’aide. Ensuite, quand l’aide est arrivée, j’ai dû me battre avec les bureaucrates d’ACC. J’ai été aidé par ACC, et je le suis encore, mais quel parcours humiliant! »

« Je ne voudrais pas vous suggérer pour qui voter, mais le passé donne généralement un excellent aperçu de l’avenir […]. Tout ce que je vous demande, lorsque vous irez voter, c’est de mettre le bien du pays avant le vôtre; comme vous l’avez fait quand vous serviez. »

Les sentiments de Hockridge sont semblables à ceux de bien d’autres personnes qui sont encore déconcertées par les nombreux exemples de demande d’indemnisation faites par un ancien combattant invalide, indemnisation à laquelle il a droit et qui n’est pas admise ou qui est retardée ou refusée par Anciens combattants Canada. Dans « Manquement à la parole » (voir page 4) qui fait suite à la partie un, nous examinons le cas de Mark Campbell et celui de Paul Franklin, deux des  défenseurs d’anciens combattants les plus notables. Ils ont tous deux été grièvement blessés lorsqu’ils étaient en service en Afghanistan. Ils sont tous deux doubles amputés, et ils ont tous deux dû se battre, à leur retour au pays, contre une bureaucratie insensible appliquant des règlements complexes et, à l’occasion, absurdes.

Ces règlements sont issus directement de la législation écrite et promulguée par les politiciens que nous élisons. La Revue Légion est une organisation non partisane qui n’appuie aucun parti politique ni ne se préoccupe de ce qu’ils font pendant les élections. Toutefois, c’est une entreprise journalistique qui analyse les questions concernant notre histoire militaire, les forces armées et les problèmes d’anciens combattants. Cela comprend, bien entendu, l’examen des incidences de la législation mise en place par les gouvernements sur les intérêts des anciens combattants. Nous appuyons aussi, de manière inébranlable, le processus démocratique, et nous croyons que la condition des anciens militaires devrait être une question politique bien en vue jusqu’aux élections fédérales qui doivent avoir lieu en octobre.

Il est important, dans toute démocratie, que les gens prennent des décisions politiques éclairées. En ce qui concerne les problèmes des anciens combattants canadiens, l’exposé sur la position de la Légion royale canadienne Nos vétérans sont importants où sont présentées les grandes lignes des problèmes qui touchent les anciens combattants, leurs familles et leur bienêtre en général est une importante source de renseignements.

ED 1
Mark Campbell
ED 2
Paul Franklin

(Pour en obtenir copie, prière d’aller à http://www.legion.ca/fr/article/la-legion-royale-canadienne-expose-de-position-nos-veterans-sont-importants/).

Plus les Canadiens soulèvent les problèmes d’anciens combattants – dans les débats publics, dans les lettres au rédacteur, dans les tribunes radiophoniques – plus il est probable que les problèmes exposés dans les parties un et deux d’« Un système fissuré » soient abordés. En tant que lecteur de la Revue Légion, vous vous inquiétez sans doute comme nous des anciens combattants, et vous pouvez faire partie d’un bloc d’électeurs homogène. Alors, renseignez-vous sur la manière dont vos candidats ont l’intention d’appuyer les anciens combattants. Et lorsque vous votez, n’oubliez pas les intérêts ni le bienêtre de tous ceux qui ont servi. 

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