L’issue à Kaboul: Partie 2 – Instruire l’armée Afghane
« Voyez-vous », dit le Canadien en jetant un coup d’œil au groupe de 30 recrues afghanes assises sur le gravier qui ont l’air de s’ennuyer, de mâcher quelque chose ou de jouer avec leur nouvelle casquette.
« C’est... » l’officier s’interrompt et, regardant toujours les Afghans, il lève les mains et émet un long soupir.
Il est à côté d’une salle de classe improvisée, à l’air libre, au centre de Kaboul, capitale de l’Afghanistan, en plein cœur de la nouvelle et dernière chance qu’a l’OTAN de se sortir de cette guerre d’une manière qui puisse être un tant soit peu grâcieuse.
Il explique comment c’est que d’amener ce groupe d’Afghans inscrutables - des hommes que le général états-unien David Petraeus a surnommé des « caméléons professionnels » - , des civils indolents, à devenir d...