Day: September 1, 2015

Nouvelles

À votre service

LES FAMILLES SE DEMANDENT SOUVENT quoi faire des médailles d’un ancien combattant après son décès. Des fois, le plus facile, au fond, est de les mettre dans un tiroir et de ne plus y penser. Avec le temps, les nouvelles générations, les médailles risquent d’être séparées du souvenir de l’ancien combattant. Cette disjonction peut se faire très facilement en ce qui concerne, par exemple, la plupart des médailles de la Seconde Guerre mondiale qui ont été décernées sans qu’y soit inscrit le nom du récipiendaire. Ainsi, lorsque le lien a disparu, elles deviennent un ensemble de médailles non attribuées qui ont perdu leur signification familiale. Lorsque cela arrive, la famille s’en débarrasse souvent, en les vendantou par d’autres moyens. Mais il n’est pas nécessaire que cela se passe ainsi....
Articles principaux

Un système fissuré, partie deux: Manquement à la parole

Adam Day and Sharon Adams Photographie de Louie Palu Les anciens combattants canadiens perdus, et le litige qui a ébranlé le gouvernement Il s’agit d’une simple histoire millénaire. Il y a des soldats et des anciens combattants partout au Canada qui ont été blessés en Afghanistan et ne sont pas encore guéris. Ils sont dans la zone d’incertitude entre la guerre et la paix, et ils subissent les conséquences d’un conflit qui maintenant semble lointain. Qu’ils aient été au combat ou pas, que leur esprit ait été blessé ou leurs jambes arrachées, qu’ils aient servi pendant 4 ou 34 ans, il s’agit d’une histoire aussi vieille que la guerre : on demande aux soldats de tout donner, puis on les oublie lorsque cessent les coups de feu. Le système servant à indemniser ces anciens combattants ...
Éditorial

Des votes pour les anciens militaires

DEPUIS QUE LA PREMIÈRE PARTIE D’« UN SYSTÈME FISSURÉ » a paru dans notre numéro de juillet/aout, plusieurs lecteurs nous ont écrit pour manifester leur appui aux anciens combattants et partager leur inquiétude face à la manière dont notre gouvernement les traite. « J’ai perdu ma famille à cause du TSPT et de la douleur chronique », a remarqué sur legionmagazine.com Gord Hockridge (surnommé Sapperboy) de Chilliwack, en Colombie-Britannique. « J’ai souffert pendant 25 ans avant d’obtenir de l’aide. Ensuite, quand l’aide est arrivée, j’ai dû me battre avec les bureaucrates d’ACC. J’ai été aidé par ACC, et je le suis encore, mais quel parcours humiliant! » « Je ne voudrais pas vous suggérer pour qui voter, mais le passé donne généralement un excellent aperçu de l’avenir [...]. Tout ce que ...