par Bob Butt
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Le président national Bill Barclay |
Les hauts émotionnels ressentis par les légionnaires lors des célébrations du 75e anniversaire ont été modérés par les émotions écrasantes du 11 septembre 2001 survenues dans un climat de terreur. La réalité épouvantable de la faillibilité de notre continent nous a été révélée, en direct aux yeux de tous, grâce à la technologie créée pour faire de notre monde un lieu plus efficace et mieux renseigné.
La télévision, Internet et les autres médias nous ont apporté des images de mort et de destruction à New York, à Washington (DC) et à un champ en Pennsylvanie qui semblaient sans fin. Même pas un an après le début du millénaire, dont l’arrivée avait été acclamée de manière si magnifique, on allait à nouveau en guerre pour défendre un mode de vie et les libertés pour lesquelles on avait tant lutté.
Les attaques des terroristes semblent avoir donné aux Canadiens un sens renouvelé du besoin de se souvenir. Plus de coquelicots que jamais ont été produits, distribués et portés par les Canadiens.
Plus de 16 millions d’emblèmes, un pour tous les deux Canadiens, ont été frappés par leur producteur, Dominion Regalia de Toronto, et envoyés aux filiales pour la campagne annuelle du coquelicot et du souvenir. À la fin, il n’en restait plus à distribuer malgré la demande qui a continué jusqu’à la fin de la campagne.
Les foules records aux cérémonies du jour du Souvenir à travers le Canada évoquaient le sentiment de souvenir de plus en plus fort qui s’est manifesté au Canada depuis le milieu des années 1990.
Les réalités des horreurs du passé, des fois ignorées, des fois oubliées, sont devenues plus évidentes aux générations qui n’ont jamais souffert de la guerre ou même jamais vue. Et elles l’ont démontré en se rendant aux cérémonies du jour du Souvenir. Les légionnaires, où qu’ils puissent le faire, ont aussi démontré leur solidarité envers nos voisins américains.
Le président national Bill Barclay a envoyé une lettre le 11 septembre à son homologue Richard J. Santos, commander national de l’American Legion, qui n’avait obtenu son poste que 11 jours avant l’attaque. Il y exprimait l’horreur et la douleur qu’il ressentait à propos de l’attaque où 25 Canadiens ont aussi péri.
Les filiales ont participé à de nombreuses cérémonies transfrontalières avec les postes de l’American Legion pour partager la douleur des vies perdues durant le branle-bas de combat. Une période de deuil a été déclarée à la Légion et les drapeaux ont été mis en berne aux filiales à travers la nation. Le jour du Souvenir lui-même, le dernier jour de célébrations officielles du 75e anniversaire de la Légion, le drapeau états-unien était porté par les gardes du drapeau de la Légion ou déployé aux cénotaphes et cairns de la Légion, alors que les Canadiens se souvenaient et pleuraient.
Au début de cette année inoubliable la Légion était en plein dans les affaires décidées au Congrès national de 2000. Dix directions divisionnaires se préparaient à leurs propres congrès et les comités de la Direction nationale se préparaient à réviser le progrès et planifier les stratégies à venir. À la fin de l’année, il y avait eu du progrès dans tous les domaines.
Le Comité des anciens combattants, des services et des aînés a fait un progrès appréciable à propos des problèmes qui affectent les vétérans des Forces canadiennes et la population d’anciens combattants qui vieillissent. Suite à l’adoption d’une définition d’ancien combattant qui a eu lieu au Congrès national de 2000, Anciens combattants Canada a élargi sa propre définition pour y inclure les membres militaires actuels et anciens qui ont satisfait aux exigences de profession ou de classification et qui ont été rendus à la vie civile honorablement.
Comme suite aux résolutions prises au congrès, le ministère a aussi modifié ses règlements afin de s’assurer que les récipiendaires des avantages du Programme d’autonomie des anciens combattants ne les perdent pas à cause de changements dans leurs circonstances financières. Les pensionnés militaires d’après la guerre de la Corée ont obtenu les avantages du PAAC, sans se soucier de l’endroit où ils ont subi l’invalidité donnant droit à la pension.
Les modifications ont été mises en vigueur à la fin du mois d’août et les détails de ces résolutions, et des autres, ont été distribués aux filiales en septembre dans le livret Comments on Resolutions of the 38th Dominion Convention 2000 (commentaires sur les résolutions du 38e Congrès national 2000).
Malgré cet important progrès, il y avait encore trois secteurs majeurs que la Légion portait à la connaissance d’ACC. Il n’y avait eu aucune amélioration dans les domaines des normes nationales pour les soins de longue durée des anciens combattants, l’octroi des avantages du PAAC aux conjoints des anciens combattants décédés tant que le besoin s’en fasse sentir (ménage et entretien du terrain), et la bonification des avantages des prisonniers de guerre.
Au mois de novembre, le comité en avait plus qu’assez. Le président national Barclay, dans une lettre bien sentie envoyée au ministre Ron Duhamel, se retirait de toute réunion improductive à venir avec les cadres du ministère et interrompait sa participation au conseil consultatif de gérontologie et au conseil consultatif des anciens combattants et de la Défense nationale jusqu’à ce qu’aient lieu des actes plutôt que des discussions. Une lettre expliquant les problèmes fut aussi envoyée aux filiales.
Pour passer à des choses plus constructives, il y a eu beaucoup de progrès au projet de logements de la Légion pour aînés grâce à la direction de Dave MacDonald dont c’était la deuxième année de détachement d’ACC à la Légion. Un certain nombre de directions et de filiales ont travaillé avec lui pour lancer de nouveaux projets et le comité a recommandé au sous-exécutif et au CEN de faire du projet le centre du programme des aînés. Ils ont donné leur accord.
Vu que 45 pour cent des membres de la Légion ont plus de 65 ans et que la majorité des activités de la Légion ont lieu au niveau de la filiale, le programme continue à subvenir aux besoins des aînés qui ne sont pas identifiés par ailleurs dans les collectivités. En tant qu’une des plus importantes organisations d’aînés au Canada, la Légion est toujours consultée par le gouvernement et les organismes non gouvernementaux qui cherchent à faire avancer les causes des aînés.
Le comité a continué à surveiller l’initiative mixte d’ACC et Santé Canada sur la prévention des chutes servant à conscientiser les gens et réduire le nombre de blessures dont souffrent les aînés à la suite de chutes. Le vice-président du comité Bob Gray, de l’Alberta, a travaillé de près avec le Conseil canadien de la sécurité pour développer les renseignements distribués largement qui ont été envoyés par la poste à toutes les filiales.
La Légion a aussi travaillé de près avec Santé Canada et 12 autres organisations d’aînés pour identifier cinq thèmes principaux qui affectent les aînés afin d’arriver à un consensus sur les priorités en se basant sur le développement d’un modèle sans confrontation servant à conseiller le gouvernement et influencer la législation.
Comme résultat, il y a eu l’approbation en principe et le financement d’une conférence des organisations nationales d’aînés pour promouvoir la proposition. La participation de la Légion a donné lieu à son implication à la table ronde concernant les questions de soins de santé des aînés, du financement et du logement où les aspects du programme de la Légion pour les aînés ont servi de vitrine, comme les bourses de gérontologie, lorsqu’elle exprimait ses préoccupations qu’on y a sur la santé et le logement.
La réintroduction des bourses en gérontologie mandatée au Congrès national de 2000 a donné lieu à des octrois de 110 000 $ durant l’année. Alors que les récipiendaires étaient reconnaissants, on a découvert qu’il y a eu une importante croissance des professionnels dans le domaine de la gérontologie à cause d’une augmentation de la population des aînés. À la fin de l’année, l’objectif de 1978 d’encourager les professionnels à obtenir des compétences et entrer dans le domaine semblait avoir été atteint. Cependant, il y a d’autres buts qui n’avaient pas encore été atteints.
Le Comité du leadership, du développement et de la jeunesse était aux prises avec le défi de donner un entraînement précieux et efficace aux leaders à venir de la Légion. Les membres estimaient qu’il était impératif que les leaders à venir aient les outils qu’il faut pour pouvoir diriger la Légion au siècle prochain. Une décision de comment y arriver fut prise et elle a été passée au niveau de l’exécutif à la fin de l’année pour qu’on l’y étudie.
Pendant que le comité étudiait la question, 60 000 jeunes citoyens canadiens s’inscrivaient aux concours littéraires et d’affiches. Comme d’habitude, les juges ont eu beaucoup de difficultés à faire des choix pour les faire parvenir au niveau suivant alors que les concours continuaient à impressionner les gens qui voyaient les interprétations écrites et artistiques.
Les gagnants au niveau senior des concours ont été récompensés d’un voyage à Ottawa pour déposer une couronne de la part de la jeunesse du Canada à la cérémonie nationale du jour du Souvenir. Plus de 15 000 personnes ont assisté à la cérémonie en 2001 et environ 500 anciens combattants ont fait partie du défilé. La SRC a rapporté que deux millions de Canadiens ont regardé sa diffusion en direct à la télévision.
La mère de la Croix d’argent Ina Galvin du Québec a déposé une couronne de la part des femmes canadiennes qui ont perdu des enfants aux services militaires et de la marine marchande de la nation. Le vétéran de la Deuxième Guerre mondiale et seul récipiendaire canadien survivant de la Croix de Victoria Smokey Smith de la Colombie-Britannique était aussi dans l’assistance. Il y avait eu d’autres activités commémoratives au cours de l’année où la jeunesse était distinguée.
Le Pèlerinage du souvenir des leaders de la jeunesse, auquel 25 pèlerins ont participé, a eu lieu en juillet 2001 et deux d’entre eux étaient des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Les visites ont été faites à des sites des deux guerres mondiales en Angleterre, en France, en Belgique et en Hollande. Ce sont la crête de Vimy, en France, et la porte de Menin à Ypres, en Belgique qui ont été les plus intéressantes. Les leaders de la jeunesse, qui ont participé à des cérémonies aux lieux où ils sont allés, vont profiter des renseignements qu’ils ont obtenus pour mieux informer et former les gens de leurs collectivités.
Les couronnes utilisées à toutes les cérémonies étaient les produits normaux de la Légion que l’on a examinés de près durant l’année quand on faisait des plans pour les remplacer par une édition biodégradable. Une version du modèle de grandeur 20, construite en fibre de noix de coco, sera disponible pour la mettre à l’essai en 2002.
Bien que les ventes et la distribution des coquelicots aient augmenté durant l’année, le département des fournitures de la Direction nationale a remarqué une diminution des ventes de ses autres articles, allant de 717 000 $ en 2000 à 624 000 $ en 2001. La baisse était reliée à la réduction du sociétariat.
Le maintien du sociétariat a été un défi que la Légion n’a pas été la seule à relever. Et comme les autres organismes qui ont les mêmes problèmes, le Comité national des adhésions de la Légion a continué à trouver des façons de travailler avec ses filiales pour relever le défi. En 2001 la Légion a atteint un taux de renouvellement de 90 pour cent des adhérents; impressionnant quand on pense que les anciens combattants prennent de l’âge et aux autres raisons pour lesquelles les membres ne renouvellent pas.
Le Comité des adhésions ne s’est pas réjoui outre mesure, toutefois, car les filiales semblent avoir été incapables d’attirer de nouveaux membres en faisant du recrutement. Le résultat final en a été une réduction du sociétariat de tout juste au-dessus de trois pour cent. Néanmoins, elle a continué à atteindre l’objectif qu’elle a de stabiliser la base d’adhérents en encourageant les filiales à organiser des campagnes de renouvellement et de recrutement actives. Le défi, à ce propos, était de travailler avec des membres qui ont des ensembles d’aptitudes et des niveaux d’engagement variés.
Afin d’assister les présidents des adhésions des filiales lorsqu’ils mettent en application leurs programmes de renouvellement et de recrutement actifs, le comité a produit un nouveau manuel durant l’année : The Membership Chairman’s Guide (le guide du président des adhésions). On y trouve des suggestions et des idées sur les manières de promouvoir les adhésions à la filiale et à la collectivité.
Les membres ont aussi travaillé assidûment pour aider les filiales qui avaient des problèmes d’administration du sociétariat, et ils ont offert un niveau élevé de service qui a été bien reconnu. Pour passer à quelque chose de plus agréable, la campagne du participant hâtif de 2002 a donné des indications d’un taux de renouvellement supérieur à ceux des années passées.
Le comité a fait davantage d’efforts pour attirer les membres militaires en service et à la retraite durant l’année vu qu’il considérait que les liens de “famille élargie” avec le militaire était non seulement important, mais que les gens du militaire sont les racines mêmes de l’organisation. Des équipes de recruteurs sont allés aux établissements militaires, et un encart promotionnel a été inséré dans les envois de chèque de retraite militaire, les journaux des bases au printemps et en automne. Les avantages de l’adhésion ont aussi été vantés.
Un Ensemble d’avantages aux membres amélioré a été présenté en 2001, de nouveaux fournisseurs de services y ayant été ajoutés en septembre et en décembre. Message Network Rogers AT&T a offert aux membres un ensemble de cellulaire; Sun Life Financial Trust a offert un ensemble de services et produits financiers; Long Term Care Insurance a été mise à leur disposition; Vision Care Services ont été lancés; AVIS Rent-a-Car a fait une offre aux membres qui a été acceptée; Lombard Canada a offert un ensemble d’assurances foyer et automobile que les membres peuvent prendre en considération; une assurance santé de voyage et un régime de santé et dentaire ont aussi été offerts par Ingle Insurance Brokers et Liberty Health.
Du point de vue de MBNA Canada Bank, la fourniture d’un ensemble d’avantages à la Légion a eu du succès. Il y avait 39 823 détenteurs de cartes dans le cadre du programme de MasterCard de la Légion en 2001, ce qui a donné des recettes de 115 000 $ pour les programmes nationaux de la Légion. Speedy Auto Service et Dominion Automobile Association ont continué en tant que fournisseurs, comme l’ont fait les Infirmières de l’Ordre de Victoria.
Tous les fournisseurs de services des ensembles d’avantages de la Légion étaient accessibles en anglais et en français à partir du site Web de la Légion à www.legion.ca.
Les membres qui ont jeté un coup d’œil à ce site à la fin de l’année ont été saisis par les nouveaux look et logo. Le “look” qui comprend une barre verticale, un nouveau logo et l’insigne de la Légion avec un style filigrane ou à demi-teintes ont été adoptés en novembre en tant qu’éléments principaux dont la Légion va se servir pour créer une image de marque ou marque.
Le concept avait pris naissance à la suite d’une étude d’imprimerie faite par la Direction nationale pour réduire les coûts. Bien qu’on arriverait à une réduction des coûts en faisant affaire avec un seul imprimeur, le groupe d’étude s’est trouvé face à une dure réalité. Les articles de toute œuvre imprimée ou électronique visibles que la Légion produit étaient tous différents. À la fin de l’année on avait mis au point une norme commune pour la promulgation des politiques et des matériaux dans le but d’essayer de convaincre les directions de la Légion d’utiliser un même aspect à travers la nation.
Dans la même veine que cette approche, le Comité national des relations publiques a décidé de la stratégie qu’il va utiliser au cours de l’année à venir et élaboré ses plans de 2002 à 2004. La conception d’un système de courriel fondé sur Internet est quelque chose de majeur que le sous-exécutif et le CEN ont accepté, lequel devrait commencer par la collection des adresses de courriel des filiales et des directions qui existent déjà. En fin de compte, d’après le plan, on aurait un système du genre de hotmail partant du site Web de la Légion où toutes les autorités et directions des filiales pourraient avoir les cases postales à usage individuel.
Parmi les autres accomplissements majeurs du Comité des relations publiques, il y a eu l’élaboration de campagnes d’annonces de service public pour les publications, la radio et la télévision de la part des deux minutes de silence, de la campagne du coquelicot et du souvenir et des adhésions. Le temps qui a été obtenu à travers le Canada avait une valeur de plus de 1,5 million $ grâce à un investissement de 17 000 $ seulement.
Le support des Forces canadiennes par le Comité des relations publiques a été maintenu durant l’année en fournissant des fonds qui ont servi aux spectacles à l’étranger, aux championnats sportifs et à l’opération Père Noël dans le cadre de laquelle chaque personne des services déployée a reçu un colis de la Noël venant de chez nous. Vu les déploiements additionnels à la suite du mois de septembre, d’autres fonds que l’on avait identifiés comme étant en surplus dans le budget des relations publiques ont été mis à leur disposition pour le programme de cadeaux de 2001 afin de s’assurer que chaque militaire déployé sache que la Légion se préoccupe de lui.
Alors que le soutien des relations publiques continuait pour le militaire, le Comité de la défense nationale continuait aussi à atteindre ses buts. En tant que plus grande organisation du Conseil des associations de la défense, le comité de la Légion a participé à son assemblée générale annuelle et à la présentation du prix Vimy. En maintenant des liens serrés avec le leadership supérieur du militaire, la Légion a pu préconiser un équipement et un entraînement adéquats pour un militaire bien indemnisé.
Le comité s’est régulièrement dit soucieux en ce qui concerne l’état des Forces et il l’a fait de vive voix après le 11 septembre et la livraison du rapport du vérificateur général sur les défauts militaires qui a suivi. Des lettres ont été envoyées aux députés et aux sénateurs, les exhortant à soutenir un financement supplémentaire, avant l’annonce du budget. Le manque de réponses positives dans le budget lui-même a donné lieu à une lettre bien sentie du président national envoyée au Premier ministre.
Les équipes de la Légion de recrutement de militaires sont aussi allées aux bases à Esquimalt et Comox (C.-B.), ainsi qu’à celles d’Edmonton et Cold Lake (Alb.), où elles ont mis 300 membres des Forces au courant des activités de la Légion. Trois autres visites à des bases ont été reportées après les attaques. Le comité était représenté au comité du suivi du ministre de la Défense nationale sur les changements et les réserves à Gagetown (N.-B.). Le militaire est aussi venu à l’aide de la Légion en 2001.
Des lits d’hôpital de surplus ont été envoyés au Curphey Home pour anciens combattant, en Jamaïque, sur une base de disponibilité, dans deux vols durant l’année. Les 40 lits et matelas, en surplus au Centre Perley et Rideau pour anciens combattants d’Ottawa, ont été transportés à la BFC Trenton où ils ont été chargés dans des avions Hercules de la 8e Escadre pour être transportés à la Jamaica Legion. Cela a été fait dans le cadre de l’engagement continuel de la Légion aux anciens combattants des Antilles comme partie de son adhésion à la Ligue des anciens combattants du Commonwealth britannique.
À la fin de l’année, 60 autres lits et matelas étaient entreposés à Trenton où on les gardait jusqu’à ce que leur transport soit disponible jusqu’à Belize et
Ste-Lucie. Quand le projet aura terminé, 140 lits en tout auront été livrés depuis 1995, lesquels ont une valeur d’approximativement 280 000 $.
Les congrès divisionnaires se sont surpassés à nouveau en donnant assez d’argent pour maintenir la circulation d’octrois aux anciens combattants nécessiteux de 15 pays antillais couverts par les accords de la LACCB. Plus de 325 000 $ ont été déboursés en 2001 et plus de 500 anciens combattants ont obtenu des octrois. Mais il n’y avait pas que du travail à travers la Légion.
Le programme de sports des membres a eu à nouveau du succès, dans le cadre duquel les championnats nationaux de fléchettes ont eu lieu à la filiale Moncton (N.-B.), celui du curling régulier à la filiale George Pearkes VC de Summerside (Î.-P.-É.), celui du curling senior à la filiale Stephenville (T.-N.), et celui de cribbage à la filiale A.H. Foster Memorial de Kingston (N.-É.). Tous ont été reconnus comme des manifestations de première classe.
Sept nouveaux records ont été fixés et un égalé aux Championnats d’athlétisme nationaux de la Légion qui ont eu lieu à Sherbrooke (Qc), en août, par des athlètes de 12 à 17 ans qui faisaient partie du contingent de 321 participants, lesquels ont été observés par 36 chaperons et 25 entraîneurs aux installations de l’Université de Sherbrooke.
Un nouveau guide des sports a été imprimé et distribué en février et la modification à un arrêté général concernant l’admissibilité d’après le paiement des frais d’adhésion a été soutenu par le Comité des sports qui va le présenter au congrès. On a aussi éclairci les règlements sur le transfert qui ne s’appliquent pas aux membres militaires extraordinaires quand ils deviennent membres d’une filiale régulière.
Tous les bureaux de la Maison de la Légion, à Ottawa, ont été loués en 2001. Mais, le temps ayant passé, il a fallu faire beaucoup de maçonnerie à l’édifice vieillissant. Après trois mois de réparation et de restauration des insignes se trouvant en façade, il est évident qui est propriétaire de l’édifice.
Ce dernier n’était pas la seule chose qui a fait l’objet de rénovations au coin des rues Kent et Gilmour d’Ottawa. Les membres du Comité des constitution et lois se sont occupés à réviser l’article III des arrêtés généraux. Il s’agit d’un article qui concerne la procédure des plaintes et le processus des résolutions pour l’organisation. L’article révisé sera présenté aux délégués du 39e Congrès national qui doit avoir lieu à Edmonton (Alb.) du 9 au 13 juin 2002 auquel 2000 délégués, conjoints et invités devraient assister. Le thème de l’assemblée qui va durer une semaine : “une porte sur de nouveaux horizons”.
Les résultats des congrès divisionnaires de 2001 sont arrivés à terme lors de la fermeture des réunions en Saskatchewan en octobre et les nouveaux membres du CEN ont siégé pour la première fois à la réunion qui a eu lieu à Ottawa les 24 et 25 novembre. Les membres élus du conseil avaient beaucoup de choses à prendre en considération, dont un Plan d’avenir de la Légion qui va finir par cheminer jusqu’aux membres de la Légion qui pourront y réfléchir avant le Congrès.
Les membres ont aussi cherché des manières de parer à la perte de revenus, améliorer la communication interne et mieux renseigner le public à propos du rôle de l’organisation au pays.
Deux directions ont changé de nom en 2001. L’ancienne Division du Pacifique s’appelle maintenant Division de la Colombie-Britannique et du Yukon, et les filiales du Nunavut se sont jointes à celles de la Nouvelle-Écosse, ce qui a entraîné le nom de Division de la Nouvelle-Écosse et du Nunavut.
C’est aussi lors de la réunion du CEN que le vétéran de la Seconde Guerre mondiale et grand président de la Légion bien connu, le sénateur Jack Marshall, a remis le symbole du poste au lieutenant-général à la retraite Charles H. Belzile, un vétéran de la guerre de Corée qui a été commandant de l’armée du Canada. La nomination a eu l’accueil chaleureux que les légionnaires font à tous les anciens combattants et la cérémonie a été réglée par le président national Bill Barclay.
Le dernier geste que Marshall a posé en tant que grand président a été la présentation du premier coquelicot de la campagne de 2001 à la gouverneure générale Adrienne Clarkson à l’occasion d’une cérémonie à laquelle assistaient de nombreux anciens combattants à Rideau Hall, à Ottawa.
Pendant la cérémonie, le directeur général de Postes Canada André Ouellet a aussi dévoilé le timbre du 75e anniversaire de la Légion qui est sorti le 11 novembre 2001. Deux mois à peine après les événements démentiels de septembre, les images de guerre, telles que prises aux visages du Monument aux Morts, ont été présentées sur le timbre, aux yeux de tous. Le timbre, avec les mots latins “Memoriam Eorum Retinebimus” (nous nous souviendrons d’eux) imprimés en surcharge, était un hommage digne à ceux qui ont combattu, et à ceux qui se sont associés il y a 75 ans pour s’assurer qu’on les soigne et qu’on se souvienne de leurs sacrifices.
Alors que l’année arrivait à sa fin et que Hannoukka, ramadan et Noël passaient, les familles canadiennes repartaient à la recherche de nouvelles des êtres chers servant à l’étranger et priaient pour leur sécurité. Les troupes étaient prêtes à intervenir à tout moment. L’humanité était à nouveau au bord d’un autre désastre dont elle aurait été seule fautive. Et aux salles de la Légion à travers la nation, en Allemagne et aux États-Unis, un anniversaire se terminait d’une façon bien semblable à celle dont l’histoire de la Légion a commencé, faisant penser au vieil adage “plus ça change, plus c’est pareil”.