Le grand public est de plus en plus conscient de la Légion

D’après les données d’un nouveau sondage, le grand public est de plus en plus conscient du travail de la Légion royale canadienne et de son rôle par rapport à la perpétuation du souvenir.

La Légion a passé une commande à Environics Research d’Ottawa pour qu’elle mène un sondage pour elle. Il s’agit du sixième sondage fait pour la Légion depuis 1995 et les questions posées sont essentiellement les mêmes.

“Les résultats du sondage donnent à penser que nous sommes en train de conscientiser le public et que nos messages principaux lui parviennent”, dit le président national Jack Frost. “Nous allons très bien, mais nous devons continuer nos efforts pour que la reconnaissance concernant notre présence dans le secteur public ne disparaisse pas. Les résultats sont bons et ils nous donnent des renseignements précieux qui nous aident à mieux former nos programmes et à les ajuster quand il le faut.”

Le dernier sondage a été mené après la période du jour du Souvenir, du 8 au 30 décembre. Les sondeurs ont rejoint 2 045 personnes. Parmi elles, 1 454 avaient quelques connaissances sur la Légion et ce groupe devint l’échantillon pondéré pour le reste de l’étude. Les résultats sont considérés comme étant corrects à plus ou moins deux pour cent 19 fois sur 20.

“Le sondage de 1995 nous donne un point de repère pour observer les tendances”, dit le directeur national des communications Bob Butt. “Il ne peut pas y avoir de gros rebondissement quand on n’étudie que deux années mais depuis que nous avons un point de repère, nous pouvons constater des changements.”

La première question du sondage était “Êtes-vous conscient de l’existence de la Légion royale canadienne, ou en avez-vous entendu parler?” En 1995, 78 pour cent des sondés avaient entendu parler de la Légion. Depuis lors, le chiffre a diminué d’environ un pour cent par année jusqu’en 2005, quand il a atteint 67 pour cent. En 2006, la tendance s’est renversée et le chiffre était de 69 pour cent.

Le facteur concernant la conscience est resté supérieur chez les hommes à celui des femmes, car 72 pour cent d’entre eux en avaient une certaine conscience alors que chez les femmes le pourcentage n’était que de 66. Il y a eu une augmentation importante, allant de 74 à 81 pour cent, chez les gens âgés de 60 ans ou plus.

Les anglophones étaient davantage conscients de la Légion, à 77 pour cent, que les francophones, qui, eux, ne l’étaient qu’à 48 pour cent. Selon les régions, la conscience diminuait en Colombie-Britannique, tombant de 83 à 79 pour cent alors qu’aux Prairies, en Ontario et au Québec, il y a eu deux pour cent d’augmentation, allant à 77, 76 et 45 pour cent respectivement. Les provinces de l’Atlantique n’ont indiqué aucun changement depuis 2005, restant à 75 pour cent.

La conscience générale la plus élevée en ce qui concerne la Légion est parmi les gens qui parlent l’anglais, chez ceux qui ont entre 45 et 59 ans et ceux de 60 ans et plus.

La deuxième question du sondage était “En général, avez-vous une opinion très favorable, quelque peu favorable, quelque peu défavorable ou très défavorable de la Légion royale canadienne?” Cette question a indiqué une hausse importante, allant de 84 pour cent qui avaient une impression très favorable ou quelque peu favorable en 2005, à 90 pour cent en 2006.

Les hommes sondés ont inscrit un taux favorable de 91 pour cent alors que le taux des femmes sondées était de 87 pour cent. La réponse parmi les femmes a beaucoup augmenté, qui a été de 77 pour cent en 2002 et 83 pour cent en 2005.

Les sondeurs ont demandé aux gens s’ils votaient pour un parti politique en particulier. “De façon surprenante, les gens qui votent pour le Bloc Québécois ont indiqué une augmentation de six pour cent, atteignant 69 pour cent de réponses favorable ou quelque peu favorable”, dit Butt. Les autres partis principaux allaient du minimum de 85 pour cent, pour le NPD, au maximum de 94 pour cent, parmi les gens qui votaient pour le parti conservateur.

Le service des communications de la Direction nationale a fait sa propre analyse des données, et un rapport composé par la directrice des médias et des relations externes, Gail Smith-Cook, a été fait au Conseil exécutif national. “Il y a une conscience générale claire à propos d’activités et de programmes particuliers de la Légion, dont principalement les programmes des anciens combattants et les programmes communautaires”, est-il écrit dans le rapport. “Les indicateurs sont restés les mêmes dans les trois derniers sondages. Cela sous-entend que ces indicateurs positifs forment une partie intégrante du processus de marquage de la Légion.”

La troisième question était discrétionnaire : “Quelles sont les choses positives qui vous viennent à l’esprit à propos de la Légion royale canadienne, s’il y en a?” Les réponses s’étendaient des services aux anciens combattants, aux activités sociales, en passant par le souvenir et le travail communautaire.

“Il n’y avait pas d’invite pour cette liste. Les sondés devaient répondre ce qu’ils pensaient plutôt que de choisir dans une liste”, dit Butt.

D’un autre côté, on a aussi demandé dans le sondage “Quelles sont les choses négatives qui vous viennent à l’esprit à propos de la Légion royale canadienne, s’il y en a?” Peu d’indicateurs négatifs ont paru selon la région, le sexe ou le groupe d’âge. Comme en 2005, les aspects social et alcoolique de la Légion sont toujours les secteurs nommés le plus souvent. Les autres commentaires comprenaient les préjugés, la déconnexion, les vieux et la glorification de la guerre.

La Colombie-Britannique et les provinces de l’Atlantique ont les points de vue les plus négatifs, à 15 et 14 pour cent respectivement.

“Ce qui est remarquable, c’est que fumer semble avoir disparu des choses négatives”, dit Butt. “Cela doit être parce que tant de régions et de provinces interdisent de fumer dans les clubs.”

La cinquième question était “Que pensez-vous de la source principale des fonds utilisés pour administrer la Légion royale canadienne?” C’est là que se trouve la pire idée fausse concernant la Légion. Alors que la levée de fonds, les adhésions et la campagne du coquelicot étaient des réponses fréquentes, le public croit encore que la Légion est financée par le gouvernement.

Il y a eu une diminution importante, en Colombie-Britannique, du nombre de gens qui pensent que le financement provient du gouvernement. Il a baissé de 15 à neuf pour cent en 2006.

Toutefois, en Alberta, la voisine de la Colombie-Britannique, cette perception a augmenté de 15 à 24 pour cent.

La question suivante se divisait en trois parties. “Pensez-vous que c’est très important, quelque peu important, pas très important ou pas important du tout pour la Légion royale canadienne de faire chacune des choses suivantes :

a) promouvoir et continuer la tradition du jour du Souvenir au Canada;

b) assister les anciens combattants canadiens à obtenir des pensions et d’autres services;

c) fournir des fonds et des programmes aux citoyens aînés en général, comme les projets d’habitation et l’assistance médicale?

La réponse à la partie A est encore élevée. Il y a eu une augmentation de trois pour cent par rapport à 2005, de sorte qu’il y a eu un taux moyen de 83 pour cent. De façon semblable, il y a eu agrément à propos de B à travers tous les secteurs que sont la région, l’âge, le sexe et l’appartenance politique, avec une moyenne de 82 pour cent.

À la section C, il y a eu une conscientisation concernant l’engagement de la Légion dans les questions des aînés. Le taux moyen était de 67 pour cent.

La dernière question était “À propos de l’avenir, pensez-vous que la Légion royale canadienne va continuer ou pas d’avoir une fonction ou un rôle dans la société canadienne?”

L’avenir de la Légion est encore positif au Canada, avec un taux moyen de 73 pour cent d’accord qu’en effet, la Légion y avait un rôle. Ce taux était de 71 pour cent dans les provinces de l’Atlantique et des Prairies, de 73 pour cent en Ontario et de 74 pour cent en Colombie-Britannique.

Il y a eu une importante augmentation au Québec, de 58 à 71 pour cent.

“Je pense que l’augmentation de la conscience a vraiment commencé en 1999”, dit Butt. “C’est quand nous avons lancé les projets prestigieux comme la vague de deux minutes de silence et la tombe du Soldat inconnu. On nous voit vraiment comme un instrument de la perpétuation du souvenir. Nous avons observé la conscience changée de 81 pour cent à 90 pour cent.”

Butt dit que la Direction nationale était satisfaite de l’amélioration des taux de la Légion. “En général, c’est un hommage aux filiales. Cela démontre que nous agissons pour que les gens comprennent mieux qui nous sommes et ce que nous faisons.”

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