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La Guerre de Corée
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La Guerre de Corée

Si# l’on demande aux vétérans de la guerre de Corée quels sont leurs souvenirs les plus vivaces de leur présence près du 38e parallèle, ils ne vous parleront probablement pas de la topographie, ni de la chaleur étouffante ou du froid mordant. Demandez aux 1 500 hommes du 3e Bataillon du Royal Australian Regiment (3 RAR) ou à ceux du 2e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (2 PPCLI) ce dont ils se souviennent le plus, et ceux qui sont encore en vie évoqueront surement les sommets surplombant la pittoresque vallée de la Kapyong. C’est là, sur la route de Séoul, que la 118e Division de l’Armée des volontaires du peuple chinois lança le principal élément de son offensive du printemps en avril 1951. Les Canadiens et les Australiens étaient à la pointe de la lance de dé...
BUTIN CÉRÉMONIEL
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BUTIN CÉRÉMONIEL

« Les forces américaines se sont emparées de la masse du Parlement du Haut-Canada, l’Ontario, lors de la bataille de York du 27 avril 1813, pendant la guerre de 1812, déclara le président américain Franklin Roosevelt le 4 mai 1934. Cette masse, symbole de l’autorité législative à York (désormais Toronto) depuis 1792, est conservée à l’Académie navale des États-Unis, à Annapolis. » Taillé dans du bois tendre, peut-être du sapin ou du pin, et mesurant 142 centimètres de longueur (4 pi 8 po), ce butin américain vieux de plusieurs siècles était considéré d’apparence primitive malgré sa valeur symbolique pour la gouvernance anglo-canadienne. Les chroniqueurs le décrivaient souvent comme doré avec des touches de rouge, mais il s’agissait simplement de peinture couleur or. Cependant, en s’en ...
front intérieur
LE FRONT INTÉRIEUR

front intérieur

Bien qu’animé par une passion indéfectible pour l’aviation, Fred Ashbaugh se retrouva vite décontenancé, voire décou-ragé, lorsqu’il aborda le Plan d’entrainement aérien du Commonwealth britannique. Le jeune agriculteur albertain s’était enrôlé en 1940, à l’âge de 21 ans, parce que « c’était la guerre, et [il] n’aimait pas ce que faisaient les Allemands ». L’armée de l’air, confia-t-il, lui semblait être la meilleure option. Ce programme novateur visant à faire du Canada un vaste terrain d’entrainement pour aviateurs militaires fut mis sur pied en quelques mois, et ses recrues passaient par un dépôt des effectifs à Toronto. Le « dépôt des effectifs n° 1 » n’avait rien de supérieur. Situé dans le bâtiment Coliseum sur le terrain de l’Exposition nationale canadienne, il pouvait accueillir...
DANS la brèche
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DANS la brèche

Le gaz! Le gaz! Vite, les gars! Effarés et à tâtons Coiffant juste à temps les casques malaisés; Mais quelqu’un hurle encore et trébuche Et s’effondre, se débattant, comme enlisé dans le feu ou la chaux… Vaguement, par les vitres embuées, l’épaisse lumière verte, Comme sous un océan de vert, je le vis se noyer. - Extrait de « Dulce Et Decorum Est » de Wilfred Owen, traduit par Georges Gernot   « L’essence même du printemps était dans l’air, écrivait le lieutenant-colonel canadien George Nasmith devant le saillant belge d’Ypres le 22 avril 1915. J’avais envie d’aller en pleine nature, et de regarder les oiseaux et les abeilles, de me prélasser au soleil sans rien faire. » Le chimiste analyste torontois de 4 pi 6 po avait été jugé inapte au combat en raison de sa taille. Pas déc...
Une vie de service
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Une vie de service

Le sous-lieutenant Chris Snider, 21 ans, commandait le 8e Peloton de la compagnie « C » du 3e Bataillon du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry lorsque sa patrouille de 10 hommes fut prise sous les tirs de mortiers chinois installés dans les collines d’en face. C’était la nuit du 25 avril 1953, et Snider avait détecté des troupes ennemies s’approchant d’eux dans la zone neutre qui formait la frontière entre les Corée. La guerre durait alors depuis près de trois ans. Snider, un volon-taire de l’armée canadienne né aux États-Unis qui avait grandi à Oakville, en Ontario, s’était habitué au sifflement des balles de carabine et de mitrailleuse près de lui, ainsi qu’à la pluie aléatoire des obus. La patrouille était accroupie entre les bermes d’une rizière. Le reste du bataillon éta...
Le massacre de Schenectady
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Le massacre de Schenectady

8 février 1690, une force composée de miliciens canadiens et leurs alliés autochtones incendia Schenectady et massacra les habitants de ce village new-yorkais. Cet incident fut d’une violence peut-être inédite pendant la guerre transfrontalière entre la Nouvelle-France et les colonies anglaises des Amériques. La guerre entre l’Angleterre et la France avait éclaté en 1689. L’attaque menée par les Canadiens à Schenectady était en partie des représailles à la suite du massacre brutal de colons français par les Iroquois à Lachine cette même année. Le gouverneur combattif de la Nouvelle-France, Louis de Buade de Frontenac, avait décidé d’élargir la guerre aux colonies anglaises isolées les plus proches. Il lança donc une série d’expéditions punitives, dont une de Montréal qui ciblait la cap...
SECONDE GUERRE MONDIALE
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SECONDE GUERRE MONDIALE

Les soldats de la Première Armée canadienne prirent part à la libération de la France, de la Belgique et des Pays-Bas du jour J à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et même après. S’ils n’avaient que peu d’occasions de rencontrer la population locale lorsqu’ils étaient au combat, celles-ci ne manquaient pas quand ils étaient aux lignes arrière. Venant du Canada et ayant passé beaucoup de temps en Grande-Bretagne, ils ne connaissaient généralement pas bien les habitudes françaises, belges ou néerlandaises. Même s’ils s’entendaient généralement bien avec les habitants, ces derniers et les soldats affichaient des attitudes divergentes. Les relations prenaient donc différentes formes. Indubitablement, dans l’ensemble, les réactions des personnes libérées furent généralement positives. L...
Le gars est de retour
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Le gars est de retour

Alors que de nombreux habitants du pays dorment encore ou se préparent pour une journée ponctuée de barbecue, de baignade et d’autres incontournables de la fête du Canada, les Terre-Neuviens et les Labradoriens sont en deuil. Jusqu’à midi, la dernière province à se joindre à la confédération maintient une tradition tragique de plus de 100 ans, qui consiste à se souvenir de ses morts de guerre, et à observer le jour du Souvenir de l’ancienne ile autonome. Le défilé et la cérémonie de 2024 au Monument commémoratif national de guerre de Terre-Neuve ont été historiques. Certes, c’est le centenaire de l’inauguration du monument, mais les gens de la province attendaient surtout quelque chose depuis 108 ans : le jour où l’un de leurs frères, fils, pères ou oncles serait ramené chez lui, dans s...
Repoussés à Beauport
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Repoussés à Beauport

Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), la Grande-Bretagne était décidée à s’emparer de la Nouvelle-France. En 1759, elle envoya une imposante flotte sur le fleuve Saint-Laurent forte de 7 000 soldats commandés par le major-général James Wolfe. Elle arriva à Québec le 26 juin. Wolfe réalisa vite que le meilleur endroit où débarquer ses troupes était à la rive de Beauport, juste à côté de Québec, sur la rive nord du Saint-Laurent. Le lieutenant-général Louis-Joseph de Montcalm, commandant des forces françaises, l’avait bien deviné, et il avait fait construire d’importantes défenses sur 10 kilomètres entre les rivières Saint-Charles et Montmorency. Des milliers de soldats français étaient fermement retranchés sur l’escarpement surplombant le rivage, et chaque maison y était fortifiée....
L’équipe C.-B.–Yn remporte le titre aux fléchettes
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L’équipe C.-B.–Yn remporte le titre aux fléchettes

L’équipe Colombie-Britannique-Yukon a inscrit cinq enchainements de trois parties en neuf matchs, égalisant avec l’Ontario, aux jeux règlementaires des équipes lors du tournoi national de fléchettes de la Légion à Laval, Québec, le 5 mai. Elle a ensuite remporté le titre en gagnant les deux derniers matchs d’une série éliminatoire. Les quatre hommes de Kamloops, Bryce Book, Dalton Desmarais, Chris Purdy et Jim Brown, ont ainsi mené l’équipe Colombie-Britannique-Yukon à sa toute première victoire nationale des équipes de fléchettes. L’Ontario avait remporté les trois parties de son match de poule. Le capitaine vainqueur, M. Book, a déclaré que son équipe n’avait pas regardé le tableau de pointage avant la fin du dernier des matchs de sa poule à la filiale Chomedey de la Légion. « Et pu...