Programme d’autonomie des anciens combattants : Le secours de la Légion

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Le Programme d’autonomie des anciens combattants (PAAC) a beaucoup changé depuis son institution, en 1981, et la Légion royale canadienne l’a épaulé à chaque instant.

Le programme a été mis en place pour aider Anciens combattants Canada à s’occuper de la crise qui menaçait le domaine des places de soins à long terme suite au vieillissement des vétérans des services militaires. À ce moment-là, les ainés désireux de rester autonomes n’avaient pas beaucoup de choix et on comptait beaucoup sur les établissements de soins à long terme. « À la fin des années 1970, on craignait que le vétéran de la Seconde Guerre mondiale ne surchargent le système de places prioritaires parce qu’il ne pouvait en être autrement », dit Darragh Mogan directeur général ede la Direction générale de politiques en matière de programmes et de services, à Charlottetown. Le PAAC a été conçu pour aider les anciens combattants admissibles à rester chez eux, retardant ainsi leur institutionnalisation, peut-être à jamais.

« Nous (à la Légion) disions au gouvernement qu’il allait y avoir des pro­blèmes par rapport aux places de soins de longue durée avant que quiconque ait pensé au PAAC », dit Pierre Allard, directeur du Bureau national d’entraide de la Légion royale canadienne.

Le Programme pour anciens combattants avançant en âge, qui à l’origine ciblait les pensionnés invalides de guerre, s’est appelé Programme d’autonomie des anciens combattants en 1984 et, au fil du temps, les avantages ont été étendus aux anciens combattants recevant une pension d’invalidité, à ceux qui avaient de faibles revenus, à ceux des services du Canada et à ceux qui ont une pension de zone de service spécial, ainsi qu’aux vétérans de la marine marchande et à ceux de certains groupes civils.

En 1990, les avantages d’entretien du ménage et du terrain ont été étendus à ses survivants, pendant un an, suite au décès de l’ancien combattant qui en bénéficiait. En 2003, cela a été allongé à un avantage à vie. En 2008, 282 millions de dollars ont été prévus pour les avantages aux veuves et aux soignants qui reçoivent le crédit d’impôt pour invali­dité ou le supplément de revenu garanti de Revenu Canada, ou les deux.

Au fil des années, les services couverts ont aussi été élargis pour inclure les soins ambulatoires, les adaptations au domicile et les traitements à domicile. « L’avis de la Légion a été demandé à chaque modification du PAAC », dit Allard. « Nous avons prôné à chaque étape; l’institution du PAAC d’abord et puis ses améliorations. »

On continue encore aujourd’hui — les délégués au Congrès national de 2008 ont adopté 10 résolutions demandant des améliorations au PAAC allant de la simplification de l’admissibilité et des critères de demande, à l’extension des avantages aux anciens combattants frêles, anciens alliés, membres de la GRC, veuves et soignants, ainsi que l’extension des avantages comme le remboursement, aux épouses et aux familles, des ser­vices de transport qui sont couverts pour les donneurs de services extérieurs.

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