Bourses Lombard-Légion décernées à deux impétrants

L’un peut venir des Prairies et l’autre des Maritimes, mais les récipiendaires de la bourse Lombard-Légion royale canadienne de 5 000 $ cette année ont beaucoup en commun, y compris un dossier académique magistral, un dévouement au travail communautaire et un palmarès d’activités parascolaires complet.

Tim Martin de St. Brieux (Sask.), à 200 kilomètres au nord de Regina et Ashley Greene de Canning (N.-É.), à environ 100 kilomètres au nord de Halifax, ont aussi commencé leur carrière universitaire sous l’impulsion financière que leur a donnée le partenariat de l’Ensemble d’avantages aux membres de la Légion et du groupe d’assurance Lombard Canada. Il s’agit de la quatrième année que la bourse a été donnée à un étudiant et à une étudiante. Les récipiendaires devaient avoir un parent ou un grand-parent membres de la Légion et aller en première année à une institution d’enseignement postsecondaire.

Martin est tombé sur la bourse grâce à ses propres recherches, quand il se renseignait sur les conditions d’admission d’une autre bourse de la Légion. Sa connexion à l’organisation d’anciens combattants passe par ses grands-pères, qui tous deux étaient vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Son grand-père encore vivant, William Aubin, est encore membre actif. “Mes deux grands-pères étaient très fiers d’avoir servi leur pays et ils allaient aux manifestations de la Légion chaque fois qu’ils en avaient l’occasion”, dit Martin, qui faisait partie du conseil de son école et qui pratiquait le bénévolat à la Kelsey Trail Health Region en plus de participer au volley-ball, au basket-ball et en athlétisme.

L’ado a appris sa dernière réussite par courriel; enfin, plus ou moins. À 6 h 20, un jour de septembre, comme il allait quitter son appartement de Saskatoon pour se rendre à l’Université de la Saskatchewan, il décida de vérifier son courriel. Il y avait un message de la Direction nationale lui demandant d’y passer un coup de fil.

“Je commençais à me sentir excité”, dit Martin, qui fait des études pour obtenir un diplôme double en génie électrique et en informatique. Mais le message ne disait pas spécifiquement qu’il avait obtenu la bourse. “Tout juste comme je finissais de le lire, ma mère m’appelle et me demande ‘Est-ce qu’il t’arrive de vérifier ton courriel?’ J’ai ri et puis elle me dit que (la Légion) l’avait appelée et lui avait annoncé la bonne nouvelle.”

Cette bonne nouvelle était une récompense arrivant au bout d’années d’efforts. Martin et son homologue néo-écossaise, Greene, avaient des moyennes scolaires dans les 90, participaient à plusieurs sports à l’école et passaient nombre d’heures à pratiquer le bénévolat et le travail communautaire.

Dans le cas de Greene, il s’agissait de plus de 1 500 heures. Durant toutes les années d’école secondaire, l’aspirante politicienne était membre du conseil des élèves et bénévole à l’Annapolis Valley Regional Hospital, et elle prenait des rôles de leader dans les organisations comme Students Against Drunk Driving, le Teen Health Centre et le comité de l’annuaire. Son père, Barry, est un membre de la Légion qui ne pourrait être plus fier d’elle.

Ashley, âgée de 18 ans, dont les études devraient la mener à un diplôme en biochimie, réfléchie encore profondément à ce qu’elle fera après. “J’espère aller à l’école de médecine ou de droit, mais je ne sais pas laquelle encore”, écrivait-elle dans sa demande. “La médecine m’intéresse pour pouvoir aider les gens et parce que je profite sous la pression […]. Le droit m’intéresse parce que j’ai toujours aimé la politique et le gouvernement. Une de mes aspirations de carrière serait de me trouver en tête des nouvelles lois scientifiques et des politiques.”

Greene, qui a étudié à l’Université Yale l’été dernier grâce à une bourse, était encore membre du Nova Scotia Youth Advisory Council au moment où elle commençait ses études à l’Université Mount Allison.

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