LE FRONT INTÉRIEUR

front intérieur
LE FRONT INTÉRIEUR

front intérieur

Bien qu’animé par une passion indéfectible pour l’aviation, Fred Ashbaugh se retrouva vite décontenancé, voire décou-ragé, lorsqu’il aborda le Plan d’entrainement aérien du Commonwealth britannique. Le jeune agriculteur albertain s’était enrôlé en 1940, à l’âge de 21 ans, parce que « c’était la guerre, et [il] n’aimait pas ce que faisaient les Allemands ». L’armée de l’air, confia-t-il, lui semblait être la meilleure option. Ce programme novateur visant à faire du Canada un vaste terrain d’entrainement pour aviateurs militaires fut mis sur pied en quelques mois, et ses recrues passaient par un dépôt des effectifs à Toronto. Le « dépôt des effectifs n° 1 » n’avait rien de supérieur. Situé dans le bâtiment Coliseum sur le terrain de l’Exposition nationale canadienne, il pouvait accueillir...
« Barrett’s Privateers » (les corsaires de Barrett), de Stan Rogers
LE FRONT INTÉRIEUR

« Barrett’s Privateers » (les corsaires de Barrett), de Stan Rogers

God damn them all, I was told (Que Dieu les maudisse tous, on m’a dit) We’d cruise the seas for American gold (Que nous parcourrions les mers en quête d’or américain) We’d fire no guns, shed no tears (Que nous n’utiliserions pas nos canons, ne verserions pas de larme) Now I’m a broken man on a Halifax pier (Maintenant, je suis un homme brisé sur une jetée d’Halifax) The last of Barrett’s privateers (Le dernier des corsaires de Barrett) —« Barrett’s Privateers » (les corsaires de Barrett), de Stan Rogers   Ce fut peut-être l’investissement du siècle pour Enos Collins, Benjamin Knaut, et John et James Barss. En 1811, ces marchands de Liverpool, Nouvelle-Écosse, achetèrent le Severn pour quelques centaines de livres britanniques (des dizaines de milliers de dollars d’auj...
Le legs de Curtiss
LE FRONT INTÉRIEUR

Le legs de Curtiss

« On m’a rapporté hier que l’apparition inattendue d’appareils du service aérien avait suscité un grand émoi. Nous n’avons eu aucune information sur leur ajout à la garnison. Je serais heureux d’en avoir, car la forteresse est dotée de défenses antiaériennes. Les demandes de renseignements de la population civile indiquent qu’elle s’attend à une annonce. » La lettre du 25 aout 1918 aux autorités navales de l’officier supérieur de la Citadelle d’Halifax  était claire : à moins d’un préavis indiquant qu’un aéronef allait survoler la ville, l’appareil pourrait être suspecté d’être un avion ennemi et être abattu. Les aéronefs qui avaient surpris la population civile et militaire d’Halifax étaient deux hydravions à coque Curtiss HS-2L de la United States Navy (USN). Ils étaient basés à Bak...