Un feu incontrôlé détruit la filiale Lytton

Le cénotaphe de la filiale Lytton a survécu à la conflagration qui a ravagé le village.
Division de la C.-B.–Yn

Lytton, C.-B., a été dévastée le 30 juin par un feu incontrôlé. 

L’hôpital, le poste d’ambulances et la pharmacie ont été ravagés. La banque, le musée, le café, les deux épiceries ont été entièrement détruits… et avec eux, la filiale Lytton de la Légion royale canadienne. 

« Ce sera tout un défi, nous avait confié Sheila Maguire, présidente de la filiale, en aout dernier. Mais, nous irons de l’avant. »

Ce ne sera pas facile. Ça sera cher. Et, ça prendra du temps. 

Les murs extérieurs de l’édifice se sont écroulés. « Nous ne récupèrerons rien », a expliqué Mme Maguire.

Fin aout, elle faisait un dossier pour les assurances, et elle était trop occupée pour envisager l’avenir. Elle espère toutefois que la filiale acquerra un nouvel édifice, lieu de réunion pour les quelque 250 résidents de la ville et environ 2 500 personnes qui habitent dans la vallée.

« C’était un lieu achalandé dans les années fastes », souligne-t-elle. 

Il y a dix ans, la filiale était dans le sous-sol d’un bâtiment qui avait accueilli une salle de cinéma, puis un magasin d’alcools. La filiale avait des dettes et son avenir était incertain, mais quelques membres déterminés ont payé les factures de service public, lui ont prêté des fonds pour approvisionner le bar, et se sont portés volontaires pour en assurer la continuité. La filiale a organisé des diners-partage qui ont lentement renfloué les comptes, suffisamment pour entreprendre 65 000 $ de travaux de rénovation.

Le bâtiment de la filiale est l’un de ceux qui ont été entièrement détruits.
Division de la C.-B.–Yn

La filiale a pris en main le rez-de-chaussée lorsque le magasin d’alcools a déménagé. Elle a consacré 85 000 $ à d’autres travaux de rénovation, notamment le remplacement du système de chauffage, du câblage, de la plomberie, de l’isolation, des meubles, de l’équipement de cuisine et des planchers. 

Le bâtiment devait être le cœur de la collectivité, un lieu pour les mariages, les réunions, les fêtes et ces moments de convialité quotidiens. 

Il a été détruit dans l’incendie quelques jours seulement avant la réouverture. 

Le financement de la reconstruction n’est qu’une partie du défi, explique Mme Maguire, qui a été élue présidente en 2016, au début du deuxième stade des rénovations. Il n’est jamais facile d’entreprendre des projets de construction dans les petites villes éloignées des grands centres urbains et, de fait, des magasins de matériel de chantier.

« Nous n’avons pas beaucoup de constructeurs, de travailleurs, de plombiers et d’électriciens à notre disposition. Et ils ont aussi peut-être subi des dégâts dans l’incendie. »

Faire venir du matériel et de la main-d’œuvre dans cette petite ville située sur la Transcanadienne à 160 kilomètres au sud-ouest de Kamloops sera tout un défi. Kamloops, le centre urbain le plus près, est en plein essor, ce qui entraine une pénurie d’ouvriers qualifiés dans la région. 

Plusieurs collectes de fonds ont été organisées en Colombie-Britannique pour aider la filiale. Les filiales qui souhaitent faire des dons peuvent les envoyer à la Direction de la C.-B.—Yn, à l’attention de la filiale Lytton n° 162. Les fonds seront placés en fidéicommis jusqu’à ce que la filiale puisse s’en servir. 

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