Le Monument aux Valeureux

Les figures déterminées qui s’éreintent au Monument commémoratif de guerre du Canada et la sombre élégance de la Tombe du Soldat inconnu vont bientôt se faire rejoindre dans la capitale nationale par une collection de bustes et de statues grandeur nature évoquant des moments importants de l’histoire militaire canadienne.

La collection impressionnante de 14 personnages historiques, qui se fait appeler le Monument aux Valeureux, sera dévoilée le 5 novembre au coin nord-est de la place de la Confédération, près de l’escalier des Sapeurs. Le monument comprendra cinq statues grandeur nature et neuf bustes, dont l’histoire s’étend des héros d’avant la confédération, le comte de Frontenac, Laura Secord et le général sir Isaac Brock jusqu’aux récipiendaires de la croix de Victoria de la Seconde Guerre mondiale Paul Triquet, Andrew Mynarski et Hampton Gray.

“Le Canada, qu’on se complait à voir comme une nation paisible, a été élevé durant la guerre”, dit Hamilton Southam, le président de la Fondation des Valeureux. “La guerre a créé ce grand pays nord-américain indépendant qui est le nôtre.”

Southam, âgé de 89 ans, a été le moteur du projet depuis avant même que les historiens et divers groupes (y compris la Légion royale canadienne, dont la contribution s’élève à 20 000 $) aient commencé à s’y intéresser. Le secrétaire national de la Légion Duane Daly y a participé activement et il siège à la fondation en tant que vice-président, tout comme l’historien Sydney Wise, qui en est vice-président également. Les membres de la fondation comprennent le grand président honoraire de la Légion et lieutenant-général à la retraite Charles Belzile, les historiens David Bercuson, Serge Bernier, Alec Douglas et J.L. Granatstein et le président-directeur général des Amputés de guerre du Canada Cliff Chadderton.

Le concept des Valeureux a été engendré par le Groupe de travail de 1991 sur les collections de musées d’histoire militaire au Canada, un groupe qui était coprésidé par Southam et l’ancien ministre de la culture québécoise Denis Vaugeois. Southam, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale et résident d’Ottawa de longue date, était conscient depuis un certain temps des piédestaux ou petites dalles situés du côté ouest du pont au-dessus de l’escalier des Sapeurs. Toutefois, l’histoire avait voilé l’objet originaire des piédestaux.

La recommandation de placer des statues militaires sur les piédestaux autour de la place de la Confédération n’était qu’une seule des nombreuses recommandations dans le rapport du groupe de travail. La plus grande partie du rapport concernait les défauts et le manque de financement du Musée canadien de la guerre qui avait été négligé pendant si longtemps. Plus de dix ans de controverse ont suivi la sortie du rapport et il a fini par aboutir à la construction du tout nouveau Musée canadien de la guerre dont les portes ont ouvert en mai 2005.

Le fait qu’on n’avait pas donné suite à la recommandation concernant les piédestaux dérangeait Southam. “J’ai dîné avec […] Sydney Wise et nous avons pensé qu’il faudrait voir si des gens étaient intéressés à mettre le projet en marche”, dit-il. Il se mit immédiatement à rassembler un groupe de travail.

Une fois qu’ils avaient décidé de donner suite à l’idée, Southam a approché la Direction nationale de la Légion royale canadienne. “Notre groupe est le premier qu’il a approché à cause du succès que nous avons eu à propos du projet de la Tombe du Soldat inconnu”, dit le secrétaire national Duane Daly. “Nous nous sommes fermement engagés en ce qui concernait l’intercession pour le projet à la ville d’Ottawa, Anciens combattants Canada et, surtout, le ministère du Patrimoine canadien.”

Il dit que le projet est très bien approprié au triangle commémoratif qu’il forme avec la Tombe du Soldat inconnu et le Monument commémoratif de guerre du Canada.

L’historien Alec Douglas explique que le groupe “acceptait que chacun reste sur ses positions à propos des noms avancés au tout début”.

Southam dit que bien qu’au début il proposait de dresser sept personnages clés, d’autres noms étaient constamment ajoutés. “Le projet a grandi au petit bonheur”, dit-il.

En 2001, le groupe a demandé des fonds au gouvernement fédéral. “Nous pensions que le projet allait coûter environ un million de dollars. Nous pensions que nous pourrions rassembler des gens pour recueillir environ 200 000 $, et nous l’avons fait, et que le gouvernement devrait mettre le reste”, dit Southam.

En 2003, le ministère du Patrimoine canadien a annoncé qu’il allait financer le projet. Le coût final s’étant élevé à 1,1 million de dollars, la part du ministère du Patrimoine canadien a été de 75 pour cent et la fondation a ramassé le reste.

La Commission de la capitale nationale, qui selon son mandat gère et s’occupe de l’administration des monuments commémoratifs d’importance nationale, est un des principaux partenaires. En 2004, elle a organisé une compétition nationale de conception et travaille depuis lors avec l’équipe de la conception formée par la sculptrice Marlene Hilton Moore et le concepteur John McEwen, tous deux de Hilldale (Ont.), près de Barrie.

Il est écrit au site de la toile du projet sur les Valeureux que les hommes et les femmes qui sont commémorés “sont des symboles d’une nation formée par les conflits et renforcée par les sacrifices. C’est la guerre, tout autant que la paix, qui nous uni; car la valeur n’a pas de limite”.

Le 26 septembre, le public a eu l’occasion de voir une des statues. Pierre Le Moyne d’Iberville représente le régime français en Amérique du Nord qui dominait durant les nombreuses guerres entre la Grande-Bretagne et la France. C’est la première personne née au Canada qui a été choisie.

Né à Ville-Marie (Montréal) en 1661, il a participé aux cruelles guerres frontalières avec la Nouvelle-Angleterre dirigées par le comte de Frontenac. Il participait aussi très activement aux raids contre les postes de traite des fourrures et les ports anglais à la baie James. En tant que capitaine du navire Pélican il affronta et fit sombrer deux navires de guerre britanniques près de York Factory en 1697. Entre 1698 et 1702, il a commandé des expéditions jusqu’en Louisiane. Sa dernière campagne fut menée en 1706, contre Nevis, une colonie anglaise aux Antilles. Le Moyne d’Iberville est le premier Canadien de naissance à qui le roi de France a décerné la Croix de Saint-Louis pour sa bravoure.

Louis de Buade, comte de Frontenac, représente aussi l’époque de la Nouvelle-France. Né à Saint-Germain-en-Laye (France) en 1622, c’est un explorateur et un soldat professionnel qui a beaucoup étendu l’empire français en Amérique du Nord et qui a fait la guerre à la confédération iroquoise et à ses alliés britanniques. Frontenac est un personnage romantique du début de l’histoire canadienne suite à sa défense résolue de la ville de Québec contre l’expédition maritime de sir William Phips. L’occasion fut donnée à Frontenac, grandement surpassé en nombre et coupé des renforts par voie marine, de se rendre. On dit qu’il répondit en disant : “Dites à votre maître que je répondrai par la bouche de mes canons.”

Phips ne réussit pas à prendre la ville et, l’hiver approchant, fut obligé de se retirer.

Les Valeureux attirent aussi notre attention sur Joseph Brant et John Butler. Le premier, qu’on appelait aussi Thayendanegea, est né en 1742 dans un territoire indien au sud du lac Érié. C’était un chef de guerriers mohawk et un homme d’État, qui combattit du côté des Britanniques durant la guerre de sept ans (1756-1763) et la révolution américaine (1775-1783). Brant était renommé pour son courage au combat et le dévouement à sa cause, et on lui décerna la terre qui forme la réserve des Six nations le long de la rivière Grand près de ce qui est actuellement Brantford (Ont.). Il est mort en 1807.

“Les gens oublient que Brant n’était pas seulement un grand guerrier, mais un grand diplomate », dit Douglas. Butler, fils d’un officier de l’armée britannique, est né en 1728. Durant la guerre de sept ans, il a participé à la capture de Fort Frontenac, qui est aujourd’hui la ville de Kingston, en 1758. Il était lieutenant-colonel dans la milice de New York quand la révolution américaine a commencé et il a alors rapidement organisé un corps de loyalistes. Ses hommes ont fait leur renommée sous le nom de Butler’s Rangers et, avec leurs alliés autochtones, ils lançaient des attaques réussies à partir de chez lui, à la péninsule Niagara, jusqu’à New York et même aussi loin qu’au Kentucky.

La guerre de 1812 entre l’Amérique du Nord britannique et les États-Unis est représentée par deux soldats qui reflètent la dualité linguistique du Canada. Le général sir Isaac Brock, né en 1769, est le personnage plus grand que nature qui a capturé Michilimackinac et puis, bien que grandement surpassé en nombre, a obligé Détroit à se rendre. Bien qu’il n’était pas là au début de l’invasion américaine de la péninsule de Niagara, en 1812, il monta sur un cheval et se rendit au lieu de la bataille, aux hauteurs de Queenston. Portant des habits hauts en couleur, il encouragea crânement ses forces mixtes de Britanniques réguliers, de miliciens et d’alliés autochtones à une défense réussie. Toutefois, il fut atteint mortellement par un tireur d’élite.

Le personnage Valeureux du Canada français de cette période est Charles-Michel de Salaberry, qui est né au Québec en 1778. Il a servi dans l’armée britannique aux Antilles et lors de son retour au Canada, en 1810, a recruté et entraîné une milice canadienne française auquel on donna le nom de Voltigeurs canadiens. Au début des hostilités, il se trouva à la tête d’un corps de 1 700 hommes, y compris 250 Voltigeurs, qui restaient pour faire une défense contre une armée états-unienne de 3 000 troupiers. Décidant que la meilleure tactique était de se battre sur leur propre terrain, il engagea l’ennemi à la bataille de Châteauguay. La surprise et la férocité de la bataille servit à empêcher une attaque massive contre Montréal.

Le troisième personnage de la guerre de 1812 est Laura Secord, née au Massachussetts en 1775. Elle est appariée à l’infirmière de la Grande Guerre Georgina Pope, ce qui sert à préciser le rôle des femmes courageuses. Secord et entrée dans la légende. “Il s’agit d’une femme intrépide. Elle est allée au champ de bataille pour trouver son mari blessé et le soigner”, dit Douglas.

Secord est renommée pour avoir été obligée de cantonner des troupiers américains pendant qu’elle soignait son mari. Quand elle entendit les Américains planifier une attaque surprise contre les Britanniques, elle sortit furtivement durant la nuit et voyagea toute seule jusqu’au camp du leader britannique, le lieutenant James Fitzgibbon, à quelques milles de chez elle. Le commandant britannique retourna la situation en tendant une embuscade aux attaquants, le 24 juin 1813, et obligeant 462 troupiers américains à se rendre.

Née en 1862 dans une famille distinguée de l’Île-du-Prince-Édouard, Georgina Pope s’est portée volontaire au service infirmier, en 1899, à la guerre d’Afrique du Sud. Pendant qu’elle était là-bas, elle a enduré des épreuves physiques et émotionnelles extrêmement dures. En 1902, on lui donna la responsabilité du service infirmier de l’Armée canadienne. Un an après, la reine Victoria lui décernait la Croix-Rouge royale pour son service exceptionnel sur le terrain. Elle est la première Canadienne à qui cette décoration a été décernée. Quand la Première Guerre mondiale a éclaté en 1914, Pope est allée outre-mer à nouveau et a servi en Angleterre et en France.

La Première Guerre mondiale est représentée également chez les Valeureux par le général sir Arthur Currie, l’officier milicien qui devint un commandant superbe aux champs de bataille, prenant la tête d’un Corps d’armée canadien unifié lors de plusieurs batailles majeures. “Il n’y a aucun doute parmi les historiens que Currie est le meilleur général commandant que nous ayons jamais eu”, dit Douglas.

Currie, né en Ontario, vivait en Colombie-Britannique quand la Première Guerre mondiale a éclaté. Après avoir commandé la 2e Brigade d’infanterie canadienne à Ypres (Belgique) en 1915, Currie obtint le commandement de la 1re Division canadienne. Il devint commandant du Corps canadien en juin 1917, et prit part à toutes les batailles m jeures du front occidental auxquelles les Canadiens ont participé. Il commanda lors des horreurs de Passchendaele en 1917 et jusqu’à la victoire à Amiens en août 1918.

La même période est représentée par Joseph Kaeble du Royal 22e Régiment. Né à St-Moïse (Qc) en 1893, il est renommé pour son utilisation d’une mitrailleuse Lewis en 1918 avec laquelle il repoussa une attaque de quelque 50 soldats ennemis. Kaeble continua de se battre bien qu’il eut été blessé mortellement. Mourant, il exhorta ses camarades de profiter du fait que les forces se retiraient.

Quatre personnages représentent la Seconde Guerre mondiale et les combats auxquels les Canadiens ont participé dans tous les théâtres de cette guerre-là.

Wallace Thomas, capitaine dans la marine marchande, commandait le navire du Canadien Pacifique de 26 000 tonnes Empress of Scotland. Né à Terre-Neuve en 1885, il a servi dans la marine marchande durant la Première Guerre mondiale.

C’est le seul membre de la marine marchande à qui l’on a décerné le titre de Commander of the British Empire, une décoration qu’il a méritée pour avoir fait preuve de beaucoup d’habileté alors qu’il était attaqué par la Luftwaffe au large de l’Irlande en 1940. L’attaque a eu lieu dans la même zone où le navire plus grand Empress of Britain avait été torpillé deux semaines auparavant. Les trois autres Valeureux sont des récipiendaires de la Croix de Victoria. Le capitaine Paul Triquet, né au Québec en 1910, a commandé une compagnie du Royal 22e Régiment durant les violents combats à Casa Berardi (Italie) en 1943. Alors qu’il était cloué, il cria à ses hommes “Il y a des ennemis devant nous, derrière nous et à nos deux flancs. Il n’y a qu’un seul endroit en sécurité, l’objectif!” Les hommes maintinrent leurs positions jusqu’à l’arrivée des renforts.

Andrew Mynarski, né au Manitoba en 1916, était mitrailleur dorsal dans un bombardier Lancaster qui prit feu au-dessus de la France en juin 1944. Quand l’équipage reçut la consigne d’évacuer, il resta derrière pour essayer de libérer un autre mitrailleur qui était coincé dans sa tourelle. Ses habits s’enflammèrent durant la tentative. Quand il eut tout essayé, il salua son camarade et puis sauta, mais son parachute, qui avait pris feu, ne s’ouvrit pas comme il faut. Mynarski fut retrouvé vivant, mais il mourut peu de temps après de ses brûlures.

Hampton Gray, né en Colombie-Britannique en 1916, est un membre de la Réserve des Volontaires de la Marine royale canadienne qui a servi en tant que pilote de l’aéronavale de la Marine royale. En août 1945, il était à la tête de huit avions lors d’une attaque à la baie d’Onagawa de Honshu, une des principales îles japonaises. Bien que son avion ait été gravement endommagé durant l’attaque par le tir des canons de DCA de l’ennemi, il largua sa dernière bombe et coula le destroyer Amakusa avant de s’écraser en mer.

Sylvie Pilon-Tilden, cadre supérieur chargée de la commémoration et de l’art public à la CCN, dit qu’il fallait que le Monument aux Valeureux soit conforme aux normes d’excellence du Monument commémoratif de guerre du Canada et de la Tombe du Soldat inconnu.

Pour Marlene Moore, c’était un défi que de faire 14 personnages en 20 mois. Une immense quantité de recherches a été nécessaire dans le cas de chaque personnage pour s’assurer de la fidélité des vêtements et des objets fabriqués. Les costumes ont été recréés par un costumier et, une fois les dessins terminés, on a demandé à des historiens et des conservateurs de musée d’en confirmer la justesse.

Moore dit qu’il n’y avait qu’un seul portrait de Le Moyne d’Iberville sur lequel baser la statue. Il existe une statue de lui, mais c’est une image sentimentalisée qui a été faite bien longtemps après son décès. Elle a dû étudier l’habillement recherché d’un officier de la fin du XVIIe siècle. “La cravate en dentelle, le manteau volumineux, les souliers à talon haut, la perruque et le chapeau à plume d’autruche sont drapés sur le corps pour accentuer l’élégance de la période et créer une figure d’assurance totale. La méthode utilisée sert à s’assurer que la coupe, les plis et la texture de l’étoffe soient extrêmement détaillés dans le bronze. La petite épée française grandement ornementale sur laquelle Le Moyne d’Iberville pose une main a été copiée fidèlement”, dit-elle.

Le processus a été laborieux. Des modèles humains des Valeureux ont été choisis selon leur grandeur et leur poids. Ils ont ensuite été moulés avec du plâtre de Paris en prenant une pose pour la statue. “Les séances de pose ne pouvaient durer que trois heures. Les modèles frissonnaient à cause de l’humidité, même si la température s’élevait à 30 degrés Celsius”, dit Moore.

Des vêtements ont été créés et placés sur les formes corporelles moulées. Un processus de sculpture traditionnel a été utilisé pour sculpter le portrait de chaque personnage. “L’argile est le plus sensuel des matériaux. Quand j’avais fini avec un modèle, je sentais que je le connaissait vraiment”, dit Moore.

Le portrait d’argile fut transformé durant un processus de moulage en cire. La version de cire du portrait fut ensuite ajoutée au corps. Le moule complet, avec vêtements, chaussures, chapeau et objets fabriqués, fut ensuite solidifié durant un processus compliqué de cirage pour le préparer au moulage de bronze. Le processus de moulage du bronze dissout les vêtements et le cuir. La seule chose dont il ne peut pas s’occuper, c’est l’acier. Alors toutes les épées et autres objets fabriqués ont dû être copiés soigneusement et coulés dans la cire.

À la fonderie de coulage de bronze, les personnages allaient être retouchés avec de la cire pour les préparer au moulage. Les grands personnages ont dû être coupés, pour le moulage, en plusieurs sections dont le nombre pouvait aller jusqu’à 12.

Durant le moulage, on se servait d’un processus où la sculpture est déposée dans une coquille de céramique pour créer un moule. La cire est ensuite fondue pour l’enlever et le bronze liquide, versé dans la coquille. Les pièces sont ensuite soudées ensemble.

Le Monument des Valeureux a pour objet d’illustrer le rôle important des opérations militaires qui ont servi à la formation du Canada, à partir d’une colonie, en un pays puissant et indépendant au XXe siècle. La sélection des personnages historiques a été faite délibérément pour trouver un milieu entre français et anglais, entre l’aviation, l’armée, la marine et la marine marchande, et entre les hommes et les femmes. “Nous voulions mettre l’accent sur les gens du peuple”, dit Douglas. “Mynarski, par exemple, ne savait pas, quand il est mort, qu’il avait été promu sous-lieutenant d’aviation”.

Southam dit qu’il est heureux de l’endroit du monument, près de l’escalier qui descend au canal Rideau, un cours d’eau historique dont la construction a été ordonnée par le duc de Wellington pour circonscrire l’expansionnisme américain. En 2007, on va célébrer le 175e anniversaire du canal.

D’ajouter Pilon-Tilden, la CCN travaille avec la police et le ministère de la Défense nationale pour faire surveiller la zone autour du Monument commémoratif de guerre du Canada quand il y a grande foule, afin qu’il n’y ait pas de vandalisme à ces monuments sacrés.

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