MASQUES À GAZ :
DU MOUCHOIR AU RESPIRATEUR
Le pire à la guerre comprend certainement la possibilité de gaz et d’autres armes chimiques mortelles. Les respirateurs et les cagoules ont sauvé des vies, mais on y a chaud et, au champ de bataille, ce n’est pas facile de s’y habituer. Les mouchoirs trempés d’urine ont sauvé des vies à Ypres, en 1915.
ARMES ÀFEU :
DU ROSS AU FUSILD’ASSAUT MODERNE
Baptisé d’après son créateur, sir Charles Ross, le fusil Ross ne marchait pas bien dans les conditions boueuses des champs de bataille pendant la Première Guerre mondiale, mais beaucoup de gens le trouvaient bon pour le tir à la cible. Il a été abandonné ultérieurement par les soldats qui préféraient le Lee-Enfield britannique. Les fusils de chasse, y compris ceux pour la chasse à l’éléphant, ont servi aux tireurs d’élite à la Grande Guerre jusqu’à ce que les fusils de l’armée soient modifiés. La cible était touchée plus facilement grâce à une meilleure optique et aux pièces de précision. La Lewis, quant à elle, était considérée comme la mitrailleuse la plus efficace de la Première Guerre mondiale.
GRENADES :
DES BOITES À CONFITURE AUX GROSSES EXPLOSIONS
La bombe boite à confiture avait exactement l’air de ce que dit son nom, mais plutôt que d’être pleine de marmelade, la boite était remplie d’explosifs et de vilaines pièces : souvent des billes de roulement. Des boites de conserve pleines de fulmicoton et de ferraille ont aussi été lancées à la Grande Guerre. Des dizaines de grenades ont été créées pendant la Première Guerre mondiale, la plus commune étant la bombe Mills No 5, introduite en 1915. Elle pesait à peu près une livre et avait un extérieur dentelé pour maximiser la fragmentation. La C13 moderne, sphérique et plus petite, qu’on distribue ordinairement dans l’armée canadienne, a un rayon d’efficacité de 15 mètres.