Le centenaire de la Marine

N’est-ce pas typiquement et merveilleusement canadien que les origines de notre Marine se trouvent non pas dans quelque idée grandiose de construire une flotte océane toute puissante, mais dans le besoin pratique de protéger nos intérêts nationaux relativement à la morue et au flétan?

Et n’est-ce pas typiquement canadien que lorsque les équipages épuisés et trempés de nos corvettes — de retour du service sur l’Atlantique Nord orageux — ont rencontré des marins états-uniens, ces derniers ne pouvaient faire autrement que se demander pourquoi les Canadiens qui armaient ces petits navires escortes battus par les eaux n’avaient pas un salaire de sous-marinier?

Le Canada a une fière histoire navale et, bien que c’est vrai que nos intérêts actuels concernant la mise en vigueur des accords sur les pêches sont antérieurs aux préoccupations sur la défense nationale qui ont vu le jour peu après l’institution de la Marine en 1910, et certainement avant l’éclatement de la guerre en 1914, la Marine du Canada doit une grande partie de son succès à sa capacité de s’adapter et de faire avec. Qu’il s’agisse de penser à profiter de la mauvaise visibilité pour approcher et frapper un croiseur ennemi plus puissant à la Grande Guerre, de fermer les écoutilles dans une violente tempête au milieu de l’Atlantique à la Deuxième Guerre mondiale ou de colmater un tuyau avec un pansement, les marins canadiens ont toujours trouvé moyen d’endurer, durant la vilaine guerre comme en temps de paix.

Lorsque Wilfrid Laurier a présenté le projet de loi sur le service naval, le 12 janvier 1910, il prévoyait d’inclure une « belle petite flotte » de croiseurs et de destroyers torpilleurs. Mais bien que les dispositifs pour réaliser ce rêve ont été mis en place en ce jour historique, la route vers un « service naval national capable » était, d’après l’historien Marc Milner, « loin d’être sûre ».

Milner, auteur de plusieurs livres sur la marine du Canada, fait partie d’un petit groupe d’écrivains spécialistes à qui nous avons demandé de présenter des rétrospectives, en profondeur, sur la marine dont c’est le 100e anniversaire cette année. Milner retrace l’histoire de la marine, depuis son avènement officiel et peu sûr, jusqu’à la fin de la guerre froide. Il nous raconte les gens, les politiques — les pas en avant et les pas en arrière — et, bien entendu, les navires et le personnel qui ont caractérisé le service en mer pour le Canada ces dernières années. Il nous arrive d’oublier que c’est un service qui, pendant la Deuxième Guerre mondiale, a brièvement été la troisième plus grande marine du monde. C’est aussi un service qui, pendant la guerre froide à laquelle on ne pense malheureusement que bien trop rarement, a mérité d’être félicité des progrès relatifs à la conduite de la guerre contre les sous-marins. Troisièmement, et ce n’est pas fini, c’est un service qui n’est pas reconnu par le public pour les relations cruciales qu’il établit à chaque fois qu’un de ses navires arrive à un port étranger, loin de là.

Nous sommes heureux, également, que l’historien Richard Oliver Mayne nous emboite le pas. Il examine la marine moderne, de la guerre froide au présent, se concentrant principalement sur les hauts et les bas de ces derniers 20 ans, notamment sa performance lors de la guerre du Golfe. Il attire aussi notre attention sur certaines des tendances les plus inquiétantes qui pointent à l’horizon pour la marine de 2010, comme l’acquisition, l’armement en personnel et les problèmes de recrutement.

Notre ancien rédacteur en chef est aussi avec nous. Auteur du livre Corvettes Canada, il profite de ses connaissances pour nous éclairer sur « l’essence » de la Marine royale canadienne à la plus longue bataille continue de la Seconde Guerre mondiale. Les petites corvettes et leurs équipages indomptables nous circons- crivent le courage et le sacrifice qui font fondamentalement partie de l’expérience canadienne depuis la bataille de l’Atlantique.

Pour finir, dans nos pages se trouve une affiche en couleurs chronologique retraçant les 100 ans d’une marine qui, à de nombreuses reprises, s’est débrouillée pour tenir ses engagements opérationnels, et même pour les dépasser.

En route avec la CAA

La Légion royale canadienne (LRC) a une raison de plus de chanter ses propres louanges. La Canadian Automobile Association, en s’associant au Programme de bénéfices pour membres (PBM) de la LRC, apporte un avantage aux légionnaires. Par exemple, les membres peuvent dorénavant profiter de rabais entre 12 et 25 p. 100 quand ils deviennent membres de base de la CAA, à un parmi les sept sur neuf clubs au Canada; les exceptions étant le Québec et le Manitoba. Si vous êtes déjà membre de la CAA, vous pouvez faire des économies en rehaussant votre adhésion ou en achetant une adhésion associée. Composez simplement le 1-888-268-5154.

L’arrivée de ce tout nouveau partenaire au PBM signifie qu’aujourd’hui il y a suffisamment de valeur inhérente à la LRC pour compenser les frais d’adhésion à la Légion. Les autres partenaires sont les suivants : Philips Lifeline Canada, qui offre deux mois de service gratuit aux membres de la LRC et aux personnes à leur charge quand ils s’abonnent à leur service; Medipac Travel Insurance, qui offre des rabais et appui la filiale chaque fois qu’un membre de la LRC souscrit à une de ses assurances ; le Relocation Services Group, dont vous pouvez vous attendre à obtenir un rabais en liquide de 3,25 $ par tranche de 1 000 $ sur la valeur de votre maison à la vente ou à l’achat; Travelodge Canada, qui est heureuse d’offrir un rabais de 15 p. 100 aux membres de la Légion et à leur famille à n’importe laquelle de ses 100 propriétés au Canada; ICI Paints et les magasins Bétonel, qui offrent 25 p. 100 d’escompte dans ses 210 magasins; la banque MBNA Canada, dont l’engagement se convertit en appui pour les programmes de la Légion; Diageo Canada Inc., encore une autre fière partenaire qui s’est engagée à appuyer la Légion.

L’engagement de chaque partenaire signifie un nouvel appui pour les filiales de la Légion et chaque partenaire confirme son engagement en achetant de l’espace publicitaire dans notre revue.

On a créé un logo à la Légion qui sert à identifier et à promouvoir les partenaires. Cherchez-le dans nos pages.

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