Innovation et tradition

La Légion doit s’adapter aux nouvelles technologies tout en restant fidèle à ses traditions, selon le nouveau directeur exécutif national de la Légion royale canadienne, Steven Clark.

M. Clark, ancien directeur de l’administration à la Direction nationale, a pris ses fonctions actuelles le 16 mai, quand son prédécesseur a pris sa retraite.

« Les deux domaines sur lesquels je veux me concentrer le plus sont la communication et l’innovation », dit-il.

Les médias sociaux offrent de nouvelles possibilités pour la Légion de communiquer avec ses membres. « Nous devons tenir le public au courant de ce que nous faisons afin d’attirer de nouveaux membres », dit-il.

Il veut aussi améliorer l’efficacité des systèmes informatiques de la Légion.

« On peut maintenant renou-veler son adhésion en ligne. Pour certaines personnes, cela n’a rien d’étrange, mais nous avons encore l’ancien système, où les gens vont à leur filiale pour procéder au renouvellement. Cela ne changera jamais, dit-il. Nous ferons ce qu’il faut pour que tous nos membres se sentent à l’aise. »

M. Clark dit être attaché aux traditions, mais qu’il est important de saisir les nouvelles opportunités. « Nous examinerons les moyens de faire les choses plus efficacement, pour faire des économies », dit-il.

Le père de M. Clark, originaire du Nouveau-Brunswick, servait dans l’aviation à la Base des Forces canadiennes Chatham. M. Clark a fait ses études à l’Université du Nouveau-Brunswick et à l’Université Saint-Thomas, toutes deux situées à Fredericton. Il y a obtenu un baccalauréat ès arts et un baccalauréat en éducation.

« Je pensais faire carrière dans l’enseignement, dit-il. Mais j’ai toujours été intéressé par le théâtre. Après avoir obtenu ses diplômes, il s’est occupé de la gestion du Théâtre du Nouveau-Brunswick, une des troupes de théâtre les plus réputées au Canada.

Quatre ans plus tard, une occasion s’est présentée à l’organisation des cadets de l’Air. « Ma famille avait des liens étroits avec le militaire, alors quand l’occasion de travailler avec les cadets s’est présentée, je l’ai saisie », dit-il. Il s’est installé à la BFC Greenwood, en Nouvelle-Écosse, en tant qu’agent principal de formation du centre d’entrainement estival des cadets de l’Air. En 1988, il a déménagé à Halifax où, en tant que réserviste de classe C, il a supervisé les activités des cadets de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.

En 1991, il est venu à Ottawa, au quartier général de la Défense nationale, pour occuper le poste d’officier d’état-major pour les cadets de l’Air et ensuite, durant 15 ans, celui d’agent administratif au quartier général national de la Ligue des cadets de l’Air.

« J’avais passé 18 ans dans l’organisation des cadets et je me suis dit qu’il était temps de passer à autre chose », dit-il. En 2005, il est venu à la Maison de la Légion comme officier d’administration. « Vu l’association étroite entre la Légion et les organisations de cadets, je savais que je serais en mesure de rester en contact avec les cadets de l’Air. »

En tant qu’officier d’adminis-tration, M. Clark a été secrétaire du Comité du Coquelicot et du Souvenir, où il a dirigé les concours littéraires et d’affiches et s’est occupé de l’administration du pèlerinage du Souvenir. Il a été chargé des pèlerinages de 2005, de 2007 et de 2015.

Il a joué un rôle déterminant dans la création de la pluie de coquelicots virtuelle, vidéo de coquelicots projetée, le soir, sur les murs de l’édifice du Centre, à Ottawa, pendant la période du Souvenir.

« La Légion est bien connue pour la campagne du coquelicot, mais il n’y avait pas d’événement unique qui expliquait ce qu’il en était. Il était important que l’on ait quelque chose à ce sujet au siège central, dit-il. Il a fallu environ trois ans de planification et de négociations pour y arriver. »

Il a également façonné le Mur virtuel d’honneur, qui montre les photos de plus de 2 000 anciens combattants canadiens. « Il est très important de ne pas oublier qui nous commémorons par le Souvenir, » dit-il.

Récemment, il a travaillé à une vidéo sur les Deux minutes de silence, qui sert notamment aux écoles.

Il a également siégé au comité de la Défense et à celui de la Constitution et des lois. Lorsque Brad White a été titularisé au poste de secrétaire national, en 2009, M. Clark a été promu directeur de l’administration. Le poste a changé de nom depuis, pour devenir « directeur des Services d’entreprise », en 2018.

M. Clark et son épouse, Donna, habitent à Kanata. Ils aiment les voyages, le cyclisme et la randonnée. Leur fille, Abbey, travaille à la Bibliothèque publique d’Ottawa.

« Notre travail consiste à exécuter les résolutions prises aux congrès nationaux, dit-il. Nous voulons faire évoluer l’organisation selon les attentes de nos membres. »

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