La Légion royale canadienne s’est embarquée dans une mission de débat intérieur dont l’objet ultime est de recommander de meilleures façons de se structurer et de se gouverner. Le travail a commencé en février quand le Conseil exécutif national a approuvé fortement la création de la Commission de la LRC sur la gestion, la représentation et la structure directionnelle (Période de transition prévue à la Légion, mai/juin).
La tâche à laquelle la commission s’est attelée est intimidante, mais son mandat d’un an est une occasion excitante pour que la Légion puisse trouver des idées nouvelles en ce moment crucial. “La question de la gestion et de la structure […] va continuer à croître en tant que problème important”, dit le président national Jack Frost pour expliquer les raisons de la création de la commission. “Notre sociétariat continue de diminuer à une vitesse alarmante, mais notre grandeur et notre degré de gestion ne changent pas, alors ils demeurent une grande dépense à travers la Légion”, remarquait-il.
Le président national dit que la sorte de gestion et de structure qu’a la Légion n’a pas été révisée sérieusement depuis que l’organisation a été fondée, il y a 81 ans. Les membres du CEN et lui croient qu’il est temps de bien réfléchir, de repartir à zéro, et de ne pas seulement réviser la structure régionale, divisionnaire et nationale actuelle, mais de recommander des modifications avec responsabilités définies, amélioration de la gestion en général et représentation plus équilibrée à coût moins élevé.
La commission comprend cinq représentants, et le président Jim Rycroft du Comité des constitution et loi de la Légion y sert de conseiller. Le comité doit travailler indépendamment du personnel de la Direction nationale et des directions divisionnaires.
Les cinq sont le président Steve Wessel de la Nouvelle-Écosse, Andy Phillips de la Colombie-Britannique/Yukon, Frank Simpson de la Saskatchewan, Gordon Moore de l’Ontario et Tom Eagles du Nouveau-Brunswick. Tous ces gens sont des légionnaires bien connus et très respectés.
Durant des visites antérieures aux directions divisionnaires, le président national avait soulevé la question de la restructuration, surtout le besoin de fusionner les directions. D’après la structure actuelle, la Légion a quelques directions qui sont très petites et qui n’ont pas les ressources nécessaires à une bonne administration et au soutien des membres et des filiales comme en ont les directions plus grandes. “La possibilité que nous soyons sur-administrés, car nous aurions trop de directions, de districts, de zones et d’agents à différents échelons, a aussi été suggérée lors de discussions avec les exécutifs divisionnaires”, dit-il. En plus, la structure actuelle de 10 directions divisionnaires est bien mal équilibrée car certaines directions ont des dizaines de milliers de membres alors que d’autres, comme par exemple celle de l’Île-du-Prince-Édouard, sont très petites. “Cela donne un processus de prise de décisions au Congrès national qui est injuste car la direction la plus grande peut influencer indûment les décisions du congrès.
Une des tâches de la commission est de recommander la grandeur minimale d’une direction par rapport à un nombre minimal de membres. Il va aussi prendre en considération le nombre minimal de directions qui seraient nécessaires au soutien des filiales tout en offrant un degré d’administration adéquat et équilibré. Il a aussi comme tâche de suggérer s’il devrait y avoir des frais d’adhésion minimaux, ou pas, pour chaque direction qu’il propose.
De plus, il va considérer les besoins minimaux en personnel au quartier général d’une direction, et le nombre d’élus nécessaire au niveau de la direction pour soutenir la division, et puis suggérer une façon d’organiser et administrer les filiales dans le cadre d’une division, c’est-à-dire par l’entremise des districts, des zones ou des deux, et la grosseur minimale de chacun. Il va aussi considérer le nombre de représentants qui siégeraient au CEN.
Le groupe doit faire son rapport au CEN en février 2008.
Comme on l’a déjà remarqué, c’est un gros travail, mais le temps et les efforts que cela va prendre valent vraiment la peine. Les organisations doivent, de temps en temps, se regarder de près dans un miroir. Elles ne doivent pas avoir peur de questionner le statu quo ou de critiquer les usages établis. Elles doivent chercher les meilleurs usages tout en maintenant les intérêts des gens qu’ils représentent. Ainsi, cet exercice ne concerne pas seulement le maintien de la santé, il concerne aussi l’augmentation de la puissance et de la sagesse, et il mérite le soutien des légionnaires de partout.