Rapport De La Capitale Nationale: Détente Royale

Le commander de zone Roger Purnell de la Nouvelle-Écosse/Nunavut (à g.) sourit avec le prince Floris et la princesse Aimée. [PHOTO : SHARON ADAMS]

Le commander de zone Roger Purnell de la Nouvelle-Écosse/Nunavut (à g.) sourit avec le prince Floris et la princesse Aimée.
PHOTO : SHARON ADAMS

Les délégués ayant fait sérieusement leur travail au Congrès national, ils ont hâte d’aller aux soupers et aux réceptions organisés par les filiales et les directions divisionnaires de la Légion pour rencontrer des gens et s’amuser.

Cette année, les divertissements et les rencontres sont vraiment royaux, grâce au filleul de la Légion royale cana­dienne, le prince Floris de Hollande et à son épouse, la princesse Aimée. « Je veux rencontrer autant de mes parrains et marraines que possible », dit le prince durant les cérémonies d’ouverture du 42e Congrès national de la Légion qui a lieu du 21 au 25 juin à Ottawa. Et il le fait bel et bien au cours des jours qui suivent.

La filiale Orléans, dans l’Est d’Ottawa, a organisé, de façon typique, une soirée de la Nouvelle-Écosse/Nunavut. Le prince, qui a été investi citoyen honoraire du Cap-Breton au Congrès de 2000, arrivé en tartan glengarry du Cap-Breton et on les a ovationnés. La princesse Aimée est investie également avant la fin de la soirée. Le couple est aussi intronisé dans le Official Order of The Sou’wester lors d’une cérémonie durant laquelle ont doit avaler une once de rhum noir et se faire oindre d’eau de l’Atlantique.

« Ils étaient habillés simplement et ils se sont mêlés au groupe », dit Vicki Jones, commander de la zone Cowichan and Mid-Island de Nanaïmo (C.-B.). « Les gens les approchaient constamment pour leur parler et prendre des photos, et ça n’a pas été découragé. Comme s’ils étaient n’importe qui. Je pense qu’ils se sont sentis acceptés. »

Le couple s’est fait beaucoup de nouveaux amis à cette manifestation où sont allées quelque 600 personnes.

On se fait souvent des amis aux congrès, comme c’est le cas des sosies Pat Doyle de Charlottetown (Î.-P.-É.) et Tom Aldridge d’Ormstown (Qc). Ils se sont rencontrés pour la première fois au Congrès national de 2002 à Edmonton après qu’ils aient été pris l’un pour l’autre, y compris par des membres de leur famille. « Tout à coup, on a eu une réputation de bêcheur », dit Aldridge.

« J’étais sorti fumer et je me suis mis à parler à Tom; alors je me suis demandé pourquoi il ne me répondait pas », dit le vice-président Norm Shelton de la Division du Québec. En même temps : « j’ai promené mon regard vers la délégation du Québec et je me suis demandé pourquoi Pat était assis avec eux », dit Cathy Kerr, l’épouse de Doyle. « Et puis comment avait-il fait pour traverser la salle sans que je m’en aperçoive? »

Quand ils se sont trouvés face à face, « c’était comme si on se regardait dans un miroir », dit Doyle. Ils ne font pas que se ressembler. Ils se sont mariés à peu près en même temps et ont trois enfants chacun. Ils gagnent leur vie tous deux en conduisant, portent des lunettes et ont une barbe.

Ils commandent la même sorte de bière et chacun termine les farces de l’autre. Ils vont aux mêmes congrès et réceptions, souvent habillés de la même façon. Cette année, ils portent une chemise vert pâle à un souper, à l’improviste, à la terrasse d’un restaurant où le contingent du Québec chante Alouette à pleine voix, les convives des autres provinces se joignant à eux, en l’honneur de la St-Jean-Baptiste.

Cathy Kerr de Charlottetown confond Tom Aldridge (à d.) et son mari Pat Doyle (à g.). [PHOTO : SHARON ADAMS]

Cathy Kerr de Charlottetown confond Tom Aldridge (à d.) et son mari Pat Doyle (à g.).
PHOTO : SHARON ADAMS
 Joe Kelly de Fenelon Falls (Ont.) expose ses épingles. [PHOTO : SHARON ADAMS]

Joe Kelly de Fenelon Falls (Ont.) expose ses épingles.
PHOTO : SHARON ADAMS

Quand le petit-fils de Kerr, Matthew Doyle, a vu une photo du duo, il en a conclu qu’il avait deux pépés.

Aldridge dit que c’est de plus en plus facile de les distinguer l’un de l’autre. « J’ai un an de plus et je suis plus beau », dit-il pour rire. Mais comment serait-ce possible, vu qu’ils se ressemblent tant? « Ses cheveux sont plus gris que les miens. »

Joe Kelly, comman­­dant de la zone Fenelon Falls (Ont.), à environ 1 h 1⁄2 au nord de Toronto, collectionne les épingles et les amis aux congrès depuis 35 ans.

Cette année, il était tout joyeux d’obtenir sa première épingle de Terre-Neuve-et-Labrador, laquelle a été ajoutée aux 300 ou 350 autres qui recouvrent son gilet.

La collection de Tony Steenbergen de Brockville (Ont.) se dénombre aussi dans les centaines, qui lui ont été offertes par des amis et des connaissances de la Légion. « J’ai été à plus de 80 congrès », zones, districts, divisionnaires, nationaux et internationaux, dit-il.

Il dit que s’il est citoyen canadien, c’est grâce à la Légion. « J’y suis entré il y a 21 ans »; il était encore citoyen hollandais. Ce n’est qu’au bout de cinq ans que quelqu’un s’est aperçu qu’il n’était pas membre en bonne et due forme à cause de sa citoyenneté. « Alors je suis devenu Canadien; en 1993. » Il a des amis légionnaires d’un océan à l’autre et il espère s’en faire encore d’autres au prochain congrès.

Search
Connect
Listen to the Podcast

Leave a Reply