Bâtir sur le succès

Le succès, il faut bâtir dessus et le Programme d’autonomie des anciens combattants ne devrait pas faire exception. Depuis son institution il y a 27 ans, l’évolution du PAAC en a fait le meilleur programme d’après-guerre du gouvernement fédéral. Son succès est basé sur une philosophie selon la- quelle le confort des anciens combattants et de leur épouse est prioritaire et en même temps on reconnait qu’il faut trouver des moyens de ne pas les placer dans les institutions de soins de longue durée dispendieuses.

Pour ce faire, la Légion royale canadienne travaille avec Anciens combattants Canada pour améliorer le programme car, d’après la Légion, dormir sur ses lauriers c’est aller contre le programme et contre la philosophie de la Légion, surtout quand il y a encore des catégories d’anciens combattants qui n’y ont pas droit.

Par exemple, deux des 10 résolutions votées au Congrès national de cette année avaient pour objet d’améliorer le PAAC. L’une d’elles exhortait le gouvernement à étendre le PAAC aux anciens combattants frêles, ceux qui n’ont pas d’invalidité spécifique. L’autre l’exhortait à étendre les mêmes avantages aux anciens alliés qui habitent au Canada. Ces résolutions démontrent à nouveau la vieille croyance de la Légion qu’avec un mi­ni­mum de soutien, chaque ancien combattant peut rester où il veut, aussi longtemps que possible : chez lui avec son épouse.

Les deux sections qu’il faut examiner de près sont la complexité de la grille d’admissibilité dont on se sert pour décider si quelqu’un y a droit et le manque de bonne communication servant à proclamer le programme. La première est si compliquée que les clients et ceux qui pourraient l’être ont de la difficulté à la comprendre. En effet, les agents d’entraide de la Légion disent qu’il y a beaucoup de gens à ACC, y compris des gestionnaires de cas, qui ne comprennent pas tout à fait les critères. Le ministère devrait aussi faire davantage pour proclamer le PAAC et les autres programmes qu’il administre.

Quant à la Légion, elle peut donner un coup de main, grâce à son réseau national de filiales, en faisant équipe avec le mi­ni­s­tère pour transmettre le message. Proclamer le PAAC devrait être un processus triparti comprenant les directions nationale et divisionnaires, les filiales et les membres. Pierre Allard, directeur du Bureau national d’entraide, croit que ce devrait être la priorité absolue parce qu’il y a beaucoup trop de gens qui ne bénéficient pas du programme.

Dans ce numéro-ci, nous nous penchons sur le PAAC en détail, sur la manière qu’il sert à rendre la vie des anciens combattants et de leur épouse plus confortable (Au nom de la liberté et de la dignité, page 6). Notre couverture sert aussi à reconnaitre la contribution de la Légion à l’amélioration du programme ainsi que le besoin d’étendre le PAAC aux membres actuels et anciens de la GRC (Access Denied [non traduit]).

Une note en bas de page à ne pas oublier, quand il s’agit de partager l’information sur le PAAC, c’est qu’on ne devrait jamais penser que les avantages du programme sont une « charité du gouvernement ». Les anciens combattants, qu’ils soient invalides ou frêles, ont risqué leur vie pour leur pays, alors ils méritent certainement la prestation des avantages du PAAC. Et si un ancien combattant n’en a pas besoin aujourd’hui, le programme pourra sans aucun doute être utile à sa conjointe demain.

La Légion doit toujours être la gardienne du souvenir

Anciens combattants Canada, grâce à son Fonds de partena­riat d’action communautaire, offre une assistance financière à des groupes et à des associations sans but lucratif qui orga­nisent des manifestations et des activités éducatives dans le but d’honorer les gens qui ont servi en temps de guerre ou en temps de paix. À ACC, on remarque que le ministère n’est pas le seul qui honore les anciens combattants, leurs accomplissements et leurs sacrifices et l’on accepte avec plaisir la contribution de ces organisations.

Toutefois, le président national Wilf Edmond s’est dit inquiet quand ces fonds sont offerts aux filiales de la Légion, ou qu’elles en demandent. Dans une lettre envoyée le 11 septembre à tous les présidents de filiale, il écrit : « Camarades, nous n’avons pas besoin de devenir les outils d’ACC pour promouvoir le souvenir. Nous avons toujours réussi à être autonome là-dessus et nous continuerons de l’être. En fait, en demandant ce genre de fonds au gouvernement, nous nous dérobons à une de nos responsabilités principales.

« Votre filiale a été fondée en partie pour promouvoir le souvenir. Cela fait partie de nos buts et de nos objets tels qu’on les trouve dans notre loi constitutionnelle et nous pouvons tous le faire sans l’aide du gouvernement fédéral. Nous sommes très fiers d’être les gardiens du souvenir et nous restons dévoués à cette obligation. »

Le fait que le public pense que les fonds de la Légion proviennent du gouvernement est une des idées fausses que l’on trouve dans nombre de sondages. Permettre au public de penser que la Légion est parrainée par le gouvernement ébranlerait la crédibilité de la Légion quand elle lui tient tête quand il s’agit d’obtenir de meilleurs avantages pour les anciens combattants et les personnes à leur charge.

Le 11 novembre, les légionnaires vont leur présenter leurs respects aux cénotaphes et aux cérémonies partout au pays. Ils vont le faire parce qu’ils se sont engagés envers le souvenir.

Toutefois, le président national Wilf Edmond s’est dit inquiet quand ces fonds sont offerts aux filiales de la Légion, ou qu’elles en demandent. Dans une lettre envoyée le 11 septembre à tous les présidents de filiale, il écrit : « Camarades, nous n’avons pas besoin de devenir les outils d’ACC pour promouvoir le souvenir. Nous avons toujours réussi à être autonome là-dessus et nous continuerons de l’être. En fait, en demandant ce genre de fonds au gouvernement, nous nous dérobons à une de nos responsabilités principales.

« Votre filiale a été fondée en partie pour promouvoir le souvenir. Cela fait partie de nos buts et de nos objets tels qu’on les trouve dans notre loi constitutive et nous pouvons tous le faire sans l’aide du gouvernement fédéral. Nous sommes très fiers d’être les gardiens du souvenir et nous restons dévoués à cette obligation. »

Le fait que le public pense que les fonds de la Légion proviennent du gouvernement est une des idées fausses que nombre de sondages dévoilent. Permettre au public de penser que la Légion est parrainée par le gouvernement ébranlerait la crédibilité de la Légion quand elle lui tient tête lorsqu’il s’agit d’obtenir de meilleurs avantages pour les anciens combattants et les personnes à leur charge.

Le 11 novembre, les légionnaires vont leur présenter leurs respects aux cénotaphes et aux cérémonies partout au pays. Ils vont le faire parce qu’ils se sont engagés à se souvenir.

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