Rapport de la capitale nationale: une Légion pleine de bonté

Le défilé de légionnaires prend le départ à la Colline parlementaire. [PHOTO : ADAM DAY]

Le défilé de légionnaires prend le départ à la Colline parlementaire.
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Lors du 42e Congrès national de la Légion royale canadienne, le rabbin et aumônier honoraire national Reuven Bulka, tout en observant les couronnes déposées autour du Monument commémoratif de guerre du Canada à Ottawa, prononce un plaidoyer en faveur de l’organisation qu’il appelle « une armée pour le bien ».

Cette expression est reprise durant le congrès qui a eu lieu du 21 au 25 juin, près de la Colline du Parlement, au Centre des congrès d’Ottawa et auquel ont assisté 1 357 délégués. « Vous avez choisi l’endroit idéal pour tenir votre congrès », dit le ministre d’Anciens combattants Greg Thompson à l’occasion des cérémonies d’ouverture. « À l’ombre de la Colline du Parlement, où sont pri­ses les décisions qui ont une incidence sur l’avenir de notre pays. C’est là que des gouvernements élus ont pris les décisions difficiles d’envoyer nos fils et nos filles à la guerre et servir dans le cadre de missions partout dans le monde. »

C’est à cette ombre que la direction de la Légion s’assemble pour débattre de sa propre gouvernance et fixer ses priorités des prochaines deux années.

Les Cameron Highlanders of Ottawa. [PHOTO : ADAM DAY]

Les Cameron Highlanders of Ottawa.
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Les activités commencent sous des nuages sombres qui, ayant apporté la pluie durant la nuit, disparaissent pendant que s’assemblent plus de 1 400 légionnaires, à côté du gazon de la Colline du Parlement, pour participer, en ce dimanche matin, à un défilé le long de la rue Wellington ainsi qu’autour de la place de la Confédération et du Monument commémoratif de guerre du Canada.

Six orchestres, dont celui des Cameron Highlanders of Ottawa et la Musique centrale des Forces canadien­nes, mènent le défilé devant la foule. Le président national Jack Frost les passe en revue. À ses côtés se trouve l’invité spécial des Pays-Bas, Son Altesse le prince Floris d’Orange-Nassau, van Vollenhoven, filleul de la Légion et officier honoraire de la Légion depuis qu’il a assisté au Congrès de 2000 à Halifax.

Le prince Floris, Thompson, le brigadier-général Terry Leversedge qui représente les Forces canadiennes, le ministre ontarien des Affaires municipales et du Logement Jim Watson, le maire d’Ottawa Larry O’Brien, le président de la Division de l’Ontario George O’Dair et Frost déposent des couronnes.

Le défilé passe devant le président national sortant Jack Frost (complètement à g.) et le prince Floris. [PHOTO : ADAM DAY]

Le défilé passe devant le président national sortant Jack Frost (complètement à g.) et le prince Floris.
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Frost présentera le prince, l’après-midi, durant les cérémonies d’ouverture. « Il y a 32 ans à peu près, la princesse Margriet de Hollande avait demandé à la Légion, qui était présidée par Bob McChesney, d’être la marraine de son fils Floris. Nous avons accepté cet honneur. Il y a un Pèlerinage du souvenir durant lequel nous nous concentrons sur les cimetières des Pays-Bas, qui sont si bien entretenus. Nous sommes particulièrement épatés par les enfants qui s’occupent des tombes. Il s’agit d’un rappel des liens d’amitié entre les Canadiens et les Néerlandais, lesquels sont très serrés. »

Le prince Floris dit aux délégués : « je n’étais jamais venu à Ottawa, ce qui est étrange car c’est ici que ma mère est née. Un édifice avait été déclaré territoire hollandais temporairement, au cas où la naissance aurait été celle d’un garçon ».

Ce commentaire concerne la tradition selon laquelle l’héritier du royaume devait être mâle. Cependant, le titre est passé à sa tante Beatrix, la sœur aînée de Margriet, qui est actuellement reine des Pays-Bas.

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Le prince va visiter maintes institutions nationales canadiennes à Ottawa durant le congrès, et participer à un tournoi de golf philanthropique. Il sera également institué vice-président natio­nal honoraire de la Légion.

Quand les travaux commencent, le lendemain, le président des débats Tom Irvine reçoit les délégués et remarque qu’il s’attend à ce qu’il y ait beaucoup d’opinions divergentes durant le congrès, mais qu’il ne tolèrera pas les commentaires irrespectueux durant les réunions.

Les délégués sont venus discuter de la question de gouvernance, un sujet qui va prédominer, le premier jour des travaux et avoir des répercussions aux élections. Il est clair que les délégués ont fait leurs devoirs et qu’ils sont au courant des propositions concernant les modifications du Conseil exécutif national et le nombre de vice-présidents à élire. Les débats portent moins sur les modifications proposées que sur la procédure menant aux votes. La Division de l’Ontario demande une modification à chacune des trois propositions déposées.

Vu qu’elle a six représentants au CEN, c’est bien sûr elle qui perdrait le plus suite à la résolution éliminant la représentation calculée d’après la population pour donner un représentant à chaque division. Bien que la division n’arrive pas à contrer la motion, elle réussit à trouver des délégués qui acceptent des modifications à propos du nombre de vice-présidents et du nombre de fois qu’un CEN dégraissé se réunira durant l’année.

Les questions de la gouvernance ayant été réglées, Frost, président du Comité du congrès, présente une autre motion qui servirait à transformer la procédure d’élection des vice-présidents. D’après la motion, un système de vote à majorité simple suffirait pour l’élection des officiers qui sont tout seuls à leur poste, comme le trésorier et le premier vice-président. On se servirait du système « premier arrivé » pour les postes où il y a plusieurs officiers, comme ceux de vice-président national.

Le premier vice-président de la Division de la Colombie-Britannique/ Yukon, Dave Sinclair, essaie de modifier la motion sur l’élection des vice-présidents nationaux en enlevant l’article « Il est en outre résolu ». Toutefois, cette modification aurait maintenu la procédure de vote qui servait à l’élection des vice-présidents. Irvine n’accepte pas la modification car elle est contraire à la visée de la motion d’origine.

La résolution est adoptée mais, lors des élections menées ensuite par la présidente sortante Mary Ann Burdett, il est évident que certains délégués ne l’ont pas bien comprise.

La première élection est celle du président national. Frost commence en proposant le premier vice-président Wilf Edmond de Donkin (N.-É.). Edmond propose ensuite Frost pour un deuxième mandat, mais il refuse, et Edmond est élu président par acclamation.

Les quatre vice-présidents, Pat Varga de la Division de la Saskatchewan, Cliff Tessier de la Division du Manitoba– Nord-Ouest de l’Ontario, John Alger et Erl Kish de la Division de l’Ontario, sont candidats au poste de premier vice-président. La méprise apparait après le premier bulletin de vote pour premier vice-président, quand Burdett annonce que personne n’a obtenu plus de 50 p. 100. Le nom de Tessier est supprimé et elle demande un autre bulletin. C’est alors que l’auditoire explose. Nombreux sont ceux qui pensent qu’à cause de la résolution précédente, la personne ayant obtenu le plus grand nombre de voix est élue.

Malgré des arguments passionnés provenant de l’auditoire, le président Jim Rycroft du Comité des constitution et lois explique que la résolution dit clairement qu’il faut une majorité simple, ce qui, d’après les Arrêtés généraux, veut dire 50 p. 100 et une voix. Le président décide de terminer la discussion au bout d’une demi-heure. Burdett demande alors le deuxième bulletin.

Le président Steve Wessel de la Commission sur la gestion. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le président Steve Wessel de la Commission sur la gestion.
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Alger est retiré au bulletin suivant, et il ne reste que Varga et Kish entre lesquels choisir. Varga, qui est vice-présidente depuis 2002, est victorieuse.

Les trois autres candidats au poste de premier vice-président sont automatiquement candidats aux postes de vice-président. Paulette Cook de la Division du Québec, Calvin Crane et Gerald Warford de la Division de Terre-Neuve-et-Labrador, Gord Moore de la Division de l’Ontario, Gerry Vowles de la Division de la Colombie-Britannique/Yukon, Roger Oakley de la Division du Manitoba–Nord-Ouest de l’Ontario et Tom Eagles de la Division du Nouveau-Brunswick sont aussi proposés.

La Division de l’Ontario aurait pu obtenir les trois postes de vice-président mais Alger remercie les délégués du temps qu’il a passé à la Direction nationale et refuse de se présenter à nouveau. Oakley refuse également de se porter candidat.

Des délégués étudient leur livre du congrès. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Des délégués étudient leur livre du congrès.
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En fin de compte, les trois vice-présidents sont les candidats qui ont le plus grand nombre de voix. Kish, membre de la filiale Limestone City de Kingston (Ont.), est réélu et il se joint aux nouveaux vice-présidents Paulette Cook de la filiale Philipsburg (Qc) et Gord Moore de la filiale Elmira (Ont.).

Le trésorier national Mike Cook de la filiale Cloverdale de Surrey (C.-B.) est élu par acclamation à un nouveau mandat. Steve Wessel de la filiale Centennial de Dartmouth (N.-É.) se mesure à Irvine de la filiale Hemmingford (Qc) pour le poste de président des débats. Le président des débats Bill Chafe de la Division de l’Ontario, vice-président des débats intérimaire du Congrès, est proposé aussi mais il refuse. Les délégués rappellent Irvine à un autre mandat.

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Plus tard, Frost fait son rapport en tant que président du Comité des anciens combattants, des services et des ainés, durant lequel il remarque qu’il s’est présenté à des comités parlementaires afin d’appuyer la déclaration de la Journée nationale des Casques bleus et de plaider en faveur d’améliorations à la nouvelle Charte des anciens combattants. « La Légion s’est présentée le 19 mars 2007 au Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration pour plaider en faveur des membres des Forces canadiennes et des épouses de guerre qu’on considère “Canadiens perdus”. À la fin de l’année 2007, le gouvernement a entamé une mesure corrective à ce propos », dit Frost.

« Le programme d’étude des soins de longue durée, dans le cadre duquel, à la demande d’Anciens combattants Canada, la Légion fournit des sondeurs pour interviewer les anciens combattants des institutions de soins de longue durée, a eu une année réussie. Il y a 2 587 anciens combattants vivant dans 683 institutions qui ont été visités à travers le pays, et les questionnaires où l’on inscrit leurs commentaires sur la qualité des soins ont été remis au ministère. Leur analyse indique qu’il y a un très grand degré de satisfaction générale en ce qui concerne les soins et le logement. La plus grande insatisfaction est toujours la nourriture institutionnelle », dit-il.

Frost présente 59 motions de la part du Comité des anciens combattants, des services et des ainés, qui, toutes, sont adoptées. Parmi les questions ayant obtenu la priorité, il y a celle du droit des anciens combattants frêles aux avantages du Programme d’autonomie des anciens combattants sans tenir compte de leur droit concernant l’invalidité et que les avantages de santé, y compris le PAAC, soient étendus à la conjointe d’un ancien combattant si besoin il y a.

Dans son rapport, la présidente Pat Varga du Comité du coquelicot et du souvenir dit que le programme d’essai concernant la distribution de coquelicots autocollants durant les visites aux résidences d’ainés a eu beaucoup de succès. Elle dit que le comité va prépa­rer un plan pour un jour national de visites et distribuer les autocollants aux anciens combattants particuliers et aux résidences d’ainés. Elle dit qu’il sera coordonné parmi les divisions et qu’on demandera aux filiales du pays de s’occuper de cette distribution d’un jour, le premier dimanche de la campagne.

Pat Varga est élue première vice-présidente. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Pat Varga est élue première vice-présidente.
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Varga présente une motion demandant au gouvernement de modifier le code criminel pour protéger du dénigrement et du vandalisme les mémoriaux de guerre et les tombes militaires, ainsi que les grandes pièces et les artefacts militaires d’importance historique. C’est adopté rapidement, sans discussion.

La présentation faite par l’enseignante néo-écossaise Donna Griffin, à propos de ses expériences durant le pèlerinage du souvenir des leaders de la jeunesse de la Direction nationale, en 2005, est un plaisir pour les délégués. Varga dit que bien que ce soit la 60e fois que Griffin fait cette présentation sur le pèlerinage, tous ont été touchés. Griffin a des larmes aux yeux quand elle montre les diapositives et discute des expériences des pèlerins durant le voyage de deux semaines aux champs de bataille et aux cimetières d’Europe.

Le grand président honoraire de la Légion Charles Belzile (à g.) et le nouveau président national Wilf Edmond. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le grand président honoraire de la Légion Charles Belzile (à g.) et le nouveau président national Wilf Edmond.
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Le président du Comité des adhésions Erl Kish rapporte qu’en 2007 il y avait 373 367 membres, soit 96,08 p. 100 du nombre de 2006. Il dit que le comité continue de fournir des outils, des conseils et la direction qu’il faut pour s’occuper efficacement des activités d’adhésion.

Il présente deux motions composées par son comité. La première concerne la création d’une catégorie de membres à titre personnel pour les gens qui appuient la Légion mais qui ne désirent pas encore appartenir à une filiale en particulier. La deuxième concerne la permission aux membres dont l’adhésion a expiré d’additionner les années de service passées à leur retour. Les deux sont rejetées à plates coutures.

Le grand président honoraire de la Légion Charles Belzile fait prêter serment aux vice-présidents (de g. à d.) Paulette Cook, Erl Kish et Gordon Moore. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le grand président honoraire de la Légion Charles Belzile fait prêter serment aux vice-présidents (de g. à d.) Paulette Cook, Erl Kish et Gordon Moore.
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John Alger, président du Comité des sports, fait un rapport sur une étude concernant la participation des membres aux sports de la Légion. « Les résultats du sondage indiquent qu’un petit nombre de membres participent au curling de la Légion à travers le pays (environ 2 700 réguliers et ainés) et pourtant il y a deux championnats nationaux. Chaque épreuve coutant à peu près 55 000 $, ce n’est peut-être pas une dépense juste d’un point de vue proportionnel. »

Alger dit avoir demandé leur avis à toutes les divisions et qu’en majorité elles préfèrent la fusion des deux épreuves de curling. Cela se fait donc, à temps pour les compétitions de l’année courante.

Le premier vice-président Wilf Edmond, le vice-président John Alger. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le premier vice-président Wilf Edmond, le vice-président John Alger.
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Le président du Comité de l’unité des anciens combattants Charles Belzile rapporte que les discussions que la Légion a eues, en automne, avec les représentants de 14 associations d’anciens combattants, pour s’unir sous l’étendard de la Légion, se sont bien passées. Les délégués appuient fermement une motion de continuer les discussions avec d’autres associations d’anciens combattants pour produire une proposition conjointe avec ces organisations afin que toutes les associations d’anciens combattants s’assemblent en une fédération ou fusionnement semblable sous le nom et l’adhésion à la Légion royale canadienne.

À propos des rituels et insignes de la Légion, les délégués acceptent deux points qui ont été appuyés par le Comité de l’unité des anciens combattants. Elles ont pour but de permettre aux membres anciens et actuels des Forces canadiennes ou des forces alliées de porter l’insigne de leur unité ou de leur régiment à la poche inférieure droite du blazer de la Légion. L’autre modifie le règlement de l’habillement pour permet­tre aux membres actuels ou anciens des Forces canadiennes de défiler avec la coiffe qu’ils ont méritée.

La baisse du pavillon aussi est sujet de débats importants. Les délégués acceptent une motion servant à maintenir la verticalité du pavillon pendant qu’on joue l’hymne national et le royal. Par ailleurs, au bout d’un long débat, la Division du Québec retire une motion selon laquelle on arrêterait de baisser le pavillon, quel que soit le moment, durant un service du souvenir.

Le trésorier Mike Cook fait plaisir aux délégués en leur faisant un rapport fi­nancier positif. « Les budgets des trois prochaines années sont nuls ou équilibrés. Les excédents de fonctionnement prévus pour ces périodes, 766 450 $, 457 350 $ et 66 450 $ respectivement, seront affectés à la réserve de l’adhésion. Grâce à une gestion rigoureuse des budgets, nous allons réussir à ne pas augmenter les frais d’adhésion jusqu’en 2012 au moins », dit-il.

Le prince Floris et la princesse Aimée assistaient aux cérémonies d’ouverture. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le prince Floris et la princesse Aimée assistaient aux cérémonies d’ouverture.
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Peut-être à cause du rapport de Cook, les délégués se montrent fort généreux envers la Ligue royale des anciens combattants du Commonwealth. Le secrétaire national Duane Daly fait une présentation courte mais efficace sur le travail que fait la Légion royale cana­dienne pour aider les anciens militaires des Antilles et leurs veuves. « Il y a encore des besoins et ils existeront jusqu’à ce que le dernier ancien combattant disparaisse », dit-il.

Les délégués font la queue aux microphones pour annoncer leurs dons à la LRACC. Daly annonce que le total des dons et des promesses s’élève à 312 940 $ : un record. Ce montant est si élevé que, par la suite, on lit une note durant le congrès comme quoi le président de la LRACC, le prince Philip, en a été informé et qu’il s’est dit très heureux.

Le soutien pour le Fonds de moral des troupes de la LRC aussi est solide. Ce fonds sert à fournir des bons-cadeaux, pour un café et un beigne, aux hommes et aux femmes qui servent au Kandahar en Afghanistan. Les dons de l’audience s’élèvent à 32 818 $.

Le président national Jack Frost (à g.) et le premier vice-président Wilf Edmond. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le président national Jack Frost (à g.) et le premier vice-président Wilf Edmond.
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L’arrivée du général Rick Hillier, qui allait quitter le poste de chef d’état-major de la défense dans quelques jours, est un des instants marquants du congrès. Les délégués se lèvent pour l’applaudir quand il entre dans la salle. Il commence par la présentation surprise à la Légion royale canadienne d’un médaillon des Forces canadiennes pour service distingué. Le médaillon est remis par le chef d’état-major de la part des Forces canadiennes à « d’autres personnes que les militaires canadiens en service actif (qui) rendent service aux Forces canadiennes ».

Hillier remet le médaillon à Frost et s’adresse aux délégués : « je parle de la part de 85 000 personnes en uniforme qui disent que vous êtes extraordinaires ».

Le chef d’état-major de la Défense au bord de la retraite, le général Rick Hillier (à g.) offre un Médaillon des Forces canadiennes pour ser­vice distingué à la Légion. Le président national Jack Frost l’accepte. [PHOTO : JENNIFER MORSE]

Le chef d’état-major de la Défense au bord de la retraite, le général Rick Hillier (à g.) offre un Médaillon des Forces canadiennes pour ser­vice distingué à la Légion. Le président national Jack Frost l’accepte.
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Il fait l’éloge de la Légion pour ce qu’elle fait pour les anciens combattants et, avec l’appui du public, pour son soutien des troupiers et de leur mission. Il remarque que la Légion est souvent présente lorsque les troupes reviennent de mission et que ses programmes les soutiennent durant leur déploiement. « Il y a 1 200 hommes et femmes au Kandahar, où il fait souvent 50° C et les progrès sont constants. Ils persévèrent dans leurs efforts parce qu’ils croient que ce qu’ils font a une grande valeur. C’est ça le courage : persévérer dans le même travail, jour après jour. Ils ne pourraient pas le faire sans votre appui. »

Sa reconnaissance pour la Légion se conforme à ce que disait le rabbin Bulka auparavant, devant le Monument commémoratif de guerre du Canada : que la Légion est « une armée pour le bien ».

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