Day: July 13, 2016

Face à Face: Les Forces armées canadiennes  devraient-elles acheter des drones armés?
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Face à Face: Les Forces armées canadiennes devraient-elles acheter des drones armés?

Le Canada envisage d’acheter une nouvelle flotte de drones à technologie avancée, appelés aussi véhicules téléguidés (VTG) ou véhicules aériens inhabités (VAI). Le général et chef d’état-major de la défense, Jonathan Vance, demande que ces drones puissent être armés. Il a raison. Acheter de tels aéronefs sans pouvoir leur faire porter des missiles est aussi logique que de commander des chasseurs à réaction sans canons, missiles, ni capacité d’emport de bombes.  Les premiers VTG étaient ceux dont la Luftwaffe s’est servie pour attaquer les bâtiments de guerre des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Radioguidés à partir d’un bombardier allemand, ils ont détruit un certain nombre de navires des Alliés. Le contretorpilleur canadien NCSM Athabaskan a été gravement endommagé par l’un d...
La Citadelle et le Canada – de 1871 à aujourd’hui
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La Citadelle et le Canada – de 1871 à aujourd’hui

Les troupes canadiennes se sont installées à la Citadelle lors du retrait de la garnison britannique, en 1871, marquant ainsi le début de plus de 100 ans de présence militaire. Le fort, au début, devait être démoli, mais peu après, la Citadelle a été transformée en école d’artillerie pour la milice canadienne nouvellement formée. L’artillerie y est restée jusqu’en 1922. Le gouverneur général, Lord Dufferin, a persuadé les politiciens de ne pas démolir les vieux murs. Il a présenté de nouveaux plans de construction, incluant de nouvelles portes et une allée piétonnière entourant le vieux Québec. M. Dufferin a fortement insisté pour qu’une présence militaire soit maintenue à la Citadelle, présence qui y est encore assurée aujourd’hui. En 1872, il y a établi la deuxième résidence du gouver...
Orgueil et préjugés au front
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Orgueil et préjugés au front

Après une pression considérable par des Noirs et leurs partisans blancs, le Canada a formé un bataillon de Noirs, mais ils devaient se battre avec des pelles, pas avec des fusils. « J’AI LA CHANCE d’avoir d’excellentes recrues, et je pensais qu’il serait injuste pour ces hommes de les obliger à se mêler à des nègres. » Le lieutenant-colonel George Fowler, commandant du 104e Bataillon, a écrit ces mots dans l’espoir de faire retirer 20 soldats « de couleur » de son unité. Malgré la politique officielle du gouvernement canadien qui déclarait clairement qu’on pouvait accepter des volontaires noirs, les bureaux de recrutement les refusaient souvent. Toutefois, environ 1 500 Noirs ont réussi à s’enrôler dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC). Après deux ans de pression exercée par...