Mission Afghanistan: Opération Ateesh Bazi
En début d’après-midi du deuxième jour de l’Opération Ateesh Bazi, alors que notre patrouille chancelait durant sa 10e heure à ce qu’on soupçonnait être, pour la troisième fois, un bastion d’insurgés, la chaleur était plus frappante et envahissante qu’un phénomène climatique devrait être.
Les chiffres ne comprennent ni ne racontent les effets du soleil de midi dans le désert afghan sur les cerveaux et les corps de Canadiens nés pour le froid. Il fait si chaud que le mot lui-même ne dit pas combien il fait chaud. On suce l’air. Le gilet de protection balistique nous fait cuire comme des plaques chauffantes fixées à la poitrine, au dos et à la tête, et on est à peine conscient que nos systèmes sont surchargés. On se sent comme si on devrait griffer quelque chose.
Mais nous contin...