Un groupe consultatif doit faire rapport sur le racisme

Le 17 décembre, le ministère de la Défense nationale a annoncé la création d’un groupe consultatif sur le racisme et la discrimination systémiques dans les rangs des Forces armées canadiennes.

Le groupe dispose d’un très vaste mandat pour enquêter et faire un rapport avant la fin de l’année sur la manière de mettre fin à la discrimination systémique et aux préjugés.

Ce « Groupe consultatif sur le racisme systémique, la discrimination, les préjugés LGBTQ2, la discrimination sexuelle et la suprématie blanche » se compose de quatre anciens combattants. Une des premières officières d’infanterie, la majore à la retraite Sandra Perron qui a écrit sur la maltraitance et la discrimination pendant sa carrière militaire, en fait partie, ainsi que Derek Montour, qui a quitté l’armée canadienne après la crise d’Oka et est devenu sergent fusilier marin des É.-U., le capitaine à la retraite D.L Gibson, et Ed Fitch, deuxième membre juif des FAC à atteindre le grade de major-général.

Le groupe doit recommander des moyens d’écarter les croyances racistes ou de suprématie blanche et trouver des moyens de modifier les pratiques pour mettre fin aux comportements discriminatoires.

Les membres du groupe procèderont à des entretiens confidentiels avec des employés du MDN ou des FAC, et ils recevront l’aide du Secrétariat fédéral de lutte contre le racisme.

 

Les FAC font l’objet de critiques sans précédent à la suite de plusieurs incidents. Des membres impliqués dans des groupes de suprémacistes blancs ou d’autres groupes haineux ont fait des commentaires racistes, néonazis ou anti-LGBTQ2, ou ont affiché des tatouages inacceptables.

Les mesures disciplinaires prises se sont échelonnées du renvoi des forces pour implication avec des groupes haineux en ligne à la probation, en passant par l’obligation d’un suivi psychologique et la renonciation à l’affiliation aux groupes haineux.

Des ordres ont été donnés afin de prévenir le harcèlement fondé sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l’âge, le sexe, l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Par exemple, les ordres interdisent l’accès avec un ordinateur de travail à des renseignements qui promeuvent la haine; l’appartenance à un groupe qui encourage la violence ou épouse la haine; la propagation ou la validation d’informations provoquant la violence ou la haine; les actes de violence ou d’intimidation; l’affichage de tatouages qui prônent la violence ou la haine. 

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