En reconnaissance des réalisations de légionnaires

Les légionnaires qui ont considérablement amélioré leur collectivité ont rarement été reconnus dans le cadre de la collectivité plus grande au niveau national. La Direction nationale a établi le Comité national des décorations nationales pour faire des recommandations à propos des plus importantes décorations du pays, y compris l’Ordre du Canada.

Le petit comité, présidé par Les Rowbottom, va étudier des nominations qu’on aura fait parvenir à la Légion et puis présenter les gens qui d’après lui méritent ces décorations aux organismes consultatifs appropriés. “D’après nous, il y avait de nombreux légionnaires dont la qualité du service envers la collectivité n’était pas reconnue”, dit Rowbottom.

Les décorations nationales sur lesquelles on va se pencher sont l’Ordre du Canada, les décorations pour bravoure, celles du service méritoire et le Prix du Gouverneur général pour l’entraide. Elles sont toutes présentées par le gouverneur général.

“Nous allons aussi étudier la Mention élogieuse du ministre des anciens combattants”, dit Rowbottom. “Mais c’est strictement la décoration du ministre.”

La Légion a son propre système interne de décorations et de prix mais ils ne sont pas très reconnus au niveau national.

Le comité, qui comprend l’ancien fonctionnaire du protocole du gouvernement Gerry Wharton et l’ancien député Bob Wood ainsi que le grand président honoraire Charles Belzile à titre d’office, s’est réuni avec la chancellerie à la résidence du gouverneur général. “On nous a aidé énormément à la chancellerie. On nous a expliqué la différence entre les diverses décorations et le processus à suivre”, dit Rowbottom. “Plus nous apprenions, plus nous réalisions que cela allait être semblable aux comités de décorations nationales des Forces canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada. Nous n’étions pas en train de réinventer la roue.

On est en train d’imprimer un manuel qui va servir à définir le mandat du comité, à expliquer les diverses décorations et à expliquer dans les grandes lignes ce qu’il faut faire pour adresser des nominations au comité.

“Au début, nous pensions nous occuper de tous les écrits concernant les nominations”, dit Rowbottom. “Il faut que les noms soient avancés par les gens qui connaissent le travail du candidat de manière intime, et préférablement depuis longtemps.”

L’Ordre du Canada a été créé en 1967, l’année du centenaire du Canada. Il sert à reconnaître les réalisations de beaucoup de Canadiens dans divers domaines, comme des artistes, des scientifiques, des professeurs, des entrepreneurs et des travailleurs communautaires. Il y a trois grades. Le plus élevé est le compagnon de l’Ordre du Canada, ensuite il y a l’officier et puis le membre. Les distinctions sont destinées “aux gens qui ont changé nos vies et le visage de notre pays”.

Il y a aussi trois grades de décorations pour bravoure au Canada. Il s’agit de la Croix de la vaillance, l’Étoile du courage et la Médaille de la bravoure. Elles sont décernées habituellement à des gens qui risquent leur vie pour sauver quelqu’un d’autre, par exemple en entrant dans un édifice en flammes, ou calmant une personne qui a une arme à feu.

Les médailles du service méritoire servent à reconnaître les réalisations d’une action spécifique dont on peut être fier. Les récipiendaires sont souvent des athlètes, des soldats ou des gens érudits. Il y a deux niveaux, la Croix du service méritoire et la Médaille du service méritoire. Il y a deux divisions, la militaire et la civile, mais le comité ne va s’occuper que de la division civile.

Le Prix du Gouverneur général pour l’entraide a été créé en 1996 pour reconnaître les “aides cachés” qui ont fait des contributions volontaires sans demander quoi que ce soit en retour.

La Mention élogieuse du ministre des anciens combattants est une barre qu’on peut porter avec des médailles et décorations. Elle est décernée aux anciens combattants et autres gens qui contribuent de manière exemplaire au bien-être des anciens combattants, ainsi qu’au souvenir des réalisations et des sacrifices passés.

Rowbottom dit que c’est aux gens des filiales et des directions qui connaissent la qualité de la contribution de la personne de nous faire parvenir la nomination. Le comité acceptera les nominations n’importe quand.

Le comité insiste que ce qui est important c’est que les nominations soient confidentielles. “Nous ne voulons pas que les candidats soient déçus quand leur nom n’est pas annoncé. Et nous ne voulons pas non plus que des gens exercent une pression pour leur propre compte”, dit-il.

Les premières nominations vont être présentées aux organismes consultatifs cette année. Le comité ne sait pas combien de temps va durer le processus aboutissant à l’acceptation ou au refus d’une nomination.

“Je suis sûr que beaucoup de gens de la Légion vont être présents quand on va remettre ces distinctions. Après tout, cela met notre image en valeur”, dit Rowbottom.

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