Les bénéfices continuent de croitre

Deux nouveaux partenaires, c’est très bien, mais quatre c’est encore mieux. Dans notre dernier numéro, la Légion royale canadienne (LRC) annonçait que Diageo Canada Inc. et Philips Lifeline Canada étaient ajoutés au Programme de bénéfices pour membres de la LRC revitalisé (Éditorial, janvier/février). La Légion a refait la même chose. Cette fois-ci, les deux nouveaux partenaires sont Medipac Travel Insurance et Relocation Services : deux sociétés qui se sont engagées à soutenir la Légion et ses membres.

Medipac s’occupe d’assurance de voyage depuis 1982. C’est son seul commerce et elle assure des groupes de Canadiens et des associations depuis 1982. En cas d’urgence, il vous suffit de passer un coup de téléphone pour parler avec des professionnels de la santé prêts à répondre à vos questions et à vous conseiller. Medipac offre aussi la prolongation de voyages commode, des taux concurrentiels et, rien de mieux, des rabais pour les légionnaires. Dans ce numéro-ci, vous trouverez une brochure où des détails vous sont donnés. Pour prouver son engagement, Medipac va partager son succès, chaque fois qu’un membre de la LRC achètera son assurance de voyage, avec sa filiale et avec la Direction nationale. Nous vous invitons à y jeter un coup d’œil.

Relocation Services est un service d’experts-conseils qui vous offrent leur aide pour soulager vos inquiétudes quand vous déménagez. Leurs services sont gratuits pour les légionnaires et leur famille. L’autre bonne nouvelle, c’est que les clients peuvent s’attendre à une remise en espèces pouvant aller jusqu’à 3,25 $ par millier de dollars de la vente ou de l’achat de leur maison. La société Relocation Services vous mettra en contact avec une agence immobilière, vous trouvera les meilleurs prix et vous recommandera un transporteur.

Les entreprises Medipac et Relocation Services sont fières de s’associer à la Légion royale canadienne et elles croient que l’avenir est prometteur. Leur engagement signifie que les filiales de la Légion vont avoir un nouvel appui et des avantages exclusifs pour leurs membres. Ces nouveaux partenaires ont aussi démontré leur disposition en achetant un espace publicitaire dans la revue Légion durant toute l’année 2008. Le Programme de bénéfices pour membres a pour but l’assistance à tous les légionnaires et à leurs êtres chers et il sert aussi à conserver les membres et à en attirer d’autres. L’appui de ces partenaires est encore une façon à votre portée de renforcer la Légion aujourd’hui et demain.

Il est temps que l’OTAN agisse

À propos du rapport du Groupe d’experts indépendant sur le rôle futur du Canada en Afghanistan, le Premier ministre Stephen Harper dit que « ce rapport va servir de base au débat public sur l’avenir du rôle du Canada en Afghanistan maintenant que les parlementaires se préparent à prendre cette importante décision ».

Le groupe, présidé par l’ancien ministre des Affaires étrangères John Manley, n’a pas indiqué à quelle date le Canada devrait se dessaisir de sa base dans la province dangereuse de Kandahar, mais il a indiqué les conditions qu’il faudra créer pour que le Canada puisse continuer à soutenir le gouvernement élu en Afghanistan. Il est dit dans le rapport, et c’est le plus important, que le Canada doit trouver un pays partenaire, parmi les alliés de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou d’ailleurs, qui puisse garantir un groupement tactique supplémentaire au Kandahar d’environ 1 000 soldats avant février 2009.

Il recommande aussi que le gouvernement canadien obtienne, même avant cette date-là, de nouveaux hélicoptères moyens-porteurs et des véhicules aériens téléguidés très performants pour le renseignement, la surveillance et la reconnaissance.

« La mission est en danger » est-il dit dans le rapport. « Il n’y a simplement pas assez de soldats pour faire le travail comme il faut dans la province de Kandahar. » Bien que le Canada ait déployé quelque 2 500 soldats bien entrainés en Afghanistan, ils ne sont pas assez nombreux pour s’occuper de toute l’insurrection. C’est là le problème immédiat pour que le Canada apporte un peu de paix à cette province abimée par la guerre. Bien que les patrouilles canadiennes aient forcé les insurgés à se dissimuler et lancer leurs attaques furtivement, ce n’est qu’avec le déploiement prudent d’une main-d’œuvre supplémentaire « les bottes dans la poussière » qu’on pourra arriver à améliorer la sûreté. La croyance que davantage de soldats sont nécessaires a déjà été proclamée, mais le rapport Manley a servi à la mettre au premier plan pour le grand public.

Le rapport indique que l’ajout de soldats servirait aussi à accélérer l’entrainement des forces policières et militaires afghanes. Et c’est crucial parce qu’on ne pourra obtenir une paix durable que lorsque les Afghans auront des soldats et des policiers adéquatement entrainés et capables de protéger leur pays. « La vérité toute entière c’est qu’une retraite de la FIAS (Force internationale d’assistance à la sécurité) d’Afghanistan, avant que ses propres forces puissent s’occuper de sa sécurité, équivaudrait probablement à condamner le peuple afghan à un nouveau cycle de guerre civile sanglante… »

Nous sommes d’accord avec le point de vue selon lequel la présence du Canada en Afghanistan est justifiée, mais surtout pour des raisons de sécurité et humanitaires. Nous sommes d’accord qu’une augmentation de la sécurité offrirait de meilleures occasions de reconstruction et de mieux gouverner.

En général, le Canada fait certainement sa part, si ce n’est pas plus, en Afghanistan. Bien d’autres pays ont engagé des troupes, mais ils ont mis des conditions sur l’endroit où elles serviraient et sur le genre d’assistance militaire qu’elles octroieraient. En conséquence, le Canada est le fer de lance dans un des endroits les plus dangereux au monde, et le nombre de nos victimes, plus de 75 morts et un bien plus grand nombre de blessés suffit, pour le prouver.

Le Premier ministre devrait apporter ce message urgent à la rencontre au sommet des chefs d’État de l’OTAN, en Roumanie, au mois d’avril. Le Canada est venu en aide au monde occidental quand c’était nécessaire, à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale. Il le fait encore, mais cette fois-ci il a de quoi se demander si certains de ses alliés sont vraiment résolus.

Ce n’est certainement pas le moment de faire revenir nos forces qui sont en Afghanistan. Il est temps que nos alliés fassent leur part pour consolider les incursions que le Canada a réussi à faire, et à un prix si élevé. Ce n’est qu’alors que nous pourrons recevoir nos soldats chez nous et les féliciter d’un travail bien fait.

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