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43e Congrès national: Lieu de la naissance de la Légion

Le samedi 12 juin, exactement au bon moment, la pluie arrête de tomber sur la rue Smith. Les dignitaires, dont la plupart sont vêtus d’un veston bleu, s’éloignent de l’auvent pour défiler sur la scène. Le soleil se met à briller un peu, rayonnant sur le berceau de la Légion royale canadienne, l’hôtel Marlborough de Winnipeg. Nombreux sont ceux qui prennent place sur la scène, y compris le ministre des Anciens Combattants, Jean-Pierre Blackburn, et le président national de la Légion, Wilf Edmond, pendant que la foule prend place sur les sièges mouillés entourant l’estrade. Il y a 85 ans (en novembre 1925), après la Première Guerre mondiale, les organisations d’anciens combattants canadiennes naissantes fusionnèrent à l’hôtel le plus illustre de Winnipeg. Elles se mirent d’accord p...
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Où gisent les héros – 65 Ans de Libération

Le maire Fred de Graaf, dans le nouveau Omnisportcentrum (un stade de 5 000 sièges à Apeldoorn, aux Pays-Bas) bondé, s’adresse aux anciens combattants canadiens et aux gens qui s’y sont assemblés pour les honorer. « Nous savions que nous ne pourrions plus continuer d’honorer vos camarades disparus. Il fallait qu’on transmette l’information. Il fallait qu’on fasse savoir à la prochaine génération la souffrance que nous avons subie. Et c’est ce que nous avons fait. » Le maire Fred de Graaf, dans le nouveau Omnisportcentrum (un stade de 5 000 sièges à Apeldoorn, aux Pays-Bas) bondé, s’adresse aux anciens combattants canadiens et aux gens qui s’y sont assemblés pour les honorer. « Nous savions que nous ne pourrions plus continuer d’honorer vos camarades disparus. Il fallait qu’on transmette...
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ALORS ET MAINTENANT

MASQUES À GAZ : DU MOUCHOIR AU RESPIRATEUR Le pire à la guerre comprend certainement la possibilité de gaz et d’autres armes chimiques mortelles. Les respirateurs et les cagoules ont sauvé des vies, mais on y a chaud et, au champ de bataille, ce n’est pas facile de s’y habituer. Les mouchoirs trempés d’urine ont sauvé des vies à Ypres, en 1915. ARMES ÀFEU : DU ROSS AU FUSILD’ASSAUT MODERNE Baptisé d’après son créateur, sir Charles Ross, le fusil Ross ne marchait pas bien dans les conditions boueuses des champs de bataille pendant la Première Guerre mondiale, mais beaucoup de gens le trouvaient bon pour le tir à la cible. Il a été abandonné ultérieurement par les soldats qui préféraient le Lee-Enfield britannique. Les fusils de chasse, y compris ceux pour la...
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Le combat pour Salavat – Partie 3

Le monde obscur de la contrinsurrection La présente est la 3e partie de notre série sur les efforts canadiens pour le cœur et l’esprit des gens de Salavat, une collectivité rétive du district mal famé de Panjwai, dans la province de Kandahar. Nous sommes en octobre 2009 et les hommes du 1er Peloton de la compagnie Alpha du 1er Bataillon de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI), sur les lieux depuis à peine plus d’une semaine, commencent à colleter tout un éventail de facteurs qui s’opposent à eux. Presque tout vient à manquer : les renseignements, les alliés, la main-d’œuvre, la coopération des villageois, les approvisionnements, mais personne n’abandonne, même quand on découvre que les camarades de l’armée afghane collaborent peut-être avec l’ennemi. Pour lir...
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Les Chemins De La Victoire

John Gray, officier du renseignement, est un des premiers libérateurs canadiens à Rotterdam après la reddition allemande. En sortant de la mairie, où il a demandé où se trouvaient les chefs de la résistance de la ville, il voit une dizaine de Hollandais autour de sa jeep. « En m’apprêtant à monter, j’ai vu le reste de notre repas dans une boite en carton : des sandwichs et une tarte. Si ces hommes avaient faim, est-ce qu’on m’en voudrait? » Gray demande alors à un des hommes si la nourriture les intéresse. Le Hollandais « m’a dévisagé d’un air incrédule : si elle les intéresse? » Il s’assoit sur le capot de la jeep où il rompt les sandwichs en petits morceaux pour en donner une petite poignée à chacun. Les hommes mangent lentement, avec un plaisir évident, et lèchent leurs mains pour e...
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Le Combat Pour Salavat – Partie 2

LE 1er PELOTON ACCULÉ DANS LES CORDES Le présent article est la deuxième partie de notre série sur les hommes et les femmes du 1er Peloton de la compagnie Alpha de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (PPCLI) qui foncent à corps perdu dans leur nouvelle mission en vue de conquérir la ville de Salavat, au fin fond du fameux district de Panjwai. Le 1er Peloton, basé dans la petite enceinte d’une école réquisitionnée, comprend maintenant ce qu’on appelle des quartiers de peloton : la cheville ouvrière d’une nouvelle stratégie procédant de Kaboul dans le cadre de laquelle les soldats de l’OTAN quittent leurs grandes bases et vont dans les villages. Toutefois, étant donné l’arrivée du major commandant de compagnie, Ryan Jurkowski et de l’unité tactique de son poste de comman...
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Affectation Afghanistan: Le combat pour salavat – Partie 1

Le peloton était tendu les quelques premiers jours. Tant de choses étaient inconnues. La guerre était nouvelle pour l’unité, mais ses membres en connaissaient la réputation de sauvagerie. Quand chaque patrouille quittait la petite école fortifiée, les premiers jours, les soldats qui y restaient faisaient semblant de s’en moquer lors des adieux. Ou bien s’en moquaient-ils vraiment. Il y avait toujours des moments sombres quand les gars levaient le pouce ou le poing en partant. Quelqu’un criait « amusez-vous à la guerre, les soldats » d’une voix de fausset. Ou bien un autre criait, d’un air cucul, « attention aux IED » les gars. Personne n’a jamais vraiment voulu la faire, cette guerre. Les ennemis sont des fantômes et leurs suppor­teurs se dissimulent en plein jour. Ils sont parto...
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Souvenir d’Italie

Son corps gisait depuis 65 ans au cimetière militaire canadien de la Moro, près d’Ortona (Italie), sous une pierre portant l’inscription Known unto God (connu de Dieu seul). C’est à Ortona et dans ses environs qu’ont eu lieu certains des combats les plus terribles qu’ont endurés les Canadiens à la Seconde Guerre mondiale. Comme en témoignent les 1 614 autres tombes du cimetière. En fait, bien que le corps git encore là-bas, il n’est plus inconnu. Les membres du pèlerinage d’Anciens Combattants Canada, organisé en l’honneur du 65e anniversaire de la campagne d’Italie, et des élèves canadiens de l’école CCI Renaissance de Lanciano ont participé à la dédicace d’une nouvelle pierre tombale pour le sergent suppléant John Aubrey Matthew, lors d’une simple cérémonie des Forces canadienn...
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Souvenir Royal

C’est la première fois qu’Arthur Dewar de London (Ont.), âgé de 91 ans, porte ses médailles, et c’est la première fois qu’il assiste à la cérémonie nationale du jour du Souvenir à Ottawa. Personne ne lui a jamais serré la main pour le remercier de son service pendant la guerre. Du fait, c’est le prince de Galles qui est le premier à le faire. « Il m’a remercié. Oh, mon dieu, je ne sais quoi dire, » dit Dewar, qui a servi dans la 43rd General Transport Company pendant la Seconde Guerre mondiale, en Sicile et ailleurs en Italie, puis en Europe du Nord, à la fin de la guerre. À la fin de la cérémonie nationale Dewar fait partie de la dizaine d’anciens combattants qui sont reçus par les dignitaires, dont le prince Charles et son épouse Camilla, duchesse de Cornwall. Il y a aussi, par...
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Lancement du service

Il y a 100 ans, le 12 janvier 1910, le gouvernement du premier ministre Wilfrid Laurier présentait le projet de loi du service naval. Après une troisième et dernière lecture, le 4 mai, le projet de loi recevait la sanction royale et Laurier, qui avait été premier ministre depuis 1896, réalisait un de ses rêves les plus précieux : l’institution d’une marine canadienne. D’après le plan de Laurier, la flotte aurait cinq croiseurs et six destroyers torpilleurs. C’était une belle petite flottille capable de patrouiller au large des côtes canadiennes et assez grande aussi pour établir un service canadien, avec un chantier naval pour construire et maintenir la flotte, des bases d’opérations, des postes de recrutement, des écoles de formation et un collège naval. Un siècle après sa fondatio...